Être sûr de son itinéraire...avec un appli, un GPS...?
Bonjour.
J’ai fait une petite recherche sur le forum, mais je ne trouve pas de réponses "actuelles".
Mon souci est celui ci : j’ai le sens de l’orientation d’un navet. Je voudrais donc avoir des avis solides concernant ce qui se fait en terme d’itinéraire avant d’investir.
Pensez-vous qu’un smartphone avec une application vaux un vrai GPS où montre GPS ? Si oui, Iphigénie est-elle toujours la plus recommandée ?
Bonne journée à vous !
Hello,
Je te recommande une formation orientation a "minima".Regarde sur internet si tu trouves des clubs proche de ton domicile. Personnellement, j’utilise Iphigénie sur mon smartphone avec écran large et je ne reviendrais jamais en arrière car c’est redoutable.Attention,cela ne te dispense pas de savoir lire et parfaitement interpréter le fond de carte IGN !
L’idéal, une formation basique, les cdrp et les clubs le font. Ensuite, je préfère le gps, le smartphone ne passe pas toujours.
Savoir lire, une carte est obligatoire, tous les instruments informatiques ne doivent être que des compléments
Personellement, j’utilise un smartphone "tout-terrain" avec une appli GPS de randonnée. L’avantage d’un smartphone, c’est de disposer d’un écran de qualité, d’une interaction "réactive", et surtout le choix d’une app GPS correspondant aux besoins avec la possibilité d’installer d’autres apps pouvant avoir de l’utilité ! Et avec en bonus, un appareil photo...
Le gros problème d’un récepteur GPS dédié, c’est d’être dans un système "fermé" sans possibilité d’installer des outils complémentaires, équipé d’un écran de qualité médiocre, et dépendant d’une boutique de carto spécifique en général bien plus chère que pas mal d’options alternatives.
Tout d’abord, on évitera les smartphones "bijou" ultra-fins avec l’écran jusqu’aux bords. On trouvera facilement, et pour pas cher (moins cher que certains GPS dédiés), un bon téléphone "durci" et endurant, offrant une bonne prise en main, et avec une capacité de batterie suffisante.
On se choisira une app GPS "rando" offrant la possibilité de stocker la carto en mémoire pour fonctionner hors-ligne, hors réseau. Les bricoleurs en informatique pourront facilement se créer gratuitement leur propre carto avec un peu de programmation, en assemblant des morceaux de cartes accessibles depuis des serveurs WMS/WMTS. Les autres pourront utiliser des apps tels que IphiGeNie qui, avec abonnement au prix raisonnable, permettent d’accéder à une carto de qualité.
Une carte mémoire est souvent requise pour stocker hors-ligne de grandes zones de carto. Cela exclut l’utilisation d’Iphones. De bons smartphones "tout terrain" sont en général Android.
L’autonomie de la batterie n’est en général pas un problème, pour peu qu’on suive certaines règles :
Perso, utilisé ainsi, mon smartphone peut tenir au moins 4 jours sur une seule charge en enregistrant la trace GPS en continu.
A mon avis, s’acheter un smartphone même pour une utilisation exclusivement en GPS est une option parfaitement pertinente, en particulier pour ceux qui souhaitent adapter leur configuration pour en faire un outil réellement puissant et versatile. Avec en bonus le fait de disposer d’un smartphone de rechange si vous cassez votre "doudou" de la vie de tous les jours !
Merci beaucoup pour vos réponses.
J’y vois déjà plus clair !
Concernant les formations, j’ai regardé sur internet. S’agit-il de ce type de formation ?
formation.ffrandonnee.fr/...
Par curiosité, qu’avez-vous choisi comme smartphones pour servir de GPS ? Je vais aussi me renseigner un peu mieux sur le stockage hors-ligne, ça doit être beaucoup plus sur.
Merci encore =)
Perso, j’ai un CAT S41 que je trimbale depuis plus de 3 ans, et que j’utilise presque exclusivement en GPS (ou éventuellement en tablette WIFI quand je voyage). C’est un ancien milieu de gamme, un peu "brique" mais presque indestructible et à la batterie increvable, qui fait parfaitement le boulot. D’ailleurs, les téléphones un peu épais ont une bien meilleure prise en main. Autre avantage, il vient avec un Android pratiquement "de base", sans pléthore de fioritures inutiles qui encombrent le système et bouffent la batterie (chez Samsung notamment).
Ma principale app GPS est AlpineQuest, pas le plus complet mais vraiment très simple et pratique à utiliser, qui s’adapte parfaitement à la carto "de rêve" que je me suis moi-même fabriqué sur ma carte SD, plus pas mal d’autres apps utiles (PeakFinder, GPS routier, app photo améliorée...). Sinon, pour disposer de la carto IGN hors-ligne sans prise de tête, IphiGeNie est une bonne solution.
