Col d’Arbéron (3022m)
- Ski de randonnée
- Alpes grées (ou Alpes graies) / Savoie / Bessans
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1200m
- Durée :
- 1 jour
Au cœur de l’immensité de la haute maurienne ! – Auteur : patrick73
Accès
Bessans, haute maurienne, par la D902.
1km à la sortie de Bessans, prendre main droite au centre de vacances "La Bessannaise" la route d’Avérole.
En hiver : Départ depuis le centre de vacances.
Au printemps (après début mai en général) : Parking de vincendière 1820m (montée tolérée jusqu’à Avérole 2000m, et/ou fin de la piste au plan du Pré 2080m)
Précisions sur la difficulté
Rando à ski classique pas très longue et peu difficile.
La montée du vallon de l’Oney reste cependant assez raide, jusque vers 2800m et assez étroite. C’est un peu une école pour les convertions à ski !
Cette rando permet du beau et bon ski assez sûr en cas de nivologie incertaine (attention quand même à ce qui peut tomber en rive gauche)
Vues superbe sur les deux magnifiques pics que sont l’Ouille d’Arbéron et l’Ouille de la Vallettaz.
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN :TOP 25 -3640 OT Val Cenis - Charbonnel
- Altitude minimale : 1820 ou 2080m selon le départ
- Altitude maximale : 3022 m
- Distance (A/R) : 11 à 18 km selon le départ
- Dénivelé : 1100 à 1300m selon le départ
- Difficulté : 2.2/E1, passages à 30°
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Itinéraire
Col d’Arbéron par le vallon de l’Oney et le lac d’Arbéron.
ITINÉRAIRE :
Montée :
- Atteindre le refuge d’Avérole par le vallon d’Avérole.
Soit depuis le centre de vacances de la Bessannaise, soit depuis Vincendières, le village d’Avérole ou le Plan du Pré, en fonction de l’enneigement de la route.
Remarque : la route est interdite à partir des Vincendières, montée tolérée avant la saison d’été (en général jusqu’à la mi-juin/avant la mise en place de la navette)
Attention de ne pas gêner les alpagistes .
- Depuis le refuge, suivre le sentier/tracé du sentier s’il y a de la neige, jusqu’au pied du vallon d’Arnès.
- Vers 2200m, traverser main droite pour remonter le raide et étroit vallon de l’Oney.
- Monter le vallon au mieux jusqu’au lac d’Arbéron 2915m. Le vallon est étroit et raide jusque vers 2550, puis un replat qui mène à un raide verrou. Au-dessus les pentes restent soutenues mais plus large jusqu’au lac.
- Du lac partir main droite sous l’Ouille de la Vallettaz par un petit talweg qui mène au col, ou sur croupes arrondies au-dessus du lac, qui mème sur la crête qui descend de l’Oulle d’Arbéron légèrement à l’Est du col.
Descente :
- Par l’itinéraire de montée, au mieux des pentes et de la qualité de neige. On passe par des pentes un peu raides, jusqu’à 35°, des petits verrous étroits, c’est en fonction de l’envie. Le ski peut y être très agréable.
- Puis retrouver le refuge et le parking par l’itinéraire de montée dans la vallée d’Avérole.
Remarque : c’est un bon plan pour la fin du printemps, la neige est souvent proche du refuge. Monter à l’Ouille d’Arbéron depuis le col est une classique aussi. (On pose les skis vers 3350m, arête à pied, possibilité de descendre sur le versant du glacier du Baounet depuis le sommet, pentes à 40°/4.1/E2)
Col d’Arbéron à ski par le vallon de l’Oney et le lac d’Arbéron, les 5 et 6 juin 2024.
Encore et encore…
Allez, encore une petite dernière s’était-on dit !
Une petite dernière pour le plaisir de skier l’été puisque celui-ci, bien que très discret, est présent.
Ou ça ? On se le demande bien.
Mais le corollaire à sa discrétion est l’enneigement que l’on qualifie d’exceptionnel pour la saison… Mais qui n’est ni plus ni moins celui dont j’avais souvenir étant ado.
Bon ok, ok c’était il y a très longtemps, et entre-temps, on a "découvert" le réchauffement climatique.
Ceci dit, on s’en est payé une dernière tranche, et peut que même ce ne sera pas la dernière en fait. Mais ça, on ne le sait pas encore.
Profitons alors juste du moment, entre éclaircie et matin radieux, avant les grosses pluies du soir, de la nuit, qui lessivent cet or blanc qui nous met la banane.
On a profité de la solitude du refuge pour rallonger les nuits qui deviennent très courtes, on a savouré une montée bien physique avec plein de conversions, on a déploré une neige… Comment dire… Variable, entre névés, croûtasse, soupe ou tôle.
Mais surtout, on a aimé, aimé être là dans l’instant, et même si tout ne s’est pas déroulé comme imaginé. Mais est-ce important au final.
Le col, ces crêtes environnantes nous ont accueillie, gorgées d’un soleil chaud et réparateur, celui qui gonfle le cœur, qui donne envie de recommencer encore encore et encore ! 🙂
Auteur : patrick73
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