Sortie du 11 septembre 2024 Le Mourre Froid (2993m) par les Gourniers
L'ascension du Mourre Froid au départ des Gourniers, comprenant une belle boucle qui traverse son sommet et emprunte un parcours d'arêtes ludiques, nécessitant néanmoins prudence et dextérité.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Ciel voilé très tôt dans la journée dont les nuages, restés bien haut, nous ont permis de bénéficier d’un panorama extrêmement lointain. Température clémente et pas de vent.
Récit de la sortie
Retour au hameau des Gourniers (1477m) accompagné de Ninigazelle et de Dominique, pour une nouvelle rando-alpine dans ce secteur confidentiel situé à cheval entre le Gapençais et l’Embrunnais.
Là, il s’agissait de gravir en traversée le sommet du Mourre Froid, par une longue marche empruntant le superbe vallon de Chargès,
Après avoir passé la jolie chapelle St-Marcellin, nous atteignons ce vallon puis le remontons jusqu’à sa cabane éponyme perchée à 2200 mètres d’altitude.
Nous entamons ensuite le début d’une boucle permettant d’atteindre et de traverser le sommet du Mourre Froid, et ceci par une bonne trace permettant de gravir plusieurs bosses herbeuses.
Au départ, le but était de viser le col de la Montagne Haute par le tracé bleu de ski de randonnée de la carte IGN.
Mais constatant la présence sous ce col, d’un grand pierrier qui nous a semblé instable, nous avons plutôt décidé d’orienter notre itinéraire vers le nord-ouest afin de viser la crête, constatant un terrain bien plus herbeux.
Après avoir remonté plusieurs portions raides, mais débonnaires, nous finissons sur le haut, par un terrain plus rocailleux et plus raide, nous permettant d’atteindre la crête, légèrement à gauche du point coté 2764.
La suite consista à cheminer vers l’est et à vue du Mourre Froid, une arête accidentée, étroite, mais ludique et jamais réellement difficile, nous permettant de rejoindre le col de la Montagne Haute.
De ce col orné d’un cairn et situé sous la montée finale du Mourre Froid (arête ouest), la pente s’accentue fortement, mais une bonne trace est présente et permet de nous orienter plus facilement, notamment lors de certains contournements de ressauts friables.
Nous atteignons notre objectif perché à 2993 mètres d’altitude et orné de son original et emblématique tétraèdre, après 4h40 d’ascension.
Malgré un ciel totalement voilé, et une ambiance un peu sombre, la vue est dégagée et extrêmement précise sur tous les sommets alentours et lointains.
Dévoluy, Ecrins (Ailefroide, Bans, Pelvoux Meije), Queyras (Rochebrune, Font Sancte), Viso, Ubaye, Chambeyron, Estrop, Serre-Ponçon, tout y passe...
Nous descendons par l’arête sud du Mourre Froid, ceci face à l’immense pointe de Serre.
Nous récupérons rapidement une bonne trace afin d’atteindre en contrebas, une nouvelle arête relativement effilée, mais cairnée et où une discrète trace oriente assez régulièrement sa traversée côté Est.
Le but étant d’atteindre le col de la Règue, mais finalement nous basculerons côté ouest, un peu avant ce col, par une descente dans des pierriers instables, permettant de rejoindre le sentier balisé du vallon de Chargès.
Nous entamons la descente de ce sentier très bien marqué et constellé de superbes cairns.
On imagine d’ailleurs, l’effort effectué pour tous les monter, car constitués en majeure partie, d’énormes pierres...
Nous bouclons notre boucle sommitale au niveau de la cabane de Chargès, et entamons alors, le long et fastidieux retour vers le joli hameau des Gourniers que nous rejoindrons, heureux de cet accomplissement montagneux, mais fourbus de tous ces nécessaires efforts physiques que requière la randonnée alpine.
Photos
Auteurs : Agarock , Dominique Réal , ninigazelle
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