Côté marques de téléphones "durcis", on peut aussi voir du côté de chez CAT, Crosscall, Blackview...
Mais pour avoir 3-4 jours d’autonomie de batterie, comme je l’ai dit, il faut s’en servir sans carte SIM ou alors en "mode avion", il faut installer un minimum d’apps, et aussi passer un peu de temps à configurer proprement son appareil (désinstaller ou désactiver les apps inutiles, force-quitter les apps inutilisées à l’aide d’un utilitaire...).
Je ne voulais évidemment pas trop développer mais je précise quand même que le l’utilisation Iphigénie nécessite aucunement un réseau téléphonique mais,comme le GPS,des satellites ! Cela signifie que tu progresses en mode avion ,cela économise ta batterie. J’emporte également un chargeur DE SECOURS .
Voir aussi ce sujet en relation.
Effectivement, il vaut mieux savoir lire une carte a minima et il serait souvent utile d’avoir un document papier sur soi (ne serait-ce que si on est perdu mais qu’on rencontre quelqu’un, il pourra peut-être nous éclairer).
Après, en 3 ans de crapahutage assez régulier en montagne, je n’ai jamais eu de problème de batterie sur mon téléphone. Résultat, avec Iphigénie [+ Openrunner qui reste optionnel] on pourrait probablement se lancer (sur plusieurs jours il faut soit une batterie (solaire ?) soit la quasi certitude de s’arrêter dans des endroits avec l’électricité).
Je dirais aussi que tout dépend de ce qu’on a prévu : si on randonne sur des sentiers balisés type GR/PR et qu’on a un point de chute tous les soirs, la sécurité est moins sensible que si l’on part seul en autonomie et hors sentier.
Quelques notes supplémentaires :
Bonjour,
J’utilise depuis pas mal d’année l’application "openrunner".
Je conseille d’acheter le pack avec les cartes IGN (environ 15,00 € par an).
Avec cet "équipement", je télécharge les circuits que je prépare a l’avance à la maison sur PC ainsi que les cartes IGN correspondantes sur le smarphone juste avant de partir. Il suffit alors de suivre la trace. On peut même faire biper le téléphone si on s’éloigne de la trace suivie .... 🙂
Openrunner est une application gratuite (les cartes IGN sont en supplément mais bien plus précises que celles proposées gratuitement).
Je conseille de faire quelques tests avant de se lancer en montagne pour la prise en main de l’application.
Belles randos !
Bonjour,
Le problème de la carte et de la boussole n’est pas tant se diriger (assez facile) que de savoir où l’on se trouve.
Car pour aller d’un point A à un point B, il faut déjà savoir où est le point A.
Pour cela, il faut trianguler sa position... pas compliqué en soit, il suffit d’au moins 2 repères (3 c’est mieux).
Mais quand on est dans une région qu’on ne connait pas, comment savoir quel est le mont machin, le mont bidule et le mont truc pour faire sa triangulation ?
On a beau savoir trianguler, quand on ne connait pas un lieu c’est pas si facile que ça.
Perso j’utilise une Amazfit Pace (moins de 50€ d’occas /100€ neuve).
Depuis internet je télécharge de trace GPX ou je les crée depuis des sites comme Sitytrail (J’aime bien celui-ci car on peut mettre des points remarquables comme des points d’eau, points de bivouacs, etc... mais on en trouve plétorde, même avec google maps on peut le faire) et je les importe dans ma montre.
On trouve pas mal de trace GPX (trace gps enregistré par des randonneurs) sur visiorando par ex.
L’avantage de la montre est de l’avoir au poignet, d’avoir une faible consommation en mode GPS et de sauvegarder la batterie du tel pour le reste (y compris visionner les cartes le soir au bivouac).
Pas besoin de sortir le téléphone de la poche ou du sac, pas besoin de s’ennuyer à tester 15.000 appli
Il y a les pour et les contres... pour ma part, je suis conquis par ces montres.
Il n’y a pas de fond de carte sur cette montre, mais après plusieurs utilisations (comparé au tel), je trouve les fonds de carte complètement inutile pendant la rando.
Bonjour,
Il y a deux façons d’utiliser le GPS, soit, comme son nom l’indique, en « Guidage », soit en simple enregistrement du parcours (mode qui intéresse plus les trailleurs).
