Sortie du 12 août 2024 par BA42 Tour des barrages - Planfoy N°4

En cherchant l'ombre pour fuir la canicule.

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Conditions météo

Chaud !

Récit de la sortie

Encore une journée de beau temps et de températures très chaudes.

Contrairement à la veille, je m’y prends un peu plus tôt pour une balade pas trop longue et pas trop loin de la maison.

Ce sera dans le Pilat avec le Tour des barrages au départ de Planfoy.

J’entame la descente à 8 h 30, il fait déjà 26°C. Descente lente en observant la flore. Fin de la digitale et du millepertuis. Pleine floraison du petit solidage, présence d’épilobe en épi et du séneçon de Fuchs.

Le barrage du Pas de Riot n’est pas à sa côte maximale, il manque environ 3 mètres. Il n’a pratiquement pas plu depuis le 21juillet et cela se ressent, les ruisseaux tributaires ne compensent l’eau rendue à la rivière et les captages.

Traversée de la digue et marche vers l’amont dans l’ombre du versant ouest. Nombreux joggers venus faire un peu d’exercice. Quelques VTT obligent à être attentifs. Les VTTAE, sur le plat, avancent comme des motos, sans le bruit...

Un petit tour par le Ruisseau de la Barbarie où se nichent de petites cascades et une station de balsamine des bois, une jolie impatience sauvage que l’on ne rencontre pas à chaque rando.

Traversée de la passerelle au "bout" du lac, encore quelques plants de balsamine, et retour en adret noyé de soleil. Il ne fait qu’un degré de plus qu’en rive droite, mais le ressenti est étouffant.

Bprès le barrage, descente dans la gorge fraiche et ombragée. Je voulais prendre le sentier inférieur, moins joli, histoire de changer. Le sentier est fermé pour cause de travaux à la vantellerie.

Brrivée au barrage du Gouffre d’Enfer et montée au belvédère. La chaleur est tempérée par une bonne brise. Belle vue sur la via ferrata dans laquelle je compte 16 personnes. Vue désolante sur l’ancien lac, lé végétation n’ayant pas encore repris possession de la gorge.

Petit tour par le promontoire qui surplombe la cascade alimentée par un filet d’eau rendue au Furan.

Passage sous les impressionnants séquoias géants et remontée de la gorge du gouffre d’enfer, passage du chemin en encorbellement en contrebas de la cascade.

Puis, remontée des 241 marches qui permettent d’accéder au sommet du barrage. Passage heureusement pas trop ensoleillé.

En montant, j’entends un grand cri au-dessus de moi. Une jeune fille arrive par la tyrolienne et s’arrête avant la plateforme de réception. Pas assez lourde ! Elle se tracte péniblement sur le câble pour finir son atterrissage. Apparemment, elle ignore qu’il faut se tourner sur le côté et placer une main de chaque côté de la poulie.

Les arrivées vont se succéder. En général, les garçons arrivent sur la plateforme au contraires des filles plus légères. Il faut dire qu’il y a eu des accidents à l’arrivée de cette tyrolienne : genoux et poignets fracturés. La pente a dû être revue, handicapant les petits gabarits.

Je traverse le mur du barrage et vais m’installer un peu plus loin sur un banc à l’ombre. Il est 12 h, l’heure du casse-croûte.

Les arrivées de la tyrolienne se succèdent. Cette via ferrata connait un vrai succès qui ne se dément au cours des années.

Une jeune fille arrive par la tyrolienne, même placé à une centaine de mètres, je reconnais une très jeune fille à sa petite taille. Elle n’arrive évidement pas jusqu’à la plateforme. Mais la pauvre a sa longe de poulie trop longue et elle n’arrive pas à agripper le câble. Elle repart en arrière et s’immobilise au milieu de la traversée. Elle tend les bras pour essayer d’agripper le câble, sans succès.

Le site des barrage est très beau, très connu et très fréquