Chante-Duc, la Colle et Montagne du Pied du Mulet
- Randonnée
- Massif des Baronnies Hautes-Alpes Éourres
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 8h
Longue randonnée sauvage au fil des crêtes. Très souvent hors sentier, avec quelques passages où il faut chercher son chemin. Une vue splendide tout le long du parcours ! – Auteur : magriz
Accès
Sur la D542 en provenance de Séderon (ou du Barret sur Méouge), bifurquer vers Lachau et Eourres sur la D201. Après Lachau, prendre à droite vers « le Château ». Continuer jusqu’au hameau.
Se garer sans gêner (peu de place).
Précisions sur la difficulté
- Souvent hors sentier, parfois recherche d’itinéraire.
- La marche en soit n’a rien de difficile, mais la longueur, l’absence de sentier sur une bonne partie et la recherche d’itinéraire sont à prendre en compte.
- Troupeaux de moutons et chiens de protection sur les alpages en période d’estive.
Photos
Les infos essentielles
- Carte TOP 25 - .3240OT – Banon Sault
- Distance : environ 17 km.
- Dénivelé : 1000m environ.
- Horaires : 9h (pauses comprises).
- Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif (ce n’est pas une trace GPS) et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte. {{}}
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation.
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Itinéraire
Du hameau « le Château » au sommet de Chante-Duc
Suivre le PR (bonne piste puis gros chemin) vers l’ouest, jusqu’à un petit col (.1072) à l’aplomb de la Tour du Diable (aller-retour possible jusqu’à la tour).
Descendre dans le Vallon de Fraysse (350m environ) jusqu’à un chemin venant de la gauche : le prendre. [Possibilité de couper par une piste notée sur la carte IGN. Nous avons pris cette option-là, mais on a cherché un peu car elle n’est plus empruntée et a presque disparu. On suit une clôture à vache, qu’on doit de toute façon franchir à l’arrivée sur la grosse piste qui monte… Mieux vaut faire le tour et passer par les gros chemins quitte à perdre un peu de dénivelé...]
Le chemin tourne franchement et passe devant un multiple abreuvoir, puis monte à flanc de montagne dans la forêt. En haut de la côte, on arrive dans une prairie, avec un petit bosquet (qui cache un tas de pierres !) à gauche du chemin. C’est là qu’il faut quitter le chemin pour monter à gauche (avant le bosquet-tas de pierre).
Le sentier, assez évident, monte le long du bord de la montagne. Les arbres laissent petit à petit la place aux petits buis et aux genêts.
Attention : un fil à vache à enjamber.
On arrive dans les alpages avec des arbustes un peu partout. Le sentier a disparu. Ne pas trop dévier et poursuivre au mieux en direction du sommet de Chante-Duc.
Du sommet, vue imprenable sur la Montagne de la Palle (+ un bout du Ventoux), la Montagne de Lure, le Dévoluy, les Écrins, la Montagne du Pied du Mulet, la Montagne de Mare, et sur la suite de notre itinéraire !
Du sommet de Chante-Duc à la Colle
Descendre au sud-est en suivant une petite sente et quelques cairns. (Toujours non loin du bord).
On remonte un peu pour atteindre un petit sommet (.1374). Son versant est s’est écroulé et est bien chaotique !
On poursuit la descente vers le sud (à peu près). Il y a toujours la sente et quelques cairns éparpillés.
On arrive à un col : poursuivre en face et remonter jusqu’au sommet. C’est raide. Pour s’orienter, on trouve quelques ficelles bleues ou blanches accrochées dans les arbres et des cairns arboricoles ! Je n’avais jamais vu ça avant : des tas de cailloux entassés dans le creux des branches des arbustes ! Bon de toute façon, le but est d’atteindre la croupe sommitale. Donc on monte comme on peut.
On arrive assez vite en haut. Là, la crête ouest donne envie : elle part à en direction du Ventoux et de la Montagne de Palle. Mais ce n’est pas notre objectif. Nous, on va vers l’est, vers la douce crête herbeuse de la Colle.
La descente qui s’ensuit est facile et on atteint rapidement la croupe herbeuse de la Colle.
De la Colle au sommet du Pied du Mulet
Suivre toujours et encore la crête.
On attaque bientôt la montée vers le Rocher de Monfareux. Une sente guide la montée jusqu’à un petit collet. On peut suivre encore la crête à droite et faire un court aller-retour jusqu’à la borne IGN du Rocher de Monfareux. On aurait bien voulu pique-niquer là, mais le vent froid soufflait fort. Alors on s’est réfugiés dans la forêt !
La suite se situe au niveau du petit collet : suivre la sente (cairn) qui contourne le mini-sommet sur votre gauche. On arrive bientôt dans la prairie et à un nouveau col. Poursuivre et monter en face en direction des rochers.
Soit on peut suivre le fil de l’arête, soit marcher sur la sente en contre-bas (côté gauche).
Puis la montée finale sur le sommet principal de la Montagne du Pied du Mulet se fait bien, en suivant les traces et les cairns.
De nouveau, très beaux panoramas !
La « double » Montagne de Mare attire l’œil. On aurait bien envie de poursuivre la rando beauuuuuucoup plus loin… Mais il faut penser au retour qui sera déjà bien long !
Du Pied du Mulet à la bifurcation « La Petite »
- 1. Du sommet, option courte :
(non suivie)
En jaune sur le tracé.
Descendre du sommet vers l’est puis bifurquer vers le nord-est pour rejoindre un petit vallon encaissé avec un pin au milieu.
