Bric de Rubren ou Mongioia (3340m) et Mont de Salsa (3328m)

Difficulté :
Très difficile
Dénivelé :
2000m
Durée :
11h00

Par sa longueur, son dénivelé, ses deux beaux sommets gravis le même jour, par la beauté de ses lacs et des paysages traversés, par l'austérité du vallon de Rubren et la sauvagerie de celui du Loup, par l'étrangeté des anciennes carrières de marbre, par le cadre grandiose du plateau de Mongioia et l'ampleur des panoramas offerts, on comprendra que cette randonnée exigeante, dont une partie se déroule sur le versant italien, est l'une des plus belles des Alpes du Sud. – Auteur :

Accès

Remonter la vallée de l’Ubaye jusqu’au parking avant Maljasset, la traversée du hameau étant interdite.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 3637 OT
  • Distance : 30 km
  • Altitude de départ : 1910 m
  • Bric de Rubren : 3340 m
  • Mont de Salsa : 3328 m
  • Horaire 10/12 h

Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation. L'imprécision du tracé peut être grande car dessiné manuellement (non relevé sur le terrain).

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Itinéraire

Pas de Mongioia

Du parking avant Maljasset, prendre la piste du hameau de Combe Brémond. Continuer par le sentier qui domine l’Ubaye. Passer le Plan de Parouart et traverser l’Ubaye par une passerelle.

Laisser à droite le ravin de Chabrière et s’engager dans le ravin de Salcette. On arrive au Plan de la Blave où l’on retraverse l’Ubaye par une passerelle.

Après la cabane de la Blave, bien visible de l’autre côté de la rivière, prendre le chemin qui traverse à nouveau l’Ubaye par une passerelle cotée 2196 m. Le sentier fait un grand lacet pour pénétrer dans le vallon de Rubren après avoir traversé d’étonnantes carrières de marbre abandonnées.

On passe près de la cabane de Rubren bergerie qui possède une pièce (avec matelas et couvertures) pouvant accueillir quelques randonneurs, hors période d’estive, et permettant de faire l’ascension sur deux jours. Pour en savoir plus sur cette cabane cliquer ICI.

Le sentier descend légèrement et franchit le Béal de Rubren. Par une sente cairnée, remonter ce vallon austère et rectiligne jusqu’au pied des pentes du Pas de Mongioia, que l’on remonte par une raide sente dans les éboulis sur 160m de dénivelé.

On débouche sur le plateau de Mongioia occupé par le lac homonyme. En 1979, lors de ma première visite sur cette montagne, ce lac était connu pour être le plus haut des Alpes. Avec le fort recul glaciaire des deux dernières décennies, d’autres lacs plus élevés sont apparus.

Le récent "bivacco Franco Boerio", implanté sur le plateau, bien équipé, doit être génial pour assister au lever du Soleil depuis l’un des sommets.

Ascension du Bric de Rubren

Prendre une sente évidente un peu en contrebas de l’arête sud.

Au pied d’un passage rocheux, verticalement sur un gros rocher et en grosses lettres jaunes, on trouve l’inscription "facile".

On atteint le sommet après un ultime ressaut où il faut poser les mains.

De vieilles marques de peintures jalonnent un itinéraire un peu plus rocheux et un peu plus difficile.

Panorama circulaire grandiose jusqu’au Mont-Blanc et au Mont Rose et bien sûr le Mont Viso qui domine le paysage.

Descente par le même itinéraire, mais à hauteur du lac, on peut couper dans les pentes de blocs pour rejoindre le vallon. Continuer en direction du Pas de Salsa.

Ascension du Mont de Salsa

Sous le Pas de Salsa, partir en traversée ascendante sur la droite pour gagner la face ouest du Mont de Salsa que l’on gravit par une large trace. Sommet étroit et très aérien.

Descente par le même itinéraire et gagner le Pas de Salsa.

  • L’ascension du Mont de Salsa est bien entendu facultative. On peut redescendre par l’itinéraire du Pas de Mongioia et du vallon de Rubren ou par le Pas de Salsa et le vallon du Loup, sans passer par le sommet.

Retour par le vallon du Loup

Le franchir et descendre dans le sauvage vallon du Loup. Un passage désagréable dans les blocs du glacier rocheux (on peut voir de la glace sous les pierres au pied de la paroi du Rubren) amène au lac du Loup.

Contourner le lac par la droite ou par la gauche. Le sentier se perd. Prendre au nord-ouest en contournant quelques barres rocheuses et atteindre le large sentier qui descend du Col de Longet.

