Album photo - Sortie du 21 mars 2018 - Le Hohneck (1363m) et six lacs vosgiens

Depuis le parking à l’entrée de Mittlach, on aperçoit déjà le sommet tout blanc du Rothenbachkopf (1316m), entre le Herrenberg (1199m) à gauche et le Seeberg (882m) à droite.

Zoom sur le Rothenbachkopf. Quel bel air de sommet alpin ! C’est vrai en toute saison, mais encore plus en hiver, lorsqu’il est bien blanchi comme ça. Le voir ainsi est la principale raison de ma venue ici.

Je suis allé à gauche (direction le Kastelberg, Koepflé et le GR531) et je prévoyais de revenir par la droite au retour (Wormsa, Fischboedle, Schiessrothried). Mais finalement, je suis revenu par la gauche ...

Cheminement dans Mittlach, le long du ruisseau de la Kolbenfecht. Mittlach est un village très mignon. Et ce jour-là il était très en beauté (neige, herbe verte, soleil et ciel bleu).

Cheminement dans Mittlach, le long du ruisseau de la Kolbenfecht. Regard en arrière vers l’Église du village.

Toujours en remontant la rue Erbersch dans Mittlach, un petit zoom sur le Rothenbachkopf. La rando avait à peine commencé et j’étais déjà comblé par la vue sur le Rothenbachkopf.

Peu après avoir quitté la rue Erbersch, sur le Chemin du Koepflé (anciennement Chemin du Kastelberg), regard sur le Herrenberg, le Rothenbachkopf et le Seeberg. Mittlach est vraiment bien situé !

Vue sur le Herrenberg, qui domine Mittlach au sud-ouest.

Sur le Sentier du Kastelberg qui longe un ruisseau sans nom, les températures négatives m’ont offert de belles sculptures de glace : j’imagine un pis de vache en bas à gauche et un pouce en bas à droite.

J’ai un petit coup de cœur pour cette photo prise au début du Sentier du Kastelberg. On y voit le Herrenberg à gauche et le Rothenbachkopf au fond à droite.

Toujours le ruisseau qui longe le Sentier du Kastelberg. Les stalactites au soleil étaient en train de fondre.

Un peigne ?

Cheminement sur le Sentier du Kastelberg. Malgré les feuillus qui étaient encore tout dénudés et un peu tristes, j’ai pu profiter de belles couleurs grâce à la mousse verte, à la neige, au soleil et au ciel bleu.

De l’eau, des glaçons, de la mousse et de la poudre ...

Cheminement sur le Sentier du Kastelberg. Les rochers moussus apportent une belle ambiance.

À la faveur d’une portion hors forêt, la face Est du Rothenbachkopf a refait une superbe apparition, en habits blancs. J’étais aux anges ! On peut voir de belles corniches et 2 petites coulées de neige.

En zoomant encore plus. Quelle joie de pouvoir contempler un tel spectacle alpin tout en étant dans les Vosges ! Pour l’apprécier au mieux, il faut venir en début de journée, quand le soleil éclaire sa face Est.

Un dernier zoom intermédiaire entre les 2 précédents. Sans aucune hésitation, c’est un de mes sommets vosgiens préférés, si ce n’est mon préféré.

Arrivée au niveau d’un très grand résineux isolé, qui se trouve en contrebas d’un virage en épingle du Sentier du Kastelberg. On le voit de très loin et il offre une très belle vue sur Mittlach et le Schnepf.

Zoom en contrebas vers le joli village de Mittlach, sur son petit plateau, situé dans le vallon de la Kolbenfecht. En bas à droite, on peut voir que le sentier évolue sur des pentes prononcées.

Depuis l’immense résineux, on a une belle vue sur le Schnepfenried, qui domine Mittlach au Sud-Sud-Est. En fait, le nom du sommet est le Schnepfenriedkopf (1258m). Schnepfenried est le nom de la station de ski

Vers l’altitude 800m, la neige a commencé à recouvrir le sol un peu plus uniformément et j’ai commencé à avoir du mal à distinguer nettement la suite du sentier. Mais des murets et des clôtures m’ont bien aidé.

Belles branches enneigées sur fond de ciel bleu.

Jusque-là les raquettes n’étaient d’aucune utilité et je me suis dit qu’elles risquaient encore ne pas servir du tout. Eh bien j’avais bien tort.

A l’altitude 890m, le sentier se termine en débouchant sur une piste. J’ai continué en empruntant la piste vers la gauche (vers le Koepflé). Et au retour, je suis revenu par cette piste mais du côté droit.

Juste après la jonction avec le sentier, la piste fait un virage à angle droit à gauche. Le ruisseau croise la piste au niveau de ce virage à 90°. Ce fut l’occasion d’un nouveau spectacle de glace.

Avant de poursuivre ma progression vers la ferme auberge du Kastelbergwasen, j’ai fait un petit détour en redescendant légèrement vers le lieu-dit Koepflé (860m), où se trouve une maison isolée.

Le lieu-dit Koepflé offre une belle vue dégagée vers le sud et l’est. Ici on voit le Petit Ballon enneigé (au fond à gauche) et le Schnepfenried (à droite), qui domine Mittlach au centre et Mittlach le Haut à droite.

