Circuit du Verdier - Cordelle N°5 - Méandre de Mars
- Randonnée
- Monts de Tarare / Loire / Cordelle
- Lac(s)
- Difficulté :
- Facile
- Dénivelé :
- 290m
- Durée :
- 3h00
Un circuit sur le plateau vallonné en rive droite des Gorges de la Loire (celles de Villerest), auquel on peut ajouter un aller-retour à la découverte du méandre de Mars, le plus grand du fleuve Loire, et de la presqu'île en forme de raquette. Le nom du circuit vient d'un hameau situé sur un promontoire et où se dresse une tour ruinée de 12 mètres, vestige d'une forteresse. – Auteur : BA42
Accès
- Village de Cordelle, au nord de Balbigny, accessible par la route des Gorges de la Loire (Château de la Roche)
- Stationnement et panneau des circuits vers l’église
- Autre stationnement au sud du bourg
Précisions sur la difficulté
- Quelques montées secteurs raides
- Traversée de la peu fréquentée D56 qu’il faut également longer sur 1 km
- L’automne et l’hiver ne sont pas les meilleures périodes pour ce circuit : chasse et lac rempli à 50%
Photos
Les infos essentielles
- Carte IGN : 2830 SB - Roanne
- Altitude minimale : 318 m
- Altitude maximale : 510 m
- Distance (A/R) : 9,5 km
- 71% non revêtu
- Balisage : blanc/jaune + 5 "Copler" (3 au départ)
- Balisage à double sens
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Circuit du Verdier
Dos à l’entrée de l’église, dépasser la fontaine, descendre sur la Route de Roanne, tourner à gauche, sud, prendre le Chemin de Chabreloche.
Contourner l’espace vert par la gauche, traverser la Rue de l’École par le passage protégé et prendre le chemin en face, nord.
Au carrefour, prendre à gauche. Traverser la D56 au carrefour de la cote 478, descendre le Chemin de Bartholet, atteindre la balise Millet Alt. 460m.
Descendre même cap, direction Presle 1km.
Rejoindre une petite route à la cote 452, la suivre à droite, ouest.
À la balise Presle Alt.448m, prendre tout droit, direction Garioux 0,2km.
À cette balise, descendre à gauche avant la maison, sud, direction le Verdier 3,5km.
Traverser la D45 à la cote 342, descendre presque au niveau de la cote maximale du Lac de Villerest et remonter pour rejoindre la D45.
La longer sur 150 mètres, droite, sente derrière la glissière, et monter un raide sentier à gauche, nord.
Au sommet de la côte, prendre le Chemin de Sorbier, droite, est.
Redescendre sur la D45, puis sur la D56, gauche.
Au carrefour, suivre la D56 sur 1km, droite, direction Balbigny.
Au niveau du hameau du Verdier, cote 399, tour ruinée, monter le chemin à gauche, est.
Garder le cap jusqu’à la jonction avec la Route de Condailly et prendre de suite un chemin à gauche, nord. Pour le méandre de Mars, descendre cette route à droite.
Garder le cap jusqu’à Cordelle. Dépasser la balise de Farnichon Alt. 470m (cote IGN 471), direction Cordelle 2,7km. Dépasser la balise de la Perrière Alt. 508m (cote IGN 510), direction Cordelle 0,9km, statue de la vierge et panorama à gauche (200 m AR), gagner le bourg.
Méandre de Mars
- Distance : 5,4 km AR
- Dénivelée : + 148 m
- Horaire : + 1 h 30
- En jaune sur tracé .gpx
Descendre la Route de Condailly, traverser la D56, dépasser le camping et atteindre la base nautique.
Tour de la raquette dans un sens ou dans l’autre.
Retour en sens inverse.
Double traquenard à Cordelle
- 25 octobre 2024
Ce jour, la météo annonce un soleil assez généreux en plaine et beaucoup plus chiche sur les reliefs. Mais dans quel état sont les sentiers de la plaine après la crue de la Loire ?
Je choisis donc d’aller vers le Lac de Villerest pour fouler la "raquette" du méandre de Mars.