Il ne reste plus qu’à suivre ce (très) long sentier balisé jusqu’au Plan de la Blave, où l’on retrouve l’itinéraire de montée. On le suit jusqu’à Maljasset puis jusqu’au parking après une succession de paysages magnifiques qui viennent clore en beauté cette randonnée extraordinaire.

Au cours de la descente, on rencontre une épave d’avion de tourisme. Le crash étant survenu en mai 1983, la neige avait amorti l’impact et les occupants en sont sortis indemnes. D’après un habitant de la vallée, le curé de Saint-Paul a, l’été venu, suscité la curiosité des habitants. Le siège conducteur de sa Citroën Dyane, était un... siège d’avion.
Finalement ; cette épave sera enlevée en août 2020.

Le Marbre vert de Maurin

« Au hameau de Maurin, sur la frontière d’Italie, dans les Alpes, on rencontre un marbre de fragments vert, noirâtre, enveloppés par des veines vert-clair dont la nuance tire tantôt sur l’ivoire tantôt sur l’émeraude ; sa teinte générale rappelle celle du porphyre antique. Ce marbre est l’ophicalce de Brongniart, traversée par des veines de chaux carbonatée spathique, qui sont tantôt blanches, tantôt pénétrées par une espèce d’amiante qui leur donne la couleur vert-clair. ».

  • Source : Rapport sur les marbres et les machines à travailler le marbre (1879). Adolphe Violet, Société des ingénieurs civils de France, Société des ingénieurs civils, Société des ingénieurs civils Éditeur : E. Lacroix.

Les pierres, travaillées et polies, se retrouvent à Paris, aux Invalides, à l’Opéra comme à Lyon, et même aux Amériques.

Ce marbre décoratif jadis très recherché (cheminées, pendules, vases, dessus de guéridon, socles en marbre de Maurin) comme le marbre vert de mer qui s’exploite aux environs de Gènes, était moins dur et moins difficile à travailler dans de grandes dimensions, vendu à un prix abordable à Marseille et importé jusqu’aux États-Unis. Il servit à Paris pour, entre autres, le soubassement de l’autel du tombeau de Napoléon Ier aux Invalides, pour la décoration de l’Opéra Garnier, et les médaillons des piédestaux des statues de la Place de la Concorde.

  • Source : Wikipédia

L’épopée des Barcelonnettes au Mexique

  • L’histoire de l’émigration, et du retour fortune faite, des habitants de la vallée au Mexique, mérite d’être connue
  • Lien

Les refuges

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 8 avril 2007

Dernière modification : 3 septembre 2024

63 membres ont cette randonnée en favori !

Auteur :

Avis et commentaires
( 5 | 3 avis )

5 / 5

Rando faite sur 2 jours. Sublime.
Les deux sommets se font très bien
Le sentier dans le ravin de Salcette est modifié (petite grimpette d’échauffement) et reste sur la rive gauche de l’Ubaye jusqu’au départ vers le vallon de Rubren
Pour le retour après le lac du Loup nous avons continué direct dans le vallon du loup à travers les alpages sans faire le détour vers le col du Longet

Bonjour
Merci du retour.
La "trace topo" a été refaite par les boss et ne correspond pas à ma descente.
Elle est possible avec quelques pas rocheux.
Perso, je suis redescendu par la face.
a+
alain

Bonjour Alain, magnifique rando en effet dans un cadre grandiose... faite le samedi 2. Merci pour ce topo dans lequel tout est dit.
Le bivouac Boerio semble avoir été rénové récemment. 8 places.
Sur la "trace topo", il semble que tu prennes l’arête nord ouest du mont de Salsa jusqu’au pas de salsa , je ne l’ai pas tenté mais ça passe peut-être avec quelques pas d’escalade... il faudra que l’un de nous y retourne pour vérifier ! ))

Merci pour l’info Mick.
Bien sûr le site est plus "propre" mais cette épave vieille de 37 ans faisait partie du folklore des lieux...

Bonjour Mick,

Merci pour ces précisions !

Nous nous sommes étonnés de na pas avoir vu l’épave de l’avion le week-end du 8/9 août, maintenant je comprends pourquoi !

Ciao l’avion ...

"Lundi 3 Août 2020 les débris de l’avion qui se trouvaient dans le Vallon du Longet ont pu être évacués par hélicoptère.

Cet avion de tourisme avait réalisé un atterrissage forcé en Mai 1983.

