Du parc du Mugel à la chapelle Notre-Dame de la Garde par la Traversée des Parpelles et le Trou du Diable
- Randonnée
- Calanques / Bouches-du-Rhône / La Ciotat
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 300m
- Durée :
- 5h30
Une randonnée-escalade à couper le souffle qui vous conduira du parc du Mugel à la chapelle Notre-Dame de la Garde à travers les paysages somptueux du Bec de l'Aigle et de la calanque de Figuerolles, et à la découverte d'une belle grotte marine (et sous-marine), le Trou du Diable. – Auteur : Fanthomas
Accès
Le point de départ est l’entrée du parc du Mugel à La Ciotat. Mais mieux vaut se garer directement au point d’arrivée de la randonnée, au parking (gratuit) de la chapelle ND de la Garde et rejoindre à pied le parc du Mugel en descendant le chemin Notre-Dame de la Garde, puis (à droite) l’avenue du cardinal Maurin et (à gauche) l’avenue du Mugel jusqu’à atteindre l’accès à la calanque du Mugel.
Précisions sur la difficulté
Randonnée-escalade très difficile, réservée à des randonneurs ayant déjà une expérience de la descente en rappel et l’habitude de progresser en terrain très escarpé et vertigineux.
Matériel nécessaire : casque, baudrier, descendeur, corde de 40 mètres, 3-4 dégaines, 3-4 sangles et mousquetons).
Ce n’est pas de la randonnée pédestre, l’essentiel du parcours se déroule sur itinéraire non balisé. Mais les difficultés proprement dites se situent au départ et à la sortie de la Traversée des Parpelles, ainsi que pour accéder au Trou du Diable
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : TOP 25 - 3245 ET "Aubagne la Ciotat"
- Altitude minimale : niveau de la mer
- Altitude maximale : 115 m
- Distance : environ 6,5 km
- Horaires : comptez entre 5 et 7 h
- Balisage : néant ( à l’exception de traces de peinture verte et/ou bleue indiquant le passage de sortie de la traversée des Parpelles et d’anciennes traces de peinture bleue entre la calanque de Figuerolles et la chapelle Notre-Dame de la Garde)
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Itinéraire
- L’intégralité du parcours se déroule dans le Parc National des Calanques. Respectez la règlementation en place.
De l’entrée du parc du Mugel, emprunter l’allée (horizontale) qui domine à main gauche l’Anse du Petit Mugel. On arrive très rapidement à une grande bâtisse abandonnée qu’il faut contourner par l’un ou l’autre côté. Poursuivre alors horizontalement sur le sentier menant jusqu’au belvédère (plateforme circulaire et parapet) situé au-dessus de l’Anse du Sec et accessible par quelques marches d’escalier. De la plateforme du belvédère, bien repérer quelques mètres en contrebas du parapet sur la gauche (quand on regarde la mer) une chaîne équipée d’un anneau de rappel.
Installer le rappel, et descendre d’une vingtaine de mètres (attention aux chutes de pierres, port du casque vivement recommandé). De là, une série de 4 ou 5 broches permet de traverser à gauche en installant une main courante et d’accéder ainsi sans risque à un deuxième rappel (chaîne avec anneau de rappel plus deux spits placés dessous) partiellement en fil d’araignée, qui descend jusqu’au ras de l’eau.
Se diriger, en remontant un peu, vers le fond de l’anse : à nouveau quelques broches inox permettent de sécuriser le passage. De l’arbre situé au fond de cette anse, repérer une broche en contrebas. Se diriger vers cette broche, et poursuivre en traversée vers la gauche (un pas de 4b, plusieurs broches en place) jusqu’à un passage plus facile, équipé de deux broches inox : il s’agit du point de départ d’une voie d’escalade qui parcourt au-dessus la falaise de poudingue et dont on aperçoit les premiers points de protection. Continuer à l’horizontale vers la gauche : le terrain se fait alors nettement plus facile et l’usage de la corde devient superflu.
Se diriger plein sud au ras de l’eau vers le Cap de l’Aigle, la progression se fait maintenant en marchant sans rencontrer de difficultés particulières sur la pente de poudingue peu inclinée dans cette partie de la traversée.
Une fois passé le Cap de l’Aigle, admirer la vue sur la falaise du Bec de l’Aigle, avec ses formes quasi-surnaturelles. On progresse toujours pratiquement au ras de l’eau, sur une série de vires plus ou moins horizontales. A chacun de choisir le passage qu’il préfère, avec un peu d’escalade facile ou en marchant, selon l’humeur.
Progressivement, la falaise se resserre et on parvient à des vires coincées entre la mer et la paroi impressionnante. Quelques passages sur vire étroite réclament un peu d’attention, mais il n’y a pas de difficulté technique et l’exposition reste modérée, on ne se trouve qu’à quelques mètres au-dessus de l’eau. Puis on retrouve des terrasses plus confortables, certaines propices à la baignade si la saison s’y prête. La sortie de la traversée est proche.
