Cime de Peyrassin (2757m) en boucle par son versant italien - variante printanière
- Randonnée
- Ubaye / Alpes de Haute-Provence / Larche
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 900m
- Durée :
- 1 jour
Le plus oriental des sommets qui composent la ligne de crête séparant le vallon de l'Orrenaye de la vallée de l'Ubayette offre un panorama grandiose. – Auteur : michel
Accès
- De Barcelonnette, prendre la D.900 en direction du Col de Larche et de l’Italie.
5 km après le village de Larche, se garer au parking "Le Pontet" (La frontière se trouve 1 km après le parking). Si le parking est enneigé, se garer aux environs du point d’altitude 1948m.
Précisions sur la difficulté
- La neige de printemps : la marche d’approche nécessite une bonne maîtrise de la raquette à neige en terrain accidenté.
- Piolet/crampons : il serait difficile de s’en affranchir si les pentes les plus raides se trouvaient verglacées. Versant italien très raide.
- L’orientation : l’itinéraire demeure intuitif.
- Un dernier conseil : partir suffisamment tôt afin de profiter d’une meilleure qualité de neige.
Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte
Photos
Les infos essentielles
Carte : IGN TOP25 3538ET Aiguille de Chambeyron - Cols de Larche et de Vars
- Altitude de départ : 1948m
- Les altitudes remarquables :
Tête de Ruburent 2628m
Cime de Peyrassin 2757m - Dénivelée cumulée : 900m
- Distance du parcours (A/R) : environ 10km
- Balisage : rouge/jaune (GR de Pays) mais rapidement recouvert par la neige
- Date de sortie : avril 2021
Attention : tout ou partie de l'itinéraire se trouve hors-sentier. Cela nécessite un bon sens de l'orientation.
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Itinéraire
La marche d’approche
En période estivale, un sentier balisé s’élève le long du torrent de l’Orrenaye qui coule en contrebas (nord-est). L’itinéraire printanier emprunte sensiblement la même trajectoire,
Peu après une cabane pastorale, atteindre une zone plane marquant le début du vallon (2230m). Poursuivre au sud-est en laissant à main gauche le col de la Gipière de l’Orrenaye.
Sommets élancés et crêtes étincelantes encadrent vigoureusement le vallon de l’Orrenaye que l’on remonte, sud-est, pour gagner le col de Ruburent (2502m).
Comme je l’écrivais déjà (ascension de la Tête de Vauclave) :
Une fois n’est pas coutume, j’opte pour un départ (très matinal) à la frontale.
Lorsque la neige s’empare des vallons, la montagne révèle toute sa splendeur.
j’atteins rapidement le pied du vallon de l’Orrenaye, puis le col de Ruburent, aux premières loges pour contempler les splendides lueurs matinales qui précèdent juste le lever du soleil.
Vers le sommet
Une fois parvenu au col, bifurquer à droite (sud-ouest) pour atteindre la Tête de Ruburent (2628m). Les premiers mètres donnent le ton à l’itinéraire qui se heurte enfin au relief. Quelques cairns jalonnent le parcours et, de-ci de-là, une vague trace apparaît.
- Selon les conditions d’enneigement, ces premières pentes peuvent nécessiter l’utilisation des crampons. Ascension mixte et neige peu stable ce jour.
Du sommet de Ruburent, grimper sans jamais s’éloigner de la crête.
Par de raides pentes d’éboulis qui s’accentuent sous le sommet, atteindre le point culminant de l’ascension : la Cime de Peyrassin (2757m).
Je découvre le grand cairn qui matérialise le sommet.
Au nord, la majestueuse Tête de Moïse domine toutes les cimes environnantes. Au sud, le panorama qui se dégage sur les montagnes enneigées du Mercantour est grandiose. À l’est, la plupart des sommets italiens gardent encore une part de mystère.
À quelques encablures de ma position, la Pointe de la Signora dévoile une élégante face nord-est.
La boucle du retour par le versant italien
Avant de basculer sur le versant sud, suivre la ligne de crête sur une centaine de mètres pour trouver des pentes rocheuses/herbeuses plus abordables (sud-est).
Par une diagonale sud-ouest, dévaler les 700 mètres du raide versant italien en se rapprochant d’un premier ravin (probablement encombré de neige à cette période de l’année). Le franchir en conservant l’orientation générale.
Se rapprocher d’un second ravin se situant à l’aplomb de la Pointe de la Signora, sans tenter de le traverser. Dès lors, viser le Lago della Maddalena en dégringolant les dernières pentes.
Suivre la route jusqu’au col frontalier, puis, rejoindre le parking pour boucler cette belle aventure ubayenne.
Auteur : michel
Avis et commentaires
( 4 |
1 avis )
Yes, c’est bien la 13 : à gauche derrière le col entre les Aiguilles Orientales et Moïse.
Il me semble aussi que le sommet de la Rocca Blanca pointe son nez (à gauche de Sautron).
J’ai encore quelques grands sommets dans le secteur à faire ! Je m’en garde sous le coude !
Géographiquement, ça ne peut être que la 13. J’avoue que je ne l’avais pas vu le jour même.
J’ai oublié la Tête de Sautron bien visible sur le pano, mais les connaisseurs l’identifieront sans difficulté.
La Tête de Moïse, je pensais que tu l’avais à ton palmarès, pour sûr que ça te plaira !
J’ai beau connaître le coin comme ma poche, je ne m’en lasse pas !
Superbes clichés d’Ubaye ! Et cette colossale Tête de Moïse qui m’attend toujours... Il me tarde d’y retourner !
Photo 8 : facile ! En plus, tu donnes la réponse sur celle d’après !
Je rends la pareille : sur quelle photo peut-on observer le Mont de Salsa ?
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