Zoom vers le Petit Ballon, qui m’a laissé un très bon souvenir le 8 février. Il domine le Col du Petit Ballon à gauche et la ferme auberge du Rothenbrunnen en dessous. Au sommet, on voit le relais radioamateur.

Après le petit crochet par le Koepflé, j’ai repris la piste, en quête de la prochaine étape (Kastelbergwasen). Sur la piste, aucune trace de pas humain depuis les dernières chutes de neige.

Jolie congère sur le bord de la piste et nouvelle illustration des pentes prononcées sur la face Sud-Est du Kastelberg.

Sur Géoportail, le chemin de gauche n’apparaît pas sur "Carte topographique IGN". Il n’apparaît que sur "Cartes IGN classiques" échelle 1/4264 ou "Carte IGN". Il est sans issue après 400m. Une pancarte serait bienvenue !

Heureusement, grâce au fond de carte "Carte IGN" que j’avais imprimé et à la boussole, j’ai su que je devais aller à droite et monter plein nord. Belle neige façonnée par le vent et toujours vierge de trace humaine.

Au niveau de ces poteaux électriques, le sentier s’oriente Nord-Ouest, en plein face à la forte pente. La progression devient laborieuse. Je ne vais pas revoir de balisage avant un moment.

Une petite pause photo pour souffler un peu dans l’effort et admirer le beau panorama dans le rétro (Petit Ballon sur la droite). Par la même occasion, ça donne un assez bon aperçu de la pente ...

Puis la pente s’est accrue. Et la neige en surface se défilait sous mes chaussures, si bien qu’à chaque pas, je peinais à ne pas reculer plus que je n’avançais. J’ai donc essayé les raquettes pour voir.

Mais ça n’a guère été mieux avec les raquettes. Elles avaient aussi tendance à glisser vers le bas, emportées par la neige instable de surface. J’ai donc décidé de rejoindre le bois sur la droite.

Magnifique arbre tentaculaire dans le petit bois. Dans ce dernier, la pente était toute aussi prononcée et la progression restait laborieuse. Mais ça allait mieux car je pouvais m’aider des troncs d’arbres.

Et pour faciliter la progression, j’avais renoncé à monter pleine pente vers le NO. Je montais de travers vers le Nord, jusqu’à croiser la piste reliant le Kastelbergwasen et le Lac de Fischboedle. Et voilà !

Grâce à la piste, j’ai pu reprendre la direction du Kastelbergwasen (direction Sud-Ouest). Ici, c’est l’endroit où j’aurais dû rejoindre la piste par le sentier pleine pente. Au fond, on aperçoit le Petit Hohneck.

Et c’est par là que j’aurais dû arriver si je n’avais pas fait mon détour au nord par les bois. Quelqu’un est passé par là à ski et quelqu’un d’autre à pied. Mais aucun regret pour mon choix.

Pour le retour entre le Kastelbergwasen et le Kerbholz, c’est un peu plus haut sur la gauche que je suis passé. Mais ce n’est pas forcément visible. C’est peut-être encore plus haut. Je ne sais pas du tout.

Cheminement tranquille sur la piste du Kastelbergwasen. Zoom sur le Schnepfenried, qui trône sur un large périmètre. On voit les pistes de la station, qui forment un triangle, à la base de deux arêtes.

Et puis à la faveur d’un virage vers le nord, la face Est du Rothenbachkopf est réapparue, mais cette fois à l’ombre (14h45). Mon cher Rothenbachkopf, que vous êtes joli ; que vous me semblez beau !...

Et puis à sa droite, son voisin de Nord s’est montré à son tour aussi : le Rainkopf (1305m). Très belle allure alpine aussi ! Mais avec sa face Nord-Est à l’ombre (forcément).

J’ai passé un agréable moment à contempler ces 2 beaux sommets, avec l’arbre à gauche pour m’aider à minimiser au mieux le contre-jour. Tout au fond à gauche, il y a aussi le Batteriekopf mais il se démarque peu.

Suite du cheminement sur la piste qui mène au Kastelbergwasen par le Sud-Est. C’est par où la suite ? Par là ? OK. Merci monsieur !...

Arrivée sous la ferme auberge du Kastelbergwasen, qui est fermée à cette période. Point culminant de ma rando du jour (1166m).

La ferme auberge du Kastelbergwasen, devant le Rothenbachkopf.

La cheminée de la ferme auberge se trouve entre le Batteriekopf et le Rothenbachkopf. Le Rainkopf vient compléter le trio à droite.

Le Kastelbergwasen devant mon duo favori (Rothenbachkopf et Rainkopf) en contre-jour. La neige brillait bien sur le bord de la route d’accès à la ferme auberge.

Sans le savoir, c’est là que j’allais au-devant de grosses difficultés en prenant ce GR531 pour essayer de rejoindre le Kerbholz !!!

Un dernier regard arrière vers la ferme auberge du Kastelbergwasen. À sa gauche, on peut voir le Col du Rothenbach (1205m), qui sépare le Rothenbachkopf et le Rainkopf. La crête est bien cornichée !