Dans le premier cas, (il n’y a qu’ici qu’on est à peu près sûr) soit on reste sur les sentiers, alors avec l’option « Aller à » et des « via » que vous lui indiquer il va lui-même définir l’itinéraire et « yaka » suivre ses indications . Soit il n’a pas en mémoire l’endroit où vous voulez vous rendre et c’est à vous de lui rentrer un tracé GPX ou de lui rentrer un itinéraire défini grâce à un logiciel. Et « Yapluka ».
Après si on veut sortir des sentiers c’est un peu plus délicat. On peut toujours rentrer, s’il existe, un tracé GPX, mais sinon il faudra être extrêmement fins dans la définition de l’itinéraire. Il faut savoir que les bidules du commerce n’ont pas la précision du GPS d’un missile de croisière Même dans de très bonnes conditions ça tourne autour de 10%, il faut en tenir compte. Dans certaines situations il vaut mieux avoir l’instinct d’une.... hyène tachetée.
Quelques remarques :
* Pour ce qui est du choix d’un appareil je n’ai pas trop d’avis si ce n’est que les montres sont plus utilisées pour l’enregistrement du parcours en mode sport et activités. Il est vrai que suivre un itinéraire sur un cadran de montre faut vraiment avoir bonne vue !
* Le terrain évoluant (coupes d’arbres, travaux...) la carte IGN doit rester à portée de main.
* Il faut tenir compte qu’un tracé GPX enregistré suite à une balade est fonction d’une part, d’un appareil, or ils n’ont pas tous la même sensibilité, mais aussi des conditions météo au moment de l’enregistrement. Ce qui rajoute de l’incertitude.
Si vous n’avez pas le sens de l’orientation, alors, il faut le travailler en vous servant d’une carte et d’une boussole !
Le GPS, vient toujours en complément de la carte.
"Ce qui rajoute de l’incertitude."... que c’est triste de ne plus avoir d’incertitude en montagne, Tournez à droite, à gauche bip bip !
@bubblegum
Vous n’emportez pas le GPS de votre bagnole avec vous, mais une suiveur de trace.
Il serait bon de voir ce qui existe, on ne parle pas de turn by turn.
l’incertitude et le sens de l’orientation est amplement suffisant pour la balade digestive du dimanche après midi.
Lorsque vous partez sur une randonnée de 80 à 150km sur 4 à 8 jours en totale autonomie, vous ne pouvez comptez ni sur l’un, ni sur l’autre.
Vous préparer en amont votre itinérance, les difficultés, les points d’eau, les points de bivouacs et éventuellement les lieux de ravitaillement.
Ne rater qu’un point d’eau, lorsque vous n’en n’avez que tous les 15 ou 20km et vous vous mettez en danger.
Se retrouver dans un passage difficile et sans équipement adapté parce que vous avez joué l’incertitude et vous vous mettez en danger.
Et quand vous êtes en sous bois sur des kilomètres, sans point de vue remarquable, à moins d’avoir la cervelle d’un pigeon voyageur, il est hasardeux de compter sur "son sens de l’orientation".
Il faut vivre avec son temps.
Et pour votre information, il y a longtemps que les marins ne naviguent plus au sextant, ils sont passés au GPS 🙂
@Nardino
Lorsqu’on a un doute ou lors d’une bifurcation on peut consulter sa position vis à vis de la trace. On ne randonne pas le nez dedans.
Et en cas de doute sur une trace récupérée, il suffit d’apposer la trace sur un fond de carte pour vérifier l’enregistrement (et jusqu’à présent je n’ai jamais vu d’écart impressionnant)
Merci beaucoup pour vos réponses.
Vos expériences sont très enrichissantes. Depuis quelques temps effectivement, j’embarque toujours une carte papier et des screenshots pour les "au cas où", en attendant de trouver la solution qui me convient le mieux (et d’être un peu plus pénard niveau porte monnaie).
Je vais bientôt tester Iphigénie après un petit tuto pour comprendre toutes ces fonctionnalités, et retenir les essentielles. Je regarderai aussi Openrunner et AlpineQuest.
Pour l’instant, j’admet que l’idée du téléphone "brique" me plaît bien.
Merci encore à vous !
RE !
Un mètre de précision ? Et même moins paraîtrait-il...Moi je veux bien mais faut qu’on m’explique...
Pas plus tard que dimanche j’ai remonté à pieds les Gorges de l’Arly et quand on zoome sur le tracé enregistré c’est pas triste.
Déjà sur la D1212 je vois que j’ai souvent marché soit par en haut dans les falaises de l’autre côté de l’Arly, soit par en haut dans les bois, soit carrément dans l’Arly et que j’ai même traversé les ponts à côté des ponts.
