Sortie du 7 janvier 2014 par BA42 D’Andrézieux-Bouthéon à Saint-Just-sur-Loire et au barrage de Grangent par les sentiers des bords de Loire
Faute de neige, le VTT est de sortie.
Itinéraire, carte // Fiche topo
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Conditions météo
Beau temps avec quelques voiles nuageux.
Récit de la sortie
Les températures sont douces, trop douces. Plus de neige dans le Pilat, ni dans les monts du Forez.
Des passages boueux encombrent les chemins qui sont glissants. Le VTT va me permettre de prendre un peu de hauteur par rapport à cette boue.
Une petite sortie le long de la Loire qui est gonflée par les pluies.
Un monsieur me parle du "Mât des Crues" implanté près du confluent entre la Loire et le Bonson. Je ne l’avais jamais vu. Le chemin passe à côté mais les plaquettes sont lisibles dans l’autre sens. C’est impressionnant ! Étrangement, la crue la plus importante date de 1907. En aval, à l’Ecopôle, la plus importante est celle de 1846.
Très vite, je retire le bonnet, les gants, le blouson. Incroyable. Cette douceur perdure depuis un mois ou plus.
Ça et là des fleurettes apparaissent. Des pissenlits, des pâquerettes, des pulmonaires, des violettes.
Magnifique après-midi de "remise en jambes". Demain, je ferai un peu de dénivelée.
Photos
Auteur : BA42
Avis et commentaires
Merci Alain pour tes compléments.
Avec une Loire à 350 m d’altitude, tu as effectivement pris une bonne marge...!
Bonjour François
Je ne sais pas vraiment.
Ce qui est certain, c’est que le couvert forestier de la région à notablement progressé. Les cartes routières Michelin indiquent encore de nombreux sommets comme étant des belvédères maintenant recouvert par de grands arbres.
J’ai l’exemple de la ferme des Habiellés qui domine la retenue de Grangent. En arrivant dans la région, j’avais découvert une belle ferme, abandonnées mais dans un état encore correct, dans une vaste clairière et avec un très beau panorama sur le lac. 40 ans plus tard, j’ai eu du mal à retrouver cette ruine perdue dans la forêt. Et il y aurait de nombreux autres exemples.
Il y a aussi les variations climatiques.
Par exemple, à Orléans, les grandes crues de la Loire sont, de la moins à la plus sévère : 1826, 1846, 1866, 1856. Ce qui est différent du Mas des Crues de la photo.
Perso : après avoir vu la crue de 1980, les caravanes sautaient par les vannes ouvertes du barrage de Grangent, j’ai choisi d’habiter à 650 m d’altitude, dans un petit village perché...
a+
alain
PS : en relisant la sortie, je m’aperçois qu’en 2014, l’anomalie climatique était plus précoce que cette année 2024.
Bonsoir BA42,
Je note que plus on remonte dans le temps, plus les crues étaient hautes. Cette loi est presque parfaite... mais pas tout à fait.
Mais pourquoi, d’après toi, est-ce que les crues actuelles sont moins sévères ?
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