Sortie du 14 novembre 2024 par Bruno Pointe de Véret (2122m), Tête de Véret (2309m) et Les Grands Vans (2208m) par Vernant

Par rapport au topo, j’ai pris quelques libertés, indiquées au cours du récit

7h45, je pars, le plafond nuageux est haut mais pas trop d’inquiétude, l’altitude de cette rando sera bien suffisante pour profiter du soleil.
8h15 au parking, je monte la piste entre l’auberge de Vernant et la gare de départ du télésiège.
C’est un peu différent du topo qui part sur la droite.
L’ambiance est froide limite glaciale, j’apprécie la doudoune, et les gants que j’ai mis dans le sac juste avant de partir.
Le sol est bien gelé, le froid et la première montée me coupent un peu le souffle. J’atteins rapidement le lac de Vernant. En l’absence de soleil, ses eaux calmes paraissent bien noires.

Là, j’hésite, bifurquer à gauche pour rejoindre la piste qui va bientôt prendre le soleil, ou partir à droite sur le sentier qui monte au col de Véret. Comme sur le topo. Mais cette option est toute à l’ombre et encore recouverte d’une petite couche de neige.
Finalement j’opte pour cette 2^e solution. Étonnamment, plus de 2 jours après la chute de neige, celle-ci n’est même pas transformée !
Peu avant le col, j’ai la chance de voir 2 chamois traverser le sentier pour rapidement se diriger sous la pointe de Véret. Trop loin pour les photographier. Ils étaient postés sous la crête et m’ont repéré sur le sentier.
Au col, je suis accueilli par le soleil qui me réchauffe un peu malgré la bise qui est toujours bien présente.

La crête qui mène aux Grand Vans semble bien dégagée, et c’est bien la partie la plus sympa de cette rando.
Du coup je ne vais pas suivre le topo qui passe en contrebas par la retenue collinaire.
Au gré du cheminement, je peux admirer la mer de nuages qui pénètre loin dans les vallées de l’Arve et du Giffre et tous les plus hauts sommets qui en émergent.

Passé sous la gare d’arrivée du télésiège, je rejoins le col des Grand Vans. J’ai envie de voir si quelques chamois ne paissent pas tranquillement sur les Lanches Fleuries, comme c’est parfois le cas. Il m’est arrivé de compter plus d’une vingtaine de femelles avec leurs petits.
Donc, je m’engage sur le sentier qui descend dans la combe de Gers.
De là, il est possible de les observer sans les déranger. Ils ne se sentent pas menacés ayant tout loisir de s’échapper vers les frêtes de Gers.
Un petit coup de jumelles de temps en temps, dommage, ils ne sont pas là.
Je ne vais pas redescendre tout de suite pour autant. Je remonte à travers la pente d’herbe, parsemée de petites tâches de neige, pour reprendre la piste et monter à la tête de Véret. Peut-être les verrai-je vers Balacha ou la tête Pelouse sait-on jamais. Bon, toujours rien, je me console avec la vue magnifique du Haut Giffre aux Aravis en passant par la chaîne du Mont Blanc, le tout sous un soleil radieux.

Une courte pause pour profiter de la tranquillité dans une relative douceur, un peu abrité du vent. Quelques photos avant d’entamer la descente par la piste.
Là aussi je prends quelques libertés par rapport au topo car la descente sur cette piste n’est pas des plus intéressantes.
Donc, peu après le col, je coupe sur la droite sur une petite sente qui longe l’à-pic au-dessus des Lanches Fleuries, sait-on jamais, un dernier regard, toujours rien. Je passe sous la gare du télésiège et rejoins la piste un peu plus loin.
Plus loin, je coupe de nouveau sur la gauche après le pylône de la ligne électrique, passe les barrières, continue jusqu’au canon à neige et bifurque sur la gauche pour descendre droit vers le lac.

12h retour au parking.
Encore une belle matinée de montagne.