On arrive alors à un changement de direction et à l’Anse de Gaméou, repérable par un petit îlot détaché de la paroi. A cet endroit, il faut emprunter une courte vire ascendante et basculer côté Anse de Gaméou. Ce passage-clé, qui marque le début de la sortie de la traversée des Parpelles est balisé de marques de peinture verte et/ou bleue.
Bien repérer ces marques de peinture et les suivre scrupuleusement en progression ascendante vers la gauche, car le passage est impressionnant et peut intimider les personnes peu habituées à ce type de terrain. De grosses lunules et quelques points de protection en place permettent de progresser en corde tendue si on ne se sent pas totalement à l’aise.
Arrivé à la fin des difficultés rocheuses, remonter le petit sentier encombré de végétation qui conduit à un replat. Continuer sur l’étroit sentier qui descend et sinue en suivant plus ou moins le bord de la falaise, plusieurs passages sont possibles. Longer une clôture et repérer un couloir qui descend sur la gauche vers la mer. Descendre ce couloir : une corde à nœuds en place permet de passer une cassure abrupte de quelques mètres et de prendre pied sur un replat boisé. A main droite (en regardant la mer), repérer à quelques mètres de vous une immense faille très étroite et profonde qui laisse entrer la mer vers les terres : vous êtes à l’entrée du Trou du Diable.
Un point de protection au sol, pas très facile à repérer, permet de sécuriser l’accès à la grotte dans laquelle débouche cette faille. Une main courante est en place mais pour atteindre celle-ci, mieux vaut sécuriser le passage. Il est indispensable que chacun soit équipé d’une lampe frontale pour visiter la grotte, car il fait très sombre à l’intérieur. La main courante permet de descendre jusqu’au bord de l’eau et du large bassin d’eau de mer qui constitue le fond de la grotte. Celle-ci est accessible également par les plongeurs depuis l’Anse de Gaméou.
À la sortie de la grotte, revenir sur ses pas jusqu’à l’entrée supérieure du couloir d’accès, et poursuivre sur le sentier (quelques traces de peinture verte par endroit) en direction de la calanque de Figuerolles. Plusieurs accès sont alors possibles, éviter de prendre les sentiers trop végétalisés. L’accès proposé emprunte une vire très raide située juste au-dessus de l’îlot caractéristique de cette calanque. Descendre au mieux jusqu’au bord de l’eau et, par une escalade facile, rejoindre la plage.
Traverser la plage, et emprunter le passage rocheux qui monte à l’ouest vers une falaise de poudingue dotée de renfoncements caractéristiques. Suivre l’ancien balisage bleu qui indique le cheminement le plus facile. A cet endroit, le Rocher du Capucin laisse voir un profil de tête d’aigle tout à fait remarquable.
Poursuivre en direction de l’ouest, monter quelques marches (présence d’une stèle funéraire), et contourner par la gauche les premières maisons pour atteindre la chapelle Notre-Dame de la Garde. Ne pas hésiter à monter au belvédère qui la domine et laisse voir les Falaises Soubeyranes.
Revenir au parking par la Traverse Notre-Dame de la Garde en longeant les petits immeubles qui la jouxtent (escalier). Un court passage entre des murs de maisons particulières mène au parking.
Auteur : Fanthomas
Avis et commentaires
Bonjour. Refait ce jour après un premier passage il y a 15 ans. En bas du premier rappel il faut se décaler de presque 10 mètres vers la gauche avant de trouver les premiers points de la main courante (2 broches non reliées) et delà suivre de niveau les points pour arriver au 2e relais chainé. On s’est planté on a pris les 2 points non reliés pour le 2e rappel, et a du remonter chercher le bon rappel. La sortie de l’anse du sec n’est pas si facile, quelques personnes moyennement expérimentées ont eu du mal, heureusement qu’on était encordé. On a perdu beaucoup de temps et on est finalement sorti par la voie d’escalade (facile) qui amène en haut du bec et retour par l’impluvium et le parc mugel. CONCLUSION : Rando à faire soit pour la première fois avec des personnes "aguerries", soit avec des non expérimentés mais en ayant fait la reconnaisance avant.
Superbe Topo et superbe photos , bravo pour la perf !
petite question concernant les rappels , les 2 font bien environ 20m d’ou la corde de 40m que tu precises ? car certains topo parlent d’un seul rappel de 50m jusqu’au ras de l’eau ?ce qui impose une 2x50m !! perso moins c’est lourd dans le sac mieux je me porte !
Superbe et parcours ludique dans des paysages de carte postale magnifique.Oui ça donne envie de le faire
Non, JAMAIS !
Merci Cyril pour tes encouragements. As tu déjà fait ce parcours ? 😀
Ouaouh ! génial ton topo, et les photos sont splendides, ça donne vraiment envie
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