Col de la Roue (2541m) au départ de Charmaix, à ski par le versant Nord (vallon de la Roue)
- Ski de randonnée
- Cerces-Thabor / Savoie / Modane
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 960m
- Durée :
- 1 jour
Aller fouler des grands espaces, vierges quasiment dolomitiques, et déboucher à un vaste col face à l'azur de l'Italie. – Auteur : patrick73
Accès
Modane par la D1006 ou l’A43.
Traverser Modane Gare, puis suivre la D216 jusqu’à la station de ski de Val Fréjus (Le Charmaix) jusqu’ à son terme (le haut de la station, départ de la rando).
Précisions sur la difficulté
Assez longue rando à ski très facile à la dénivelée raisonnable. C’est un bon plan quand la nivologie est instable. Il n’y a pas de pentes à plus de 30° !
Difficulté : 2.1/F/E1, pente max un court passage à 30° sous le col.
Dénivelée : 960m
Distance : 15km Aller-Retour
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN :TOP 25 - 3535o OT- ASF12
- Altitude minimale : 1580 m
- Altitude maximale : 2541 m
- Distance : 15 km Aller- Retour
- Horaires : comptez entre 3 à 4h à la montée et 1h à 1 h30 à la descente à ski.
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Assez longue rando à ski dans un paysage varié, ouvert, splendide, au fond d’un grand et large vallon, au pied de grands sommets aux allures dolomitiques (Grand Bagna, Grand Argentier)
Cette rando est très agréable quand la station de Val Fréjus est fermée (on remonte la piste du Jeu sur 2km)
ITINÉRAIRE :
Montée à ski :
- Depuis le parking en face du gîte des Tavernes, remonter la piste du "Jeu" qui descend de la Punta Bagna (sommet des pistes de Val Fréjus), c’est aussi un parcours "Raquette".
- La remonter facilement jusqu’au Lavoir, 1901m, 1h à 1h15.
- Depuis le Lavoir remonter Sud soit par les alpages, soit par un piste d’alpage à Praz Riou puis plein sud dans le vallon jusqu’à une barrière, 2050m, 0h30.
- Passer cette barrière et suivre au mieux ce qui l’été est une piste d’alpage qui s’engage dans le Vallon de la Roue, qu’on atteint dans un large vaste faux plat à 2150m, 0h30.
- Remonter alors le fond du vallon plein sud en pente douce jusqu’à la cote 2287m, 0.h20.
- Partir alors main droite dans des pentes un tout petit peu plus raides au pied du grand Bagna et viser la croix du col 2541m, 1h.
Descente à ski :
- Descendre à l’aplomb du col légèrement main droite, 50m à 30° ou un peu plus pour rejoindre le fond du vaste vallon de la Roue.
- Skier alors les vastes espaces en pente douce du fond du vallon, jusqu’à retrouver la piste d’alpage à flanc qui ramène à la barrière.
- Descendre alors les vastes prés en pente douce jusqu’au Lavoir et se laisser glisser sur la piste du Jeu jusqu’au Charmaix.
Récit de la sortie
Col de la Roue depuis le Charmaix, dimanche 24 Janvier 2021.
Coup de tabac !
On a quand même une chance presque extraordinaire depuis la mi-décembre 2020.
L’enneigement qui fait le yo-yo avec les gros coups de neige, les gros coups de redoux mais qui s’améliore, avec cependant un risque nivologique sérieux, quasiment un jour de beau temps chaque weekend, même si le créneau est souvent d’assez courte durée, et pas encore de nouveau confiné, pour une troisième fois à cause de ce stupide nouveau virus !
Alors oui et re oui, cette chance on s’en empare, on se fait plaisir, on compose avec tout cet aléatoire, pour finalement profiter pleinement de grandes journées de montagne.
Ce col de la Roue, c’était devenu, pendant pas mal d’années, l’ouverture de la saison quand notre or blanc voulait bien recouvrir la montagne. Et puis, depuis sept ans, la vie a fait qu’on a fait autrement.
Mais moi ça me travaillait "grave" de ne plus me régaler de cette montagne sauvage, dolomitique, lors d’une froide journée d’hiver, quand le soleil est bas, les ombres longues, les jours courts et cette lumière si particulière.
Alors qu’a cela ne tienne, avanti pour aller voir les cousins italiens d’en haut !
Il a neigé cette nuit, mais le beau devrait s’installer, on y croit, on y croit ! Et bingo, gagné !
Et d’autant plus gagné qu’on sera seul toute la journée. La montagne pour nous tout seul ! Quel luxe !
Mais le parfait ne saurait exister s’il n’y avait pas toujours le petit grain... de neige qui vient perturber tout ça, mettre juste du piquant pour que tout ne soit pas lisse.
Eh bien là, le piquant on l’a eu ! On ne l’avait pas imaginé, mais lui ne nous a pas loupé.
On se doutait bien à voir fumer les sommets qu’on aurait du vent. Mais de là à se faire tabasser comme ça, non on ne l’imaginait pas.
On s’est bien demandé si on allait jusqu’au col, et finalement, on s’est dit que la montagne c’est ça aussi, et qu’on avait au bout du compte la journée devant nous.
Alors c’est sûr, le vent nous a cinglé le visage, fichu des onglées à tous les doigts, à ne plus sentir les pieds dans les chaussures, à avancer les yeux fermés.
Mais bon, avec un peu de persuasion, on est allé là haut, on a aperçu nos cousins italiens, tous seuls perchés sur notre crête, mais on n’est pas resté longtemps, quoi que "depeauter" dans ces conditions n’a pas été chose simple voir même longue !
Et puis la descente en aveugle avec des milliers de poignards qui vous déchirent le visage, agressent les yeux... Ah pas triste... Jusqu’à retrouver le doux soleil et se prélasser sur un banc qu’on n’imaginait pas planter là à côté d’un chalet.
Mais voilà c’est la montagne et on l’aime comme elle est.
Auteur : patrick73
Avis et commentaires
Hello !
Merci pour votre commentaire.
Moi je ne connais que sous la neige ! 🙂
Homérique la descente...pas à ce point la, mais pénible.
Mais voilà, c’est la montagne, on y va pour ça aussi !
a+
Patrick
Bonjour, très beau ! J’y suis passé cet été, l’ambiance était moins extrême...🙂 Impressionnant comme le vent a déneigé le versant italien du col.... La descente dans la tourmente a dû être homérique en effet.
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