Haut vallon du Vénéon en boucle au départ de La Bérarde
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 550m
- Durée :
- 6h
La Bérarde est un haut lieu de l'alpinisme et le Vénéon un torrent fougueux et magnifique, voilà une balade qui permet de découvrir cette vallée fabuleuse et préservée, entourée de hauts sommets. – Auteur : vermatoiz
Accès
De Grenoble, prendre la direction de Vizille puis Bourg d’Oisans.
Au rond-point à l’entrée de Bourg d’Oisans, prendre à gauche la direction des Deux-Alpes, puis au bout de la longue ligne droite, au lieu-dit Les Alberges, prendre à droite la direction de la Bérarde.
Précisions sur la difficulté
Pas de difficulté particulière.
Le sentier de retour est parfois aérien et pourrait impressionner des personnes non habituées.
Traversée de combes encombrées de névés pentus jusqu’au début de l’été.
Avertissement
Altituderando vous informe
La RD530 amenant à la vallée du Vénéon est interdite à la circulation de véhicules, à partir de l'intersection avec la RD1091 (au lieu-dit du Clapier d'Auris) jusqu'au hameau des Étages (Saint-Christophe-en-Oisans), en passant par Venosc (Les Deux Alpes). En savoir plus sur les conditions d'accès. Mis à jour le 23/07/2024
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 3436 ET Meije Pelvoux
- Altitude minimale : 1700 m
- Altitude maximale : 2160 m
- Distance : environ 14 km
- Horaires : comptez entre 6 et 7 h
- Balisage : panneaux jaunes
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Itinéraire
Du parking de La Bérarde, poursuivre sur le chemin en direction des refuges de Temple-Écrins et de la Pilatte (panneau).
Le large chemin longe le Vénéon en s’élevant progressivement.
On traverse plusieurs torrents munis de passerelles pour atteindre le Plan du Carrelet et son refuge malheureusement fermé.
Le Plan du Carrelet est un lieu de pique-nique agréable pour une famille (en aller-retour), dans un site à la fois ouvert et entouré de hautes montagnes, près d’un ruisseau rafraichissant.
Poursuivre sur ce beau chemin en laissant à gauche la montée vers le refuge de Temple-Écrins (panneau).
On traverse encore quelques cours d’eau puis, à l’altitude 2163m, avant d’attaquer le ressaut montant au refuge de la Pilatte, traverser le Vénéon (passerelle) et emprunter le sentier redescendant à La Bérarde par le vallon du Chardon (panneau).
Le sentier serpente dans les éboulis puis s’élève en balcon au-dessus du Vénéon, traversant plusieurs combes qui peuvent être encombrées de névés assez pentus jusqu’au début de l’été.
On serpente dans des zones de végétation plus verdoyante, puis le sentier s’incurve vers la gauche avant de rejoindre le torrent du Chardon qu’on traverse par une solide passerelle permanente.
Vue sur le refuge de Temple-Écrins, en face sur son plateau.
Le chemin descend alors vers le Vénéon, le longe un instant, puis continue dans les genévriers nains, et amorce la descente vers la passerelle ramenant sur le sentier de départ, un peu en aval du Plan du Carrelet.
Il ne reste qu’à reprendre le chemin du retour pour retrouver le hameau de La Bérarde et sa jolie chapelle, où on pourra lire une partie de son histoire inscrite sur ses murs.
Tout le long de ce parcours, on pourra admirer de hauts sommets (Tête de la Maye, la pointe de la Meije, Tête du Chéret, les Bans, etc.), des torrents impétueux comme le Vénéon et sa belle couleur bleue (pas toujours !), des marmottes souvent et des chamois parfois, et toujours une superbe ambiance montagnarde.
Auteur : vermatoiz
Avis et commentaires
Merci hereme pour cet article détaillé.
J’étais au courant et c’est un crève coeur de voir ce refuge disparaître ainsi....
"Le Parisien" - 17 juin 2021.
Alors que les refuges rouvrent dans les Alpes en vue de la saison estivale, celui de La Pilatte (Isère) restera fermé. Perché à 2577 mètres d’altitude, dans le massif des Écrins, le bâtiment est une victime collatérale du réchauffement climatique. « Le refuge est posé sur un socle rocheux qui était autrefois soutenu par le glacier de La Pilatte, en contrebas. Mais en fondant, ce dernier a perdu 100 mètres d’épaisseur et son rôle de contrefort, entraînant une décompression de la montagne », décrit Nicolas Raynaud, le président de la Fédération des clubs alpins français (FFCAM), propriétaire des murs.
Une vieille fissure s’est agrandie
« Cela se manifeste très concrètement par une fissure, que nous surveillons depuis 15 ans, ajoute-t-il. Des mouvements importants ont été détectés récemment et la fissure fait désormais 4 cm de large. » Le refuge est donc en train de se couper en deux au niveau de la salle à manger et le jour passe par le toit où l’eau s’engouffre. Au-delà du bâtiment, c’est tout un pan de la moraine qui menace de s’effondrer. Cette fermeture jusqu’à nouvel ordre est un coup dur pour le bureau des guides de La Bérarde, car le refuge de La Pilatte constitue un arrêt bienvenu après 3h30 de marche d’approche, avant de s’élancer le lendemain sur les glaciers.
« C’est une grosse perte », regrette Jean-Marc Vengeon, coprésident du bureau. « Les glaciers autour de ce refuge sont magnifiques. C’est l’une des destinations principales depuis la Bérarde, soit un tiers de nos courses. Il va falloir s’adapter, faire des bivouacs en tente, plus rudes. La fréquentation va inévitablement baisser, avec moins d’initiations à l’alpinisme. » En attendant, la gardienne qui aurait dû rouvrir le refuge de La Pilatte pourrait reprendre celui du Carrelet, 600 mètres de dénivelé plus bas.
Hélas, aux dernières nouvelles, le refuge de la Pilatte est fermé définitivement......
Attention : le refuge de la Pilatte est fermé jusqu’à nouvel ordre en raison d’un risque d’effondrement du socle sur lequel il repose.
Bravo Christian pour cette belle balade.
Comme mentionné dans le topo et au vu des photos, il peut rester des névés à traverser en début d’été, et cette année en plus la neige a été tardive, donc en juillet ce n’est pas étonnant.
S’il n’y avait pas de trace, c’est que vous êtes passés les premiers ! Pas toujours évident de faire la trace....
Randonnée réalisée dimanche 11/07/21.
+Point positif : un panorama exceptionnel durant toute la sortie. Des fleurs de variété très différente, y compris des plantes grasses. Comme il est indiqué dans le topo, tout le retour se fait sur un sente rocheux/aérien, attention donc aux personnes sensibles au vertige.
- Point négatif : nous avons tout de même étaient surpris par la difficulté technique à traverser trois névés de neige, sans trace au sol...
Sinon, fier de l’avoir fait, avec en prime un face à face avec une magnifique marmotte surprise de nous voir.
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