Sortie du 14 septembre 2024 par vermatoiz Du Pas de la Ville au Pas de Berrièves par la baraque du Veymont

Partis pour faire le Grand Veymont, nous montons directement au Pas de la Ville sans passer par la Baraque du Veymont.

Il y avait bien un peu de vent au départ, déjà sur le parking nous nous sommes bien habillés, mais en arrivant Sous le Pas de la ville, les rafales étaient de plus en plus fortes, et surtout, de grosses nuées noires bâchaient les sommets, et le Grand Veymont était dans le brouillard complet !

Du coup nous n’avons pas hésité longtemps, pour le sommet nous reviendrons, et nous reconvertissons l’ascension en circuit, direction le Pas de Berrièves....
La neige a fait son apparition, les pentes nord et les sommets sont poudrés mais à peine, juste pour faire joli....

Le sentier de traversée est en bon état, je craignais un peu de trouver de la neige, mais il n’y a rien à cette altitude et les ravines se passent bien, avec prudence bien sûr, le vide est bien présent à certains endroits....

Mais ce n’est pas le seul souci.... à deux reprise nous avons vu passer un gros parpaing devant notre nez !
C’est plus loin qu’on a compris d’où venait "l’attaque", en voyant une harde de chamois présente au-dessus du sentier, qui "défendait" son territoire (à moins que ce ne soient les Sarrazins, mais leur mur est bien plus loin !).
On a rigolé un peu, vite fait .... et on n’a pas trainé dans le coin !

Arrivés sous Séguret, nous décidons de monter au Pas de Berrièves, histoire de voir si le vent souffle aussi fort là-haut !
Derrière une petite arête nous découvrons une autre harde, de bouquetins cette fois, tranquillement occupés à brouter sous les falaises, et qui nous ignorent royalement....

Le sentier est un peu enneigé, nous prenons garde à ne pas glisser, mais la montée se fera sans problème, dans un froid glacial cependant avec ce vent qui ne faiblit pas.

Au Pas, nous sommes surpris de constater que le vent est nettement moins fort, ça confirme bien que c’est le vent du nord !
Nous ne trainons quand même pas, et après quelques photos nous entamons la descente, prudemment dans la neige, mais sans trainer là non plus car il fait toujours aussi froid.... on ne se croirait jamais à mi-septembre !

Petit arrêt pour revoir nos bouquetins, on en compte pas loin d’une trentaine maintenant répartis sur toute la pente, puis nous retournons sous Séguret pour descendre la Côte Joubert par sa petite crête aérienne.

Nous cherchons un coin pour casser la croûte à l’abri du vent, ce sera sur un talus ensoleillé au bord du chemin, protégé par quelques arbustes, top moumoute !

Après une bonne pause, nous entamons le retour tranquillement, d’abord par la fin du sentier de Côte Joubert, puis par un beau chemin en sous-bois jusqu’au col des Deux, et nous reviendrons à la station par les Petits-Deux, Serre-Monet, les Dolomites et un bout de route jusqu’au parking.

La mousse prise en terrasse au soleil et au pied des pistes pourrait être une mousse de consolation, mais même pas, car si nous n’avons pas fait notre Grand Veymont, nous sommes tout de même très heureux de cette balade qui est magnifique....

Il faudra juste revenir !