Devant passer par Modane, le pilote s’est égaré et n’a pu franchir le col du Longet. Il a dû procéder à un atterrissage forcé en fin d’après-midi, aux environs de 2530 mètres d’altitude.

Le secteur était encore très enneigé et les passagers, 3 allemands, s’en sont tous sortis indemnes. Ils ont été contraints de passer la nuit dans l’avion avant d’entamer une descente, en tenue de ville, en « luge » sur une porte de l’avion. Ils ont été récupérés le jour même, quelques centaines de mètres en aval par un hélicoptère de secours de Briançon alerté par les habitants de Maljasset.

Au cœur des pâturages du site Natura 2000 Haute Ubaye – Massif du Chambeyron, en pleine zone humide, les restes de tôles en détérioration qui, 27 ans plus tard, ne ressemblaient plus du tout à un avion, constituaient une pollution non négligeable.

C’est grâce à une collaboration entre plusieurs structures que le chantier a pu être mené à bien.

Pilotée par la CCVUSP (Communauté de Communes Vallée de l’Ubaye Serre-Ponçon) à travers sa compétence environnement, le service Natura 2000 et le service activités de pleine nature, en partenariat avec le CAF Ubaye et le CERPAM, l’opération s’est effectuée en plusieurs étapes.

Ce sont les bénévoles du CAF Ubaye (Club Alpin Français) qui sont tout d’abord montés en repérage afin d’évaluer les charges à constituer. Ils sont retournés sur site pour préparer les charges en question.

Trois d’entre eux étaient également présents le jour J pour finaliser les paquets et assurer l’arrimage des charges à l’hélicoptère. Les membres du CAF Ubaye ont donc été des alliés indispensables pour mener à bien cette opération.

La date de l’évacuation a été calée en fonction du calendrier des héliportages pastoraux organisés par le CERPAM (Centre d’Etudes et de Réalisations Pastorales Alpes Méditerranée). Grâce à une étroite collaboration, il a été prévu de profiter de la venue d’un hélicoptère en mission pour les équipements pastoraux pour évacuer les restes de l’avion.

Ce sont la commune de Saint-Paul sur-Ubaye et la CCVUSP qui ont pris en charge les rotations de l’hélicoptère consacrés à l’avion et la société de recyclage CMR qui s’est occupée de l’évacuation des débris en camion depuis le hameau de la Barge.

Il s’agit d’une très belle réalisation multi-partenariale visant à la préservation de nos espaces naturels et qui n’aurait pu voir le jour sans le concours de toutes les parties prenantes. "

Bonjour Tom et Michel,

Merci pour vos réponses et pour le lien pour le site Refuge.info !
Je prends note...
A+
Pierre

Ce site est bien fait, lorsqu’on est sur la zone, il suffit de cliquer sur la cabane/refuge que l’on désire consulter !

Bonjour Michel et merci de rappeler l’existence de l’excellent REFUGE.INFO ! Par contre, concernant la cabane de Rubren, ce serait plutôt cette page : refuges.info/point/1678... (et merci pour l’actualisation en temps réel par Alain) Belle journée à tous

Bonjour Piou, Je suis ravi que vous ayez pu profiter de ces lieux
grandioses ! Concernant la cabane de Rubren, j’avais noté en 2017 qu’elle est occupée du 01/08 au 25/9. J’y suis repassé en 2018 et visiblement, des randonneurs peu délicats avaient laissé le local dans un état peu accueillant : désordre et saleté. Ci-dessous, la photo du message de la bergère.
drive.google.com/file/d/1...

Bonjour à tous.

Rando réalisée en autonomie sur deux jours le week-end dernier. Nous avons fait les deux sommets. Un vrai régal. La sortie est déjà en ligne...

Par contre, en lisant vos commentaires, je vois que certains passent la nuit à la cabane du Rubren. Or, quand nous y sommes passés, je pense qu’elle était occupée par le berger (ou la bergère) car il y avait des ânes et des chevaux autour. Avez-vous des infos sur la disponibilité de cette cabane ?
Merci et bonnes randos à tous !

Bonjour, j’ai passé 2 nuits en solo au refuge Boerio (30 et 31/05/18) et je vous confirme qu’il est tout à fait accueillant même si quelques petites infiltrations subsistent (faut dire que j’ai été servi en vent et en précipitations !). Rubren et Salsa sans difficultés particulières par contre, j’ai renoncé à la ligne de crête vers le sud : seul, météo bof et névés pas engageants dès le début (pour passer sous le Mont Giuep) : il faudra que je revienne. Je retiendrai le dernier jour : ciel bleu, plus du tout de vent et neige immaculée : je suis monté au mont Salsa puis redescendu vers le lac du Loup puis, j’ai longé le torrent éponyme jusqu’au chemin du col de Longet. Merci pour vos messages et à bientôt.

