Lac de la Portette (2333m) - Col de la Charbonnière (2494m) et Mont Rosset (2449m) par Foran

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
1370m
Durée :
6h00

Sentier, sentes, lacs, torrent, beaux points de vue faciles d'accès ... le Beaufortain quoi ! – Auteur :

Accès

Remonter la vallée de la Tarentaise depuis Albertville, par Moûtiers, et sortir de la N90 à Aime. Traverser Aime et presque à la sortie, prendre à gauche la D86 direction La Côte d’Aime et Valezan. Garder la direction Valezan et à la cote 1238, tourner à gauche direction Pont de la Gitte. Suivre la direction Chapelle de St Guérin et se garer au parking (la chapelle est en contrebas immédiat).

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 3532 OT Massif du Beaufortain - Moûtiers
  • Altitude de départ : 1600m
  • Altitude du point haut : 2494m (Col de la Charbonnière)
  • Distance  : 13km environ
  • Durée moyenne : 6h
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Itinéraire

Prendre la piste en direction du Chalet du Mont Rosset et suivre les panneaux jusqu’à ce chalet. On est sur le Tour du Beaufortain d’où certains poteaux indicateurs marqués ‘TB’.

À partir du chalet, l’itinéraire est en boucle.

  • NB : à noter qu’une piste carrossable partant à gauche un peu (200m) avant la chapelle de St Guérin permet de rejoindre le Chalet du Mont Rosset … mais il serait dommage de se priver du bon sentier qui y mène.

Au chalet (2117m), prendre la direction du Col du Mont Rosset.
Peu après (environ 600m), quitter le large sentier et prendre à gauche une sente bien marquée direction nord-ouest (absence de poteau indicateur). La suivre sans difficulté jusqu’à déboucher légèrement au-dessus du plus grand des lacs de la Portette (2333m).

Du lac, traverser en légère montée vers le nord-est pour rejoindre une bonne trace qui passe près de la Gouille Verte et amène au Col de la Charbonnière (2494m) où on profite, entre autres, d’une magnifique vue sur la Pierra Menta.

La descente se fait versant nord-est par une sente cairnée qui permet de franchir aisément le ressaut fermant le col et amène à un gros névé permanent.

Descendre ce névé facile (peu pentu) et repérer sur sa gauche un cairn auquel il faut remonter (quelques mètres en caillasse seulement) pour retrouver la sente (ne pas continuer dans l’axe du névé).

Suivre la sente jusqu’à rejoindre le sentier du Tour du Beaufortain descendant du Col du Bresson. Le suivre à la descente jusqu’au refuge communal gardé de La Balme (totalement rénové en 2012-2013 – 30 places).

Du refuge, prendre la direction Col du Mont Rosset / Granier toujours sur le Tour du Beaufortain. Atteindre le col à 2332m par un bon sentier … qui se confond parfois avec les nombreuses traces laissées par les habitantes (vaches tarines) du lieu !

Au col, repérer sur la gauche une sente en traversée ascendante qui rejoint la ligne de crête du Mont Rosset. La suivre pour rejoindre cette large crête que l’on remonte sur la gauche jusqu’au sommet du Mont Rosset, dont le nom local (Dou de Crecheucha) est marqué sur un beau panneau de bois.

Descendre la large crête plein sud (vague trace mais aucune difficulté) puis traverser l’alpage au-dessus du Chalet du Mont Rosset où on termine la boucle.

  • NB : achat de Beaufort d’alpage possible au chalet.

Au chalet, reprendre le sentier emprunté à la montée.

Avertissements et Droits d'auteur

Dernière modification : 31 août 2024

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Avis et commentaires
( 5 | 1 avis )

5 / 5

très belle randonnée. La partie la plus raide se situe au tout début dans le bois pour rejoindre le chalet. Il reste encore un peu de neige à la descente, mais cela ne pose pas de problème

M.Th. 1er oct 2016.

Voir le beau livret de Bruno Barral et Jean Januel : "Randonnée d’aujourd’hui

dans les alpages d’hier" Syndicat d’initiative d’ Aime.63 pages magnifiques !

Salut ’hereme’.
Dans mon message précédent je citais quelque chose lu sur le site de ’skitour’, d’où les guillemets utilisés pour entourer la citation. Donc le "C’est mon oncle" qui apparait dans cette citation ... ça n’est pas le mien !!!

Salut Jump38.

Le mont Rosset fait-il référence à Émile ROSSET, né à Pers-Jussy ,journaliste et créateur en 1945 de l’Almanach Savoyard ?

Quant aux appellations, elles ne sont pas seulement du fait des bergers, mais de tous ceux pour qui il était nécessaire d’avoir des références et points de repère. Ces noms étaient donnés généralement en fonction de caractéristiques locales (en raison de l’aspect visuel, des possibilités offertes - eau, pâturages, bois, lauzes, ...).
Et nos ancêtres ne créaient pas de passages, sentiers, ... ex nihilo ou par l’usage, pour le plaisir de la simple randonnée.
C’est que, pour moi, la toponymie fait partie intégrante de ladite randonnée, car elle raconte une histoire, fait une analyse géographique, décrit l’environnement, fait revivre la mémoire des anciens, ...
Une de mes passions est par exemple de retrouver pour chaque topo, avec l’aide de GE, des vestiges de lieux d’occupations (simples abris de bergers, habitat saisonnier, bergeries et leurs parcs, ... ) que l’on trouve même au-dessus de 2500 m.