Suivre ensuite le sentier balisé jusqu’à rejoindre le GRP. Le prendre à gauche jusqu’à l’intersection suivante (« La Petite »).
- 2. Du sommet, option longue : par le Col de Verdun
Poursuivre sur le Dos du Mulet. Passage par le point coté .1494 facultatif, mais sympa !
Récupérer le sentier balisé au niveau d’une prairie parsemée de pins et de quelques rochers. Le coin est bien beau !
Continuer la descente sur le sentier qui serpente au milieu des buis. Il fait vite chaud sur ce versant…
On atteint rapidement le Col de Verdun.
Prendre le chemin côté nord vers Eourres. Le suivre jusqu’à une zone de prairie parsemée de rochers. De là, deux possibilités :
- 2.1 De la zone de rochers, option sentier balisé :
(non suivie)
En bleu sur le tracé.
De la zone de rocher, suivre le sentier balisé qui descend jusqu’à la bifurcation suivante « la Gorge ».
Prendre alors le GRP qui remonte à gauche.
En haut de la montée, ignorer le sentier qui descend du sommet du Pied du Mulet et poursuivre jusqu’à la bifurcation suivante : « la Petite ».
- 2.2 De la zone de rochers, option à vue et hors sentier :
Attention : recherche d’itinéraire ! Passages dans les branches.
Attention bis : Une ravine profonde ne peut se franchir que par temps sec (sinon on s’enfonce dans la boue grise…). Si temps humide, passage par le sentier balisé recommandé (voir « option » ci-dessous).
Dans la zone de rochers, le chemin s’écarte du sentier balisé en tournant à gauche et passe au pied d’un très gros rocher.
Il tourne ensuite tout de suite à droite. Quitter alors le chemin pour suivre une sente (attention, plusieurs sentes de chevaux sont présentes. Suivre la plus évidente) : elle passe sous un « petit pierrier » (buisson isolé). Rester de toute façon à peu près sur la même courbe de niveau.
Cette sente conduit à la source capté de la Douce.
Continuer dans la même direction, la sente se poursuit plus ou moins bien marquée. Suivre au plus évident.
Quelques passages et slalom dans les pins et on arrive face à la ravine grise.
La traverser là où cela semble évident (traces de passages d’animaux). Remonter en face et enjamber le fil. Continuer sous les arbres jusqu’à rejoindre la prairie.
On traverse une zone un peu plus caillouteuse-aride, puis on passe sous un « pierrier » (cailloutis sur « grand talus ») : ne pas continuer la sente qui part dans la forêt en face, mais descendre vers le GRP qu’on aperçoit en contrebas ! (si on continue la sente, on se bat avec les branches de pins…).
Le GRP remonte un peu. On passe devant l’arrivée à gauche du sentier en provenance du sommet du Pied du Mulet, et on arrive enfin à la bifurcation « la Petite ».
De la bifurcation « La Petite » au hameau du Château
De « la Petite », poursuivre le GRP. Juste après avoir passé une clôture (bien refermer), on arrive une prairie (juste au dessus du col .1258) : le GRP remonte sur la gauche (large chemin) jusqu’à un champ de lavande qu’on contourne.
(Je déconseille la descente par la piste qui part directement du col .1258 pour rejoindre le Plan du Château : plein soleil et sans intérêt).
S’ensuit alors la longue descente.
Une portion de descente se fait plus raide, puis ça se calme. Il faut alors être attentif pour ne pas louper la suite : un cairn à droite et un pin à gauche avec un vieux panneau « Eourres Montfroc » écrit en bleu (+ balise VTT) marquent l’endroit où on quitte le GRP. On prend alors à droite dans l’herbe vers un tas de pierre surmonté d’une petite croix métallique. Prendre alors sur sa gauche le chemin qui descend (cairns).
On arrive à un nouveau petit champ de lavande (à main droite) (point coté .1095) : prendre à gauche avant d’atteindre le gros tas de pierre (cairn à l’intersection). Pensez à vous retourner pour avoir la vue sur le Pied du Mulet !
Suivre le chemin. Il descend, puis remonte et finit par se perdre dans l’herbe. On ne le voit plus, mais il tourne à droite dans l’herbe (le suivre), pour rejoindre un peu plus loin un autre chemin venant de gauche. Continuer à descendre.
Plus loin, ce chemin longe un ruisseau encaissé (en eau quand nous y étions).
Ignorez un bout de chemin qui vient de gauche (qui traverse le ruisseau) et suivre le chemin principal qui tourne à droite.
On arrive finalement à la piste du hameau du Château. Prendre à gauche pour rejoindre l’entrée du hameau.
Auteur : magriz
Avis et commentaires
Effectivement ! Je pense que Riable s’est transformé petit à petit en Diable...
Les pivoines sont un peu plus en altitude, souvent en lisière de forêt de hêtre (même si on en a vu sur la montagne de Palle en plein milieu d’un pierrier de cailloutis, au pied des genets !).
Pour Chante-Duc, je pense que le printemps (pour les fleurs) et l’automne (pour les couleurs) sont les meilleurs saisons, en plus on évite les moutons 😉
Bonjour Magriz, j’étais dans le secteur il y a une quinzaine de jours pour une montée à la tour du Riable (sur mes cartes elle prend un R, pas un D), je me doutais bien qu’il devait y avoir des pivoines sauvages dans le secteur, comme sur Mare et sur Palle, mais je n’en ai pas trouvé lors de ma sortie. Voici des photos qui me confirment leur présence. Et me donnent envie d’aller faire un tour sur la crête de Chante Duc, que je ne connais pas encore.
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