15h38. Et voilà la traversée du dévers enneigé qui commençait ! En regardant en bas à droite, la pente déserte était déjà impressionnante. Au centre, on voit le Burgkoepfle qui domine Mittlach par le Nord.

15h39. En prenant cette photo, je cherchais juste à zoomer vers le Petit Hohneck et la ferme auberge du Schiessroth. Mais je n’avais pas remarqué comme on voyait que le dévers augmentait avant le bois.

15h39. Photo sans zoom. On voit que le bois salvateur était encore loin. Mais le dévers ne me paniquait pas encore. Plutôt que de descendre progressivement comme le GR531, j’ai préféré suivre ces traces de pas qui montaient plutôt.

15h44. C’est là que j’ai réalisé que le dévers était devenu monstrueux (> 60% ?) et que j’ai commencé à paniquer. Pris au piège. Incapable de me retourner. Obligé de suivre ces traces en mode panique/survie !

16h04. Après 20 minutes épouvantables et interminables, où beaucoup de choses se sont bousculées dans ma tête (reverrais-je ma femme et mes filles sain et sauf ???...), ENFIN LA DÉLIVRANCE !!! OUFFFF !...

16h05. Après 20 minutes crispantes sans avoir la tête à prendre de photo, j’ai recommencé à dégainer l’appareil pour immortaliser la fin de cette épreuve. Merci à ces arbres qui ont grandement contribué à mon salut !

16h06. Un repos bien mérité et surtout indispensable pour mes jambes, avec certains muscles au bord des crampes. Je me suis assis sur un replat au pied des troncs précédents. QUELLE JOIE d’être EN VIE !

Dans le bois, les difficultés n’étaient pas terminées, surtout avec mes jambes au bord des crampes. Mais une fois encore, les arbres m’ont bien aidé. Tout au fond en bas, on devine la chaume du Kerbholz.

Voilà ! J’arrivai enfin à la chaume du Kerbholz, à un doigt des crampes. Ce ne fut pas la fin des difficultés et des efforts physiques mais ce fut déjà la FIN DES FRAYEURS et des SENSATIONS FORTES !

La maison isolée du Kerbholz (1073m) est bien entourée de neige, surtout vers la forêt à l’amont. Derrière la toiture, on aperçoit un peu la crête des Spitzkoepfe (1290m).

Depuis la chaume du Kerbholz, vue plein nord en direction du Hohneck (1363m). Mais l’hôtel restaurant du sommet du Hohneck dépasse à peine derrière la crête acérée des Spitzkoepfe.

Zoom sur le Col du Schaefferthal (1228m) à droite et sur la partie aval de la crête des Spitzkoepfe, en bas à gauche. Quelle crête sauvage ! Encore un cadre bien alpin ! Et quelle belle journée (côté ciel ...) !

Toujours depuis la chaume du Kerbholz, zoom sur le seul Col du Schaefferthal. Il est situé au cœur d’un environnement bien sauvage.

Depuis la chaume du Kerbholz, zoom sur l’intégralité de la crête des Spitzkoepfe. On voit un peu mieux le toit de l’hôtel sommital du Hohneck qui dépasse.

Zoom sur l’hôtel sommital du Hohneck et la partie amont des Spitzkoepfe.

Depuis la chaume du Kerbholz, le GR531 continue vers le nord, dans un cadre dangereux et difficile. Il est aussi écrit "DANGER EBOULEMENTS - SENTIER FERME" sur une pancarte jaune ...

Après le Kerbholz, je suis descendu vers l’est par un sentier accidenté, traversant des pierriers enneigés. Pas idéal pour les raquettes. Mais malgré le dévers toujours important, le sentier était bien tracé.

En arrivant à cette piste, j’ai eu 2 choix, menant tous les 2 au Lac de Fischboedle. A gauche par la suite du sentier accidenté ou à droite par une piste reposante. J’ai choisi la piste, qui en plus menait aussi à Mittlach.

Depuis la bifurcation entre le Lac de Fischboedle et Mittlach, belle vue sur le Schnepfenried, dans les dernières lueurs du soleil.

C’est là que j’ai enlevé les raquettes. Elles ont donc bien servi ce jour-là. Il était 17h53. Le soleil devait se coucher moins d’1 heure après. J’ai donc renoncé au Lac de Fischboedle et j’ai pris la direction de Mittlach.

Sur le chemin du retour, sur mes traces de l’aller, le Schnepfenried était en train de capter ses derniers rayons de soleil de la journée.

De retour à Mittlach, quelques minutes après le coucher de soleil, face au Herrenberg et au Rothenbachkopf.

Depuis Mittlach, zoom arrière sur le Rothenbachkopf sous les dernières couleurs rosées du couchant.

Un dernier zoom sur le Rothenbachkopf depuis le parking.

Fond de carte OpenTopoMap, à l’échelle 15 (sur 17). En bleu turquoise ; le parcours que j’avais prévu. En rose : les endroits où je suis passé ailleurs que ce qui était prévu. Désolé si ce n’est pas clair ...

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