Puisqu’apparement tu as mis la bonne orthographe francisée, s’agit-il d’une source dans une montagne sèche ? (ton oncle a peut-être la réponse ?).

Un dicton de Savoie (Billième) : Jamé l’issuitâ n’a amènâ famena (jamais la sécheresse n’a amené la famine).

Par ailleurs l’un de mes livres de chevet est le méga-dictionnaire de Roger Viret, DIKCHONÉRO FRANSÉ - SAVOYÂ, dédié À to lô savoyâ, kè trimon p’ la konsarvachon d’ leu patrimwéno.

(La graphie du savoyard est dite "de Conflans", pour tenter d’unifier la restitution par l’écriture des prononciations, beaucoup plus riches et variées que le français.)

Il dit dans le préambule "Un mot est toujours porteur d’une multitude de sens, dont les dictionnaires ne révèlent qu’une infime partie, les sens principaux, comme la partie émergée de l’iceberg.
Un mot se colore de sens différents selon le contexte, selon les régions, selon que l’on est de la plaine ou de la montagne, du Nord ou du Sud, de la ville ou de la campagne. D’autre part, un mot d’une langue n’a jamais de correspondant exact dans une autre langue. Il comporte toujours une foule de sens qui débordent l’acception envisagée, souvent avec des sens équivoques que les dictionnaires taisent pour ne pas froisser la morale, mais qui n’en existent pas moins pour autant."

Peu de choses me chagrinent plus que voir nos cartographes modernes, incultes en la matière, rebaptiser "à la française" des lieux, dont la signification logique initiale est perdue, et dont la nouvelle dénomination est parfois d’une stupidité sans bornes.
A leur décharge, la toponymie originale est parfois inexistante, du fait que par essence les appelations patoises, essentiellement orales, n’avaient pas de vraie graphie, ou alors une graphie phonétique très approchée francisée. Le tout avec de fortes variances locales.

Ceci dit, ce que fait ton oncle m’intéresse beaucoup. Et si tu pouvais collationner auprès de lui les rebaptisations en langue locale qu’il a déjà effectuées, ainsi que leur signification, au fur et à mesure qu’elles apparaissent, je t’en saurais gré (cela pourra se faire par courriel).

Et ce livre l’intéressera peut-être :
Le Patois de la Côte-d’Aime de Gilles GIRARD, lexique publié par la Société d’Histoire et d’Archéologie d’Aime, achevé d’imprimer en octobre 2000 par l’Imprimerie BORLET d’Albertville.
J’ai d’ailleurs dans mes archives une collection de noms, verbes et adjectifs spécifiques de la Côte-d’Aime.

Je viens de découvrir sur le site de ’skitour’ le commentaire suivant : "Parole d’un gars du coin....La montagne a pour nom Mont Rosset, mais le lieu dit est "le dou de cret seucha"...ces noms étaient souvent utilisés comme repère par les bergers...il se trouve que sur la Côte d’Aime un ancien berger(c’est mon oncle !! ) s’est mis dans l’idée de raviver la mémoire des lieux ; si vous vous promener en été vous trouverez des pancartes aux noms évocateurs dont certains remontent très loin dans l’histoire ( plus de 1500 ans) !!"
Voilà peut-être la solution de l’énigme.

Ouah ! Ca c’est de la recherche étymologique ! Merci à toi pour cet exercice.
Ceci dit on aurait dû demander au brave fromager qui nous a vendu le Beaufort au Chalet du Mont Rosset ... mais on ne l’a pas fait.
Si on y retourne, on le lui demandera ... à moins que quelqu’un n’ait la solution de l’énigme d’ici là.

En consultant divers auteurs (Nègre, Pégorier, Suter, Prince, von Wartburg, ...), on trouve !

  • Dou (Doue, Duis, Duit, Duy, ... : sources à fleur de terre, canaux, cours d´eau,
    Patois deur, doue, « source de rivière ou de ruisseau, canalisation », douillon, douix, « source » :
    Ex. : La Dou ou La Doux, petit cours d´eau affluent de la Suze, Jura bernois) ;
    La Doux, source (Fontenais, District de Porrentruy, Jura).
  • Crêches : Les Crêches, pâturage au-dessus du Tour (Vallée de Chamonix, Haute-Savoie), vieux français crêche, « crèche, mangeoire pour les bestiaux », ancien français cresche, de l´ancien bas francique *krippja, même sens.
  • Cha, Châ, Chal, Chalp, Chaz, : du gaulois calmis. Dans les Préalpes et les Alpes, pâturage en montagne, au-dessus de la limite des forêts, sommet engazonné, souvent d´accès difficile et de végétation maigre. A Fribourg, pâturage près des sommets.
    Du vieux français chaux, « lieu improductif », langue d´oïl chaux, « terre inculte ».
    Franco-provençal chalm, chaume, « hauteur dénudée », ancien français (mot régional) chaume, « pâturage de haute montagne »
    Langue d´oïl chaume, « terre inculte, lande, plateau désert », mots régionaux chame, chaume, « lande, friche ; terrain herbeux, lande, espace vague livré au pacage des animaux »
    Ex. : (pointe de) la Chaux Fleurie, Montriond, Haute-Savoie) ;
    La Cha, alpage (Val-d´Illiez, Valais) ;
    Col de Chaz Sèche, 2524m (Oyace, vallée d´Aoste).

Ce qui nous fait "la source du mauvais alpage ?!?

Si quelqu’un a la bonne réponse, ça m’intéresse.

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