Il parait que le bivouac Boerio a pris la foudre, info à confirmer.

alain, Dyn’s, merci pour vos réponses aussi rapides que sympathiques ! En effet, en regardant de plus près, du Pas de Mongioia au Pelvat, le dénivelé n’est pas énorme...
Après être monté la-haut, ce serait dommage de ne pas profiter aussi de cette crête qui me tente... un aller-retour allégé en laissant le duvet au refuge. Quitte à faire demi tour avant le Pelvat si cela semble trop hasardeux et pourquoi pas passer une seconde nuit la-haut ? Bonnes randos à tous.

Bonjour,
Quand je suis allé à la Tête de Malacoste, j’ai vu un groupe de randonneurs italiens arrivé par le col de Malcoste, atteindre la tête et continuer la crête en direction du Pas de Mongioia.
A mon avis, ça devrait passer assez facilement.

Bonjour à tous, quelqu’un a-t-il suivi (ou essayé de suivre) la crête vers sud en direction du Pelvas de Chabrière voire le col de l’Autaret ?

Il y a plusieurs essences. Si tu veux parler de ceux qui poussent serrès presque dans l’eau, ce sont des aulnes.
fr.wikipedia.org/wiki/Aul...

Comment se nomment les arbres situés au Plan de Parouart svp ?

alain le troisième sommet de l’Ubaye c’est le Mourjean (très peu connu)

marcapied

Je l’ai fait ce 13 juillet sur deux jours avec bivouac au bord du lac Mongioia. C’est vraiment somptueux ! Arrivé en début d’après-midi, j’ai fait l’ascension du Bric de Rubren après avoir monté ma tente pour bénéficier du superbe panorama et bien m’imprégner du sentier d’accès... Et à l’aube je suis remonté au Bric de Rubren à la frontale pour assister à un grandiose lever de soleil sur le Mont Viso ! Et très beau retour par le Pas de la Salsa et le lac du Loup. Merci pour la découverte.

Versant français —> non.
Il y a un sentier versant italien. Mais il faut avoir la carte. Il y a des cols à franchir.

Oukiok.org / Geoffroy

Bonjour,
savez-vous si il est possible de connecter le refuge Berio avec le Col de Marinet sans redescendre sur Maljasset (en autonomie). Sachant que cela doit pouvoir se faire avec des enfants et sans risque (ne pas mettre les mains (ou presque), pas de passage très aréien, ...). Comment sont les crètes entre les deux, y a-t-il des col facile ? Avez vous un lien ? Merci ! Geoffroy

A lire les sorties et les commentaires, je trouve que je suis finalement un feignant. Je reviens de là haut, mais toujours sur deux jours. Je suis allé au Salsa qui m’a séduit. Pour moi il est plus beau que le Rubren avec ses roches surplombantes et une vue plus accomplie. La montée est impressionnante vue de Boerio , mais ça se fait très bien. Je mets une sortie très bientôt. J’ai Quelques images du couchant à Boerio... Sinon, faut que je le dise, je regrette bien cette invasion de moutons jusqu’à 2900m sur la haute Ubaye, source de pollution, de stress avec les patous, et atteinte à la biodiversité (fini la reine des Alpes)... enfin, tant que ce sera subventionné comme ca...

Bonjour Régine de 06... Il y a des bivouacs comparables dans les Alpes du sud, oui. Mais surtout du côté italien où l’on trouve de petits abris solitaires. Du côté français malheureusement, on ferme des cabanes qui constituaient des abris merveilleux.

Mercantour06

Hello. J’en rentre après une nuitée au bivouac Boerio jeudi. C’est vraiment un endroit exceptionnel qu’il faut avoir découvert sans faute. Voilà c’est donc fait. Y inclus la montée au Bric qui se fait même sans trouver le passage facile. Ca passe partout mais la descente est facilitée par le sentier ouest. J’étais seule faute de comparses c’était vraiment l’aventure surtout le retour par le vallon du Loup. Existe t-il des endroits comparables avec bivouac dans les Alpes du Sud ? Cdt. Régine

Bonjour, juste pour informer les randonneurs qui suive bien les explications des itinéraires. La passerelle juste en dessous la bergerie du plan de Balve a été importé durant l’hiver 2010-2011 et le chemin a changé. il longe l’Ubaye, on ne croise plus la rivière pour la montée sauf au départ de Salcette.
Rando faite ce jour et aucun français sur le Rubren et Salsa.

