Sortie du 26 avril 2014 par michel Le cap Canaille par La Ciotat
Réédition d’une balade effectuée pour la première fois le 28/11/2013. Profitant de la douceur printanière, je retrouve le jardin botanique du Mugel au paroxysme de sa floraison. La visite en famille se poursuit par la petite calanque encaissée de Figuerolles et les environs de la chapelle Notre-Dame-de-la-Garde.
Itinéraire, carte // Fiche topo
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Conditions météo
Un temps idyllique.
Récit de la sortie
Nous sommes à cent lieues du réveil matinal propice aux longues ascensions alpines. Cette fois-ci, « j’ai permis au soleil de se lever plus tôt que moi ! »
Nous laissons au placard tout l’attirail du montagnard et emportons le strict nécessaire : sacs légers, chaussures légères et âmes vagabondes.
La balade en famille
Nous commençons la promenade par le jardin botanique du Mugel. Il va sans dire que la proximité du centre ville et la gratuité de son accès doivent être une aubaine pour les Ciotadens.
Au gré des allées, nous découvrons une grande variété de plantes et d’arbres. Tandis que le regard est captivé par les couleurs chatoyantes des plantes exotiques, des mosaïques de plantes aromatiques dispensent leur fragrance.
La palette de couleur des oiseaux de paradis, le rouge éclatant des callistémons et des érythrines participent au feu d’artifice de la nature !
Ces colorations s’estompent lorsque l’on approche de la bambouseraie. L’endroit devient plus sombre et des poteaux indicateurs nous invitent à suivre les escaliers qui mènent au grand belvédère.
Là-haut, on retrouve la lumière un instant confisquée par les grandes parois abruptes qui enserrent le belvédère. En contrebas de ce dernier, les vagues se fracassent sur un versant sud très austère.
La promenade se poursuit vers la petite calanque de Figuerolles. Pittoresque à souhait, celle-ci vaut le détour !
- Cette fois, je n’irai pas jouer les voltigeurs du côté de l’aiguille du Capucin (aussi appelée Tête de chien par les navigateurs).
Vers la Chapelle de Notre-Dame-de-la-Garde, la vue embrasse l’ensemble d’un site géologique unique en France.
Le rocher brun-ocre forme une grande muraille abrupte surplombant la Méditerranée. On y découvre une falaise côtière rongée par le vent et les embruns. Les éléments ont façonné ce massif rocheux et les étranges sculptures qui se dessinent frappent l’imaginaire. Pics, têtes et gargouilles se détachent du relief pour venir défier le vide.
Les poudingues sont les roches sédimentaires qui composent ces structures, ils forment un conglomérat dont l’aspect rappelle celui des galets d’une rivière. Ce n’est pas sans raisons car ces cailloutis sont les vestiges d’un ancien cours d’eau qui coulait au Turonien.
Après tant d’efforts, nous décidons de nous repaître au petit resto du bord de mer.
Les délicieuses moules-frites qui nous attentent remplaceront avantageusement les traditionnelles barres de céréales et autres repas frugaux de nos habituelles ascensions alpines.
Photos
Auteur : michel
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