Aiguille Barseni (2681m) par son couloir sud - Hivernale

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
1000m
Durée :
1 jour

Echappée belle en Ubaye ! Ascension d'une aiguille frontalière peu fréquentée offrant un final plus alpin que sa voisine la Tête de l'Alp. – Auteur :

Accès

De Barcelonnette, prendre la D.900 en direction du Col de Larche et de l’Italie.
5 km après le village de Larche, se garer au parking "Le Pontet" (La frontière se trouve 1 km après le parking).
Si le parking est enneigé, se garer aux environs du point d’altitude 1948m.

Précisions sur la difficulté

  • Le niveau difficile :
    De façon implicite, le randonneur maîtrise les contraintes liées au contexte hivernal.
  • La marche d’approche :
    Elle nécessite une bonne maîtrise de la raquette à neige en terrain accidenté.
  • L’orientation :
    L’itinéraire demeure intuitif.
  • Connaissance des données nivologiques :
    Elles sont indispensables à cette période de l’année. Ce jour, le risque d’avalanche est au niveau le plus bas.
  • Matériel :
    Pour l’ascension du raide couloir sud, le piolet et les crampons sont obligatoires (pente moyenne 35°).
    Un brin de corde pour (r)assurer la descente du piton rocheux (II).
  • Un dernier conseil :
    Partir suffisamment tôt afin de profiter d’une meilleure qualité de neige.
    Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 3538ET Aiguille de Chambeyron - Cols de Larche et de Vars
  • Altitude de départ : 1948m
  • Les altitudes remarquables :
    Col de la Gipière de l’Orrenaye 2482m
    Aiguille Barseni 2681m
  • Dénivelée cumulée : 1000m
  • Distance du parcours (A/R) : environ 12km
  • Date de sortie : janvier 2022

Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation.

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Itinéraire

Vers le col de la Gipière de l’Orrenaye

En période estivale, un sentier balisé s’élève le long du torrent de l’Orrenaye qui coule en contrebas (nord-est). L’itinéraire hivernal emprunte sensiblement la même trajectoire.

Peu après une cabane pastorale et juste avant une zone plane marquant le début du vallon, poursuivre au nord en laissant à main droite le vallon de l’Orrenaye (2230m).

L’hiver, on ne suit pas nécessairement le parcours estival :
Serrer à gauche en longeant la base de la montagne pour atteindre le col de la Gipière de l’Orrenaye. (Poteau indicateur 2482m -.Nord-ouest).

Vers le lac de la Reculaye

Après le col, progresser à vue en gardant en ligne de mire l’aiguille Barseni.
L’apparente proximité avec l’objectif du jour est trompeuse !

Suivre peu ou prou l’orientation des courbes de niveau en traversant un vaste champ de neige bosselé (nord-est)..

  • Si l’on choisit de gagner préalablement le col des Monges, il faut effectuer la traversée en progressant au plus près du pied de la montagne (Tête de Platasse).

Ce jour, j’opte pour une variante plus directe en "shuntant" le col :
S’orienter au nord en perdant progressivement de la hauteur pour atteindre une bosse au point coté 2468m.

De là, il faut dévaler la pente pour gagner le fond de la dépression qui s’ensuit. On y trouve le début d’un ravin que l’on remonte en suivant l’étroit couloir du torrent gelé.
L’hiver, cet endroit ressemble à une piste de bobsleigh !

Gagner le lac de la Reculaye qui se blottit entre deux versants. Le traverser en vérifiant l’épaisseur de la couche de neige !

Vers l’Aiguille Barseni

De tous les auteurs d’Altituderando, seul Arnaud semble avoir accordé de l’intérêt à ce sommet peu fréquenté. De cime en cime, je l’imagine vagabonder sur le fil de la crête frontalière !
« Le vrai montagnard est un vagabond. » A.F Mummery

Du lac, je grimpe directement par le raide couloir sud.
Equipé des crampons, je m’achemine d’un pas plus lent vers le sommet. La pente moyenne de 35° est assez régulière.

Parvenu au dôme sommital, on découvre un piton rocheux qu’il faut escalader. Cet ultime obstacle naturel barre l’accès au véritable sommet (II). En place, une cordelette et un mousqueton peuvent être utilisés si l’on dispose d’un brin de corde pour (r)assurer la descente.

Le ressaut franchi, je me laisse aller à l’émerveillement. Et si la montagne était le dernier endroit où s’éprouve la liberté véritable ?

Pour la descente, il est possible de suivre la ligne de crête pour trouver des pentes plus abordables. Toutefois, il faut se méfier des corniches !

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 26 janvier 2022

Dernière modification : 28 juillet 2024

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Auteur :

Avis et commentaires

Merci pour vos messages !
@Arnaud : c’est ça Altituderando, on s’inspire les uns des autres !
C’est magnifique l’hiver, mais ça se mérite ! Il faut partir tôt car ce vaste champ de neige chauffe vite.
J’avoue que la raide pente du versant sud et le rocher sommital agrémentent bien le parcours et on est à-peu-près certain d’être seul au monde !

Le 2 février à 17h50 - Tes photos sont superbes !

Superbe même si la neige commence à manquer !
Merci pour le clin d’œil ! Bien que j’ai souvent vagabondé en Ubaye ces dernières années, je n’y suis jamais allé en hiver.
En avril, je devrais avoir du temps de libre, en espérant de bonnes conditions printanières...

Cette modeste cime ne manque pas d’attrait, le bloc sommital est autant insolite que ludique !
Pour l’anecdote, cette traversée des crêtes fut la première escapade d’un séjour ubayen. Le lendemain, je gravissais la Rocca Blanca grâce à ton topo !

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