Sortie du 3 septembre 2024 par BA42 Les Sept Pins (900m), en boucle par le vallon des Gouttes

Parfois, il m’arrive de tomber du lit, comme c’est le cas ce matin...

Petit déjeuner à 5 h 30, toilette, et en voiture pour le village voisin de Fontanès en espérant voir le lever du soleil. À Saint-Héand, le ciel nocturne est clair, les orages pourraient arriver vers midi.

Fontanès, pour changer un peu. Dans un passé récent nous avons connu plusieurs périodes de "résidence surveillée" occasionnant une saturation de lever de soleil au sommet de la Pierre-de-la Bauche. Mais chut...

Au passage du col du Pin Rond, j’aperçois un grand voile nuageux à l’est. Pour le lever du soleil, c’est raté ! À moins que la petite bande plus claire au-dessus de l’horizon oriental reste dégagée.

Départ de la Place du Plâtre vers 6 h 30, ce n’est plus la nuit noire et la frontale est inutile.

Arrivée au Sept Pins quelques minutes plus tard. La Bande claire à l’horizon se teinte de rose et de rouge. Le lever du soleil devrait être visible, il ne reste plus qu’à patienter dans la douceur presque chaude de l’aube. La Meije est discrètement visible pendant quelques courtes minutes.

7 h, un nuage passe à l’orange, le soleil est donc dessous. Quel dommage, l’astre du jour serait sorti derrière le toit des Alpes.

7 h 07, notre étoile apparait flamboyante, s’élève sur un horizon sanglant et disparait 8 minutes plus tard derrière le voile nuageux.

Je continue vers le Grand Mont, un bien grand nom pour une petite montagne arrondie.

Les fleurs d’onagre sont magnifiques. Elles éclosent au crépuscule et vont se faner avec la chaleur dans environ deux heures, on ne les surnomme pas "Belles de nuit" pour rien. Sur ma gauche, la plaine du Forez et à la fois brumeuse et ensoleillé, avec des banc de brouillards qui stagnent au-dessus du fleuve.

Descente dans le vallon des Gouttes, trois promeneurs passent pendant que j’observe un héron cendré. Il chassait sur l’étang supérieur et je l’ai fait fuir vers un pré où il attend certainement le départ des bipèdes pour se remettre à l’affut. Un canard se contente de gagner la rive opposée pour se dissimuler dans les herbes de la berge

Le soleil revient pendant la remontée, les températures montent. Un champ de maïs, vers la ferme de Carichon est survolé par des hirondelles qui font apprécier leur virtuosité dans des rase-mottes et des virages étourdissants. Les nombreux rapaces ont un vol plus économique... Quoique le vol stationnaire du faucon crécerelle doit demander une belle débauche d’énergie. Quelques ramasseurs de mûres constatent qu’elle sont inhabituellement peu nombreuses.

Nouveau passage par les Sept Pins noyés de soleil et écrasés par la chaleur. Fin de cette courte balade à 9 h 50.