Col d’Oin (3164m), Col de la Vache (2955m) et Glacier des Sources de l’Isère

Du parking (2056), prendre le sentier qui mène au Refuge de Prariond en passant par les Gorges du Malpasset.
La sortie des gorges s’ouvre sur le vaste Vallon de Prariond qui se verrouille par un vaste glacier.

Sur le bord du chemin une imposante stèle nous rappelle que dans ces gorges 36 personnes y ont été ensevelies sous une même avalanche .
Arrivé au Refuge de Prariond ( 2324 m), prendre le sentier de gauche en direction du Col de la Galise - Col de la Lose.

Peu après le plateau "Sur les Barmes" (2724 m) parsemé de cairns de toutes tailles continuer sur le sentier en direction du Col de la Lose jusqu’au point (2748) marqué d’un cairn.
Prendre à droite sous le point côté 3018 direction sud est en suivant La Roche des Loses . Contourner par la droite le lac de fonte, puis par la gauche suivre le saillant rocheux.

Par une succession de rochers en gradins entrecoupés d’éboulis et de pierriers on atteint facilement la base d’un reste du glacier (2900 m).

Par une courte traversée nord est de ce névé, rejoindre le Col de la Vache facilement repérable depuis le début de la progression.
Du col (2955), remonter sud est le glacier en restant éloigné de la Cime d’Oin en raison des crevasses plus nombreuses. Vers 3100m, le col d’Oin se détache parfaitement et peut être rejoint par une zone non crevassée.

Du col (3164 m), une belle vue sur les glaciers du Carro, de la Grande Aiguille Rousse ainsi que sur l’ensemble du Glacier des Sources de l’Isère s’offre à nous.

Repartir plein ouest pour traverser cette partie du glacier et longer l’arête de la Grande Aiguille Rousse, zone moins crevassée.
Au fur et à mesure de la descente, les bédières se font de plus en plus nombreuses et leur bruissement enchante les lieux.

Vers 2850m, quelques lacs de fonte se sont formés, leur écoulement va rejoindre par la gauche ceux du glacier de la Grande Aiguille Rousse et former la rivière Isère.

Revenir plus à droite (nord) pour retrouver le sentier cairné qui nous ramène par une jolie moraine au refuge de Prariond.

Sur le sentier de retour passant à nouveau par les Gorges, on ne peut s’empêcher de penser à cette rivière tumultueuse qui n’était il y a quelques heures que minces filets d’eau s’égouttant d’un glacier.