Après sur les sentiers, disons qu’en gros, mais alors vraiment en très gros, j’ai suivi les chemins, mais pratiquement jamais dessus, parfois en passant même dans des ravins, et surtout n’importe où comme si j’avais la danse de St Guy.
Quand à la passerelle du Moulin Ravier, apparemment je l’ai superbement ignorée. J’ai préféré marcher dans le gaz.
En résumé c’est comme si mon machin avait été attaché au cou d’un sanglier et que le bestiolon est parti baguenauder dans la nature.
En fait des résultats qui n’ont rien d’étonnant compte tenu du fonctionnement d’un GPS. Pour la triangulation et la vitesse du signal, j’étais dans des gorges étroites, les versants remontés étaient très raides et c’était dans la forêt, Il faut ajouter à cela 85% d’humidité dans l’air et une pression atm qui variait,,,,
Pour moi avec ces GPS du commerce on peut faire mumuse mais sûrement pas leur confier sa vie.
Personnellement ces zinzins ne me servent qu’à enregistrer des estimations (distance, cœur, dénivelée, kcal, etc.). Pour ce qui est du guidage ou de l’orientation, je ne suis pas encore assez fou. Je préfère mon expérience, ma connaissance du terrain et un certain instinct. Et même une carte.
C est fou la différence d expériences 🙂 j ai suivi une trace proche du gr5 entre St gingolph et ceillac (sans toujours choisir l itinéraire principal), l enregistrement avec openrunner sur l iphone s est avéré remarquablement précis.
La précision d’un GPS est donnée entre 5 et 10 m hormis le système Galileo qui serait de 1m. Dans la plupart des situations c’est sans aucun doute suffisant mais hors sentier quelquefois on peut se faire peur. Çà peut tomber en panne ( d’énergie aussi) et sans repère ou sans carte bonjour l’angoisse. Ce n’est pas le poids d’une carte et d’une boussole ...
c’est un choix.
Oups oubli :
futura-sciences.com/tech/...
Merci pour tous vos retours !
En prenant le temps, j’ai testé plusieurs pistes, et pour l’instant Openrunner me convient plutôt bien ! En couplant avec une étude du terrain et quelques prints de carte. C’est déjà beaucoup moins de complications, et gérer l’itinéraire comme l’explo est bien plus chouette.
Comme dit plus haut, il faut vivre avec son temps, cela dit il faut avant d’utiliser le GPS il faut savoir utiliser une boussole et lire correctement une carte (y a plus qu’a chercher sur internent ; formation tuto etc)
il faut toujours avoir pour ses sorties en fond de sac : la boussole et la carte de l’endroit de la sortie et en complément (si l’on souhaite) le GPS avec un jeu de piles en plus ( surtout par temps froid ou en altitude).
Le GPS c’est une sacrée avancée technologique couplé à un logiciel/site de cartographie comme il en existe pleins ( openrunner, géoportail, mapsource etc) , ceux-ci viennent nous faire gagner beaucoup de temps comme jamais pour planifier, importer/exporter ses images/ses vecteurs et surtout voir les profil de ce que l’on s’apprête à faire , le GPS ça reste un outil de sécurité en cas de besoin pour donner sa position exacte, suivre son tracé par temps de brouillard ou de la neige, même si certains trouvent qu il y a un écart de 1-5m (quand on vient vous récupérer par les airs entre outre les 1-5m (en s’en ...).
De nos jours les GPS sont omniprésents chez les marins pour leur traversées des océans, dans les aéronefs pour traverser les continents et chez les militaires qui reste un outil indispensable.
Posséder un GPS c’est un luxe qu’on peut se permettre de se l’offrir si on a les moyens (quoique il y’en des pas chers et qui font très bien le travail) et surtout après avoir acquis les savoirs pour l’utilisation du couple carte/boussole (la base pour commencer).
Bonjour,
Il y a aussi PlanItineraire pour créer des itinéraires ou des parcours, qui est facile et gratuit. Dénivelés, pentes, Vo2max, Kcal.
planitineraire.fr
A+
Bonjour Fred. Tu es sur que c est adapté à la rando ce que tu propose ?
Bonsoir, depuis plusieurs années, j’utilise IGN Rando quand je trace mes parcours et depuis peu AltitudeRando quand je pars d’un itinéraire existant sur le site. Sur mon tel la précision est très bonne (Genre jamais plus de 15m d’écart).
Perso je m’applique à ne pas suivre bêtement la trace, en potassant beaucoup mes itinéraires avant de partir et en gardant le gps pour les doutes. C’est un bon compromis.
A mon avis, il doit y avoir des différences de précision suivant le modele de tel utilisé (?)
Par contre, j’ai été "élevé à la carte" ca doit aider ...