Lac du Cerisier (2446m), Vallon du Grand Sablat, en boucle

“Car les sentiers durent en moyenne beaucoup plus longtemps que les empires, répondant à des besoins plus sérieux.” - Samivel

Le Lac du Cerisier

Descendre quelques dizaines de mètres sous le parking du Col de Sarenne et s’engager sur le sentier-balcon orienté nord. Le suivre sur deux kilomètres. Parfois agrémenté d’ouvrages de soutènement en bois, le sentier est facile, et son dénivelé faible.

A la sortie d’un secteur rocheux (cheminement entre de gros blocs), le sentier passe entre deux cairns qui marquent le début de la bifurcation vers le nord-ouest en direction du Lac du Cerisier. Le cheminement hors sentier globalement herbeux est assez facile, et si le sentier se perd parfois dans la végétation, le parcours est jonché de nombreux cairns. Lorsqu’on arrive à la rencontre du ruisseau issu du lac, au-dessus de 2300 m, celui-ci sert de fil d’Ariane pour remonter jusqu’à ce premier objectif, qui ne se dévoile qu’au dernier moment.

Le Lac du Cerisier, sous les Dents du Cerisier et les contreforts des Sommets de Sarenne, est parfois sec. Lorsqu’il est en eau, celle-ci est d’un bleu-vert de toute beauté.

Le Vallon du Grand Sablat

Contourner le Lac du Cerisier, puis entamer à vue une traversée descendante sous les Dents du Cerisier. Descendre suffisamment afin de contourner leur balcon sud par la traversée d’un secteur mi-herbeux mi-rocheux facile bien qu’en dévers. On bifurque alors doucement vers le nord puis le nord-ouest pour prendre pied dans le magnifique et préservé Vallon du Grand Sablat. Remonter le vallon par des sentes à moutons, qui laissent place à un système rocheux de gros blocs faciles. En début de saison, quelques névés peuvent aider à la progression. Remonter jusqu’à l’altitude 2521 m où le torrent principal, se découpant temporairement en ramifications, peut être franchi sans difficultés (attention au débit, pouvant varier selon la saison et le moment de la journée). On prend alors pied sur les pentes sud de la Côte Séverail.

Le Coin de la Selle

Remonter dans ce secteur mêlant herbe, terre et roche, et effectuer une traversée (exposition modérée) permettant de contourner Côte Séverail. On arrive ici dans un secteur particulièrement sauvage et minéral, vaste pierrier que l’on va traverser en direction nord-est. Passer au-dessus du replat constitué par la naissance du Ruisseau du Clot Chevaleret, et descendre dans les gros blocs jusqu’à un magnifique replat ou se rencontrent plusieurs torrents. Les franchir, et progresser parmi les roches moutonnées dans une descente globalement est. On atteint un magnifique petit lac, d’où la vue offerte sur le Plateau d’Emparis, la Meije, les Aiguilles d’Arves, le Grand Agnelin ou encore le Pic du Mas de la Grave est époustouflante. Ce petit lac marque la fin de la progression vers le nord et le début du retour.

Sous le lac se trouve la seule réelle difficulté technique : progresser dans une orientation sud et franchir un verrou rocheux (quelques pas exposés) où l’usage des mains est nécessaire, afin de réaliser une descente malcommode (orientée est puis sud) en direction de l’endroit où le Ruisseau du Coin de la Selle effectue une patte d’oie (altitude 2092 m sur la carte IGN). Traverser facilement le torrent à cet endroit.

Retour

Traverser le secteur du Coin de la Selle dans une remontée sud/sud-ouest. Viser dans les pentes schisteuses une faiblesse qui permet d’atteindre un petit col (passage obligé). Progresser alors à flanc pour rejoindre la cabane du berger au Clos Chevaleret, ou on retrouve un sentier balisé.

Entamer une courte remontée en courbe au-dessus de la cabane, puis s’engager dans une longue progression orientée sud en direction du Col de Sarenne. Le sentier franchit plusieurs torrents rencontrés plus tôt, des passerelles aidant cette-fois ci à la traversée. Progresser parmi les herbes hautes et les fleurs sur ce sentier toujours bien tracé qui permet de retrouver la bifurcation du matin et, après quelques petites remontées, le Col de Sarenne et son parking.