Cime de l’Agnel (2927m)

Emprunter le G.R52 en direction du pont de Peïrastrèche, par un très bon sentier en sous-bois qui longe le torrent du Boréon.

Rejoindre les balises 424 et 425, et suivre la direction plein nord (panneaux) du refuge de Cougourde (2100m).

Le contourner par sa droite et poursuivre plein nord et hors sentier, sur une très bonne trace qui monte de façon assez raide sur le plateau du lac des Sagnes (2200m).

Passer le lac et poursuivre l’itinéraire d’abord plat, puis qui s’élève franchement sur une trace discrète, en s’orientant nord-ouest afin de viser le point coté 2429 (tracé bleu ski de rando sur l’IGN).

Le cheminement est très raide et monte à droite d’un ruisseau pentu provenant de la Valette Escure.

Atteindre un replat sous le gendarme de l’Agnel et son Caïre qui domine le secteur.

Monter à droite (nord-est) sur une trace dans des éboulis en contournant en dessous et par la droite le Caïre Agnel.

Cette trace finit par rejoindre un collet situé juste au-dessus de lac de l’Agnel.

Contourner le lac par la droite en traversant quelques éboulis, afin de remonter une large crête barrée par quelques ressauts faciles qui mènent au pied du bastion sommital de la cime de l’Agnel (proche du point coté 2861 - tracé bleu ski de rando sur l’IGN).

Gagner alors une trace dans le gros éboulis sous le sommet, et la suivre.

Celle-ci permet de contourner sa face sud infranchissable par sa droite et de gagner le sommet de la cime de l’Agnel, sur lequel se trouve petit espace pour bivouaquer.

Par temps clair, la vue est grandiose sur le massif de l’Argentera et tous ses sommets satellites.

Au sud, on aperçoit le grand vallon des Sagnes, son lac et même, le refuge de Cougourde.

Descente : par le même itinéraire.

La sortie des auteurs

Le lendemain de l’éreintante ascension de la cime Viglino, dans les infâmes éboulis du vallon de la Fous, nous voilà à enchainer dans le secteur du Boréon.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le cadre n’est pas le même.

Beaucoup plus verdoyant, beaucoup plus tendre pour nos plantes de pieds, mais ça reste du sport...

La montée au-dessus du refuge et du lac des Sagnes est quand même très raide.

Il a fallu encore s’employer, rien n’est gratuit quand on aime gravir les sommets.

Le caïre de l’Agnel, omniprésent au cours de notre ascension, est quand même impressionnant, et me contenter de la cime, aujourd’hui est rassurant.

Cette cime de l’Agnel dont on voit le haut dès le refuge, contrairement au caïre, se cache pendant une grande partie de l’ascension et ne se dévoile que très tard, mais accompagnée de son petit lac.

L’ascension de son bastion sommital devient minérale, mais jamais difficile et l’arrivée au sommet est magique, car le massif de l’Argentera se dévoile généreusement, et un petit abri en pierre est là pour nous accueillir et incite à une grande pause contemplative.