Merci pour ces infos, je verrais bien l’été prochain si je trouve le bon chemin !!

Il y a deux sentiers d’accès au Rubren depuis le Pas de Mongioia.

Depuis le Pas, la sente est évidente (le sentier remonte la crête de la Mongioia).

A un moment donné, il y a une intersection dotée d’un petit cairn avec un sentier facile (une inscription "facile" en violet sur une roche signale le départ de la voie facile) qui s’engage sur la gauche alors que tout droit la voie classique remonte le versant italien du Rubren (celui qui donne sur le lac de la Mongioia).

Pour ma part, lors de la montée, j’ai remonté par le versant italien du Rubren, c’est une voie plus difficile sans être dangereuse (même si sur la dernière partie, il faut parfois sortir les mains).

Quant à la descente.... il suffit de descendre depuis la croix sommitale et de se laisser porter par le sentier de la voie facile qui s’engage le long de la crête frontalière.... on revient à l’intersection initiale (bien repérer l’inscription en violet).

Un sommet magnifique.

Le meilleur itinéraire, il faut parfois mettre les mains, part du lac. Ce n’est pas l’Olan. On peut passer de partout. C’est plus ou moins raide, plus ou moins détritique. La voie balisée est celle où les chutes de pierres seront le moins à craindre.
L’arête qui part du Pas de Salsa se voit à gauche sur la photo 13 ---> bien dentelé et pas évident !

Merci, donc en fait pour aller au sommet du rubren, il faut longer l’arrete du mongoia sur la gauche quand on arrive au pas de mongoia et passer sur la gauche du lac ? Il n’y a qu’un seul chemin pour y monter ?
J’avais eu échos d’un chemin pour arriver au sommet qui passer par la pas de salsa..
Merci Alain !

Bonjour Binbin. Au pas de Mongioia, le Rubren se trouve dans le prolongement de l’arête à gauche, Nord. L’ascension s’effectuant par le versant Sud-Est et étant balisé par des marques à la peintures. J’ai rajouté un tracé IGN (zoomer sur la carte).

Merci Alain pour cette magnifique rando ! J’ai une petite question, une fois au pas de mongoie où il y a la cabane et le lac, il faut prendre quel chemin pour monter au Rubren ? Il se trouve où ? Car j’y suis aller au début de l’été tout été encore enneigé et je n’ai pas trouver le chemin, du coup je me suis rabattu sur l’ascension du salsa. Merci d’avance !

Beau périple Laurent.

Laurent

Cela fait longtemps que je regarde ce sommet. Mais faire 1h30 de voiture depuis Ceillac pour aller à Maljasset ou Chianale est au dessus de mes forces. J’adore le col Longet, sa sauvagerie de bout du monde, ses lacs qui se succèdent avec en toile de fond l’omniprésence du Viso. J’y vais régulièrement en passant le pas de la Cula, sur les traces de mon grand père qui allait faire "contre bande" à Chianale au début du siècle dernier. Il en revenait chargé de produits manufacturés des industries de la plaine du Pau voisine.... Personnellement, je ne passe pas la frontière. Les passages pour le retour sont multiples (Cristillan, Ugousse, col de la Noire et vallon de Marcel... ou, plus court, par le même chemin).
Depuis quelques temps j’avais envie de gravir ce beau sommet, mais en partant de Ceillac et en faisant une boucle esthétique.
Nous l’avons fait ce samedi avec mon frère et avons passé une superbe journée. L’itinéraire suivi n’a pas été très original (Bergerie de la Lavine, pas de la Culas, lac et vallon du Loup jusqu’au pas de Salsa, lac et sommet du "Mongoia" (Rubren), retour par le vallon de Rubren, puis remontée par le vallon des Hugues au col des Hugousses, et retour à la bergerie par les vallons des embuscades et Clausis).
Le GPS du téléphone n’indiquait que 26,4km. La boucle réalisée semble donc plus courte en distance que depuis Maljasset... Pour le dénivelé le GPS indiquait 2880m, mais j’ai des doutes sur la précision de l’outil en montagne.
Depuis Ceillac, il est sans doute possible d’économiser 400 ou 500m de dénivelé et plusieurs km en faisant le sommet en AR par le pas de Cornascle, mais personnellement,j’affectionne partir et revenir au même point sans marcher deux fois sur le sentier.
Ce sommet est splendide tant pas ses paysages que la vue qu’il permet lorsqu’on atteint sa cime. Samedi nous touchions le Mont Rose et le Mont Blanc, nous avions envie de plonger dans la mer de nuage qui recouvrait les plaines Italiennes et les sommets voisins, y compris le Peouvou d’habitude impressionnant, semblaient tous petits...

Bonjour jérémy,
Ah la Nebbia !
C’est la plaie de la région. Pour une randonnée aussi longue, je n’hésite pas à partir à la frontale pour essayer de prendre la Nebbia de vitesse. Sans garantie absolue de succès hélas.

J’ai gravi le Bric de Rubren le 18 Août 2013, je voulais le faire depuis belle lurette.... ( je voulais inscrire à mon tableau de chasse un deuxième "BRIC" : après le Bric Froid dans le Queyras).

Je n’ai croisé AUCUN français allant le gravir (seulement deux français qui l’avaient fait le jour d’avant et qui avaient passé la nuit du côté italien).

Une fois le Pas de Mongioia passé, je n’ai rencontré que des italiens.

C’est vraiment une magnifique et longue randonnée depuis le village de Maljasset.

La remontée du vallon de Rubren m’a donné l’impression d’être isolé de tout et de se trouver presque au "bout du monde".

Mais je n’ai pas eu de chance... car la Nebbia et puis après les nuages ont fortement diminué le panorama depuis le sommet.

Malgré tout j’ai pris beaucoup de plaisir à le gravir.

C’est un sommet à faire.

Mazette, André, tu as bien vadrouillé.
Le Salsa est vraiment facultatif. Je l’ai gravi car ayant déjà fait le Rubren, je ne voulais pas refaire exactement la même chose.

superbe randonnée, faite le 20 août par un temps superbe, vue sur les Alpes italiennes et même le Mont Rose...
pas fait Salsa par contre, trop long

Bonjour Steve,
Bien sûr, je connais cet itinéraire. Mais quand on est en vacance en Ubaye, soit on le fait sur 1 jour, soit on passe la nuit à la cabane de Rubren, équipée en couvertures, ou au refuge/bivouac italien près du lac de Rubren, à plus de 3000m, comme l’a fait Paul :
altituderando.com/sortie3...

steve

Bonjour,
C’est mon 1er commentaire sur ce site, que je consulte néanmoins très régulièrement avec bonheur.
Je me permets simplement une suggestion pour monter à ce magnifique sommet auquel je suis très attaché ; j’entends souvent dire que l’ascension est très longue en distance depuis Maljasset, ce qui est tout à fait vrai.
Si vous avez la chance de loger dans le Queyras ou côté italien du col Agnel, n’hésitez pas à tenter l’ascension depuis Chianale, c’est un enchantement, on voit encore plus de lacs et la distance est beaucoup plus raisonnable (le dénivelé reste le même).
Pour les courageux, une petite boucle est possible au-dessus du lac du Loup : monter au col de Cornascle par le couloir d’éboulis (raide mais sans danger) puis la pente sommitale du Rubren orientée ouest (plus facile que l’arête sud, pas besoin des mains !) et descente par le Pas de Salsa comme décrit dans le topo ci-dessus.
Voilà, une idée pour ceux que la distance rebute !

Merci pour cet éclaircissement !

Eh bien voilà ! Après le commentaire de hereme sur la sortie du 26/08/2012, le Rubren est bien le 3e sommet de l’Ubaye.

Il est vrai que le Salsa est facultatif. ayant déjà fait cette randonnée (en 2 jours), je n’ai pas voulu refaire tout à fait la même et c’est pourquoi, j’ai fait le Mont de Salsa au passage. Mont de Salsa qui s’est révélé être un sommet étroit et aérien, ce que l’on peut voir sur la photo avec la croix.

heu ! non, on n’a pas fait le Salsa, même si j’en avais très envie, mais je n’étais pas seul lors de cette randonnée de 32 kms, et je n’ai pas voulu "charger la mule" ! En tout cas, c’est pour l’instant, le sommet le plus haut que j’ai franchi. De plus, on a eu une météo fantastique, pratiquement pas un nuage à l’horizon de toute la journée, bref, l’idéal !

Rincé ? Oui pas mal ! Elle donne en un jour cette rando, n’est-ce-pas ?
As-tu fait le Salsa ?

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