Arêtes de la Bruyère (2611 m) - Traversée intégrale

Difficulté :
Alpinisme AD
Dénivelé :
960m
Durée :
1 jour

Classique des Cerces, la traversée des arêtes de la Bruyère offre un chemin le long d'un fil fin, très fin... Surtout si elle se fait de façon intégrale, sans contournement des gendarmes ! Jamais difficile, dans le III+/IV la plupart du temps, cette course donne l'impression de voler au-dessus des lacs... – Auteur :

Accès

Du Monêtier-les-Bains, emprunter la D1091 en direction du col du Lautaret jusqu’au Pont de l’Alpe. Se garer sur le parking, ne pas hésiter à partir tôt en été car il est vite rempli...

Précisions sur la difficulté

Cotation globale : AD-, difficulté moyenne dans le III+/IV avec passage maximal en IV+ (4c). La traversée intégrale en suivant le fil (sans contournement des gendarmes) est vertigineuse, il faut progresser le plus possible en corde tendue.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN 3436 ET « Meije/Pelvoux, Parc National des Écrins »
  • Lien IGN : Arêtes de la Bruyère
  • Altitude de départ : 1710 m (pont de l’Alpe)
  • Altitude maximale : 2611 m (élévation maximale de l’arête de la Bruyère)
  • Dénivelé : 917 m à la montée, 960 m à la descente (cumulé)
  • Durée : 7h30, pauses comprises
  • Matériel : corde de 50m, sangles, quelques dégaines pour le départ, 1 ou 2 coinceurs au cas où. La voie est équipée
  • Conditions météos : vous pouvez aller ici (MétéoFrance, prévisions de la commune du Monêtier-les-Bains)
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Itinéraire

Approche

Le départ se fait dans les alpages, suivre le sentier qui monte au chalet de l’Alpe du Lauzet puis emprunter à gauche le chemin longeant le torrent du Plan Chevalier, en direction du col de la Ponsonnière. En arrivant en surplomb du Grand Lac, monter en direction des arêtes et les longer jusqu’à arriver au départ de la voie, près d’une fissure et d’un départ possible en dièdre d’une dizaine de mètres (rocher très patiné dans la fissure !).

Durée : 1h30.

Ascension et traversée

Le départ classique se fait dans la fissure (4c), le rocher est très patiné, attention ! Il y a aussi la possibilité de partir sur le dièdre, la difficulté est plus importante (5c ?) et l’équipement est absent.

Le premier relais (équipé) de la voie se situe entre les deux premiers gendarmes, peu avant la brèche. Monter au sommet du second gendarme par un ressaut en III+ puis traverser une arête (un piton en place dans une dalle) pour rejoindre le pied d’un second ressaut. Le gravir puis continuer sur l’arête (IV+) jusqu’à un court rappel (10m) pour rejoindre un replat dans une brèche. Ce rappel peut être évité pour les plus motivés en désescaladant quelques mètres puis en... sautant ! Évidemment cette option est très exposée, à l’ancienne dirons-nous.

La suite du trajet est évidente, il faut suivre le fil de l’arête en permanence, et ne pas contourner les gendarmes. Les transitions sont dans du III+, un petit mur sera aussi de la partie (IV/4b avec deux pitons). On rejoint encore un gendarme puis une brèche.

De cette brèche on rejoint un dernier ressaut en deux longueurs équipées (III/IV) puis un gendarme à traverser en corde tendue. Rappel de 15 m pour descendre du gendarme, puis arriver au sommet (enfin !) via un sentier amenant à un replat herbeux. La vue est à la hauteur des efforts, avec cette impression de tutoyer les oiseaux et d’avoir joué les acrobates tout au long de la traversée.

Durée : 5h.

Descente

Poursuivre le chemin entamé pour effectuer un rappel de 20 m sur la droite, afin de rejoindre un replat herbeux. On rejoint le GR 57 que l’on continue le long du torrent du Rif pour rejoindre le point de départ en boucle.

Durée : 1h

Retour de sortie

Sortie effectuée le 28 mai 2016, à trois (avec un guide compris dans le nombre). Météo parfaite, nous avons croisé une seconde cordée devant nous, qui a préféré ne pas tenter d’être sur le fil tout le long de l’arête.

Petit retour sympa en traversant un torrent, ça rafraîchit bien les pieds !

Bibliographie

  • La sortie vue par notre guide avec quelques photos additionnelles

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 28 mai 2016

Dernière modification : 7 juillet 2022

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Auteur :

Avis et commentaires

Les arêtes de la Bruyère, ma première course en montagne, adolescent ! Avec un guide ! J’adore les Cerces, "c’est un peu les Dolomites, mais en plus petit", c’est ce que je me disais du haut de mes 15 ans !

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