La route des gorges passe tout près du photogénique château de la Roche qui a la particularité d’avoir les pieds dans l’eau quand le lac est à sa cote maximale. Ce jour, ce n’est pas le cas. le niveau du lac est inférieur d’une dizaine de mètres à cette cote. Le rôle principal de ce barrage est d’écrêter les crues de la Loire. Ainsi, lors de la récente crue, aucune ville en aval n’a été inondée. Le taux de remplissage est donc d’environ 50%. C’est bas, surtout une semaine après la crue. Cela veut dire que les gestionnaires anticipent l’épisode cévenol qui arrive.
Départ de Cordelle à 10 h 40, chemins et sentiers sont très humides.
Dans la raide descente après le hameau de Presle, une grosse boule noire qui se vautrait dans la boue se lève et rentre dans les fourrés calmement et sans un bruit. Un sanglier.
Plus bas, je traverse la D45 pour descendre presque à la cote 319, soit trois mètres au-dessus de la cote d’exploitation du barrage, qui peut monter jusqu’à la cote 324 en cas de crue.
Le sentier remonte et, à ma droite, dans le bois, des chiens passent, suivi quelques minutes plus tard par un sanglier en vitesse supersonique. Heureusement qu’il n’était pas sur le sentier...
Et donc, c’est le traquenard ! J’arrive au milieu d’une battue. Je sors le gilet rouge et déploie la housse du sac qui est jaune vif.
Je retraverse la route et trouve le premier chasseur. Il m’avait entendu et m’indique la position des autres. Ils sont sur le sentier que je vais remonter. Je trouve le deuxième qui lui aussi avait entendu ma sonore ascension. Il me félicite pour mes couleurs vives et m’indique que le troisième est dans le bois, loin du sentier. Ouf !
Je poursuis par un beau chemin en balcon avant de redescendre sur la D56 que je vais longer sur 1 kilomètre.
Un chien de chasse erre sur la route, venant à ma rencontre. Je le croise, il fait demi-tour, remonte et prend de l’avance. Avant un virage, alors qu’il est à gauche, il traverse pour aller à droite au moment où débouche un motocycliste qui ne roulait pas très vite et peut freiner.
Le motocycliste repart, ralentit en arrivant à ma hauteur et secoue plusieurs fois la tête de droite à gauche. C’est la meilleure ! Il pense que c’est mon chien ? Pas très observateur ! L’antenne GPS trahit le chien de chasse et je n’ai pas de fusil.
Ces chiens plus ou moins égarés sont dangereux pour les usagers "fragiles" sur deux roues, Mais les chiens des chasseurs ne sont ni errants, ni en divagation, droits et devoirs ne sont pas les mêmes pour tous...
Et ce qui devait arriver arrive, un panneau "Chasse" au Verdier, au début du chemin que je vais remonter. Un second traquenard ?
Ils sont sur la colline à ma droite et donc assez loin. Sorti de la zone, avec soulagement, je verrai encore un gilet orange dans un vallon en contrebas, assis sur une chaise et me tournant le dos.
Je prends la Route de Condailly pour descendre jusqu’au méandre de Mars. J’arrive au carrefour de la cote 440 à 13 h juste. Des 4x4 arrivent de partout, une quinzaine peut-être et se dirigent vers la grande bâtisse de Condailly. La chasse est terminée, c’est l’heure de l’apéro. Je n’ai pas entendu un seul coup de fusil...
Presqu’île de Mars à 13 h 15. Un banc ou une table de piquenique pour la pause ? Dilemme cornélien ! Va pour le banc, face au lac que j’essaie d’imaginer à sa cote maximale, sans les disgracieux talus terreux. En face, sur la colline, au belvédère du Pet d’Âne, des gens observent le site.
Le soleil brille, pas de vent, températures douces, site désert et silencieux, j’ai même l’impression que l’eau du lac est bleue.
Après la pause, j’effectue le tour de la "raquette", puis c’est la longue remontée vers le nord avec des nuages arrivant par l’ouest et masquant le soleil par intermittence.
Sur le plateau, pas de doute, il pleut du côté de Pierre-Sur-Haute.
Arrivée au centre du bourg à 15 h 20, j’entre dans l’église pour un rapide coup d’œil. À ma sortie, une minute plus tard, la pluie tombe.
Une balade que j’aurais dû faire en été ou au printemps...
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Dernières sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.
Aucune sortie pour le moment. Soyez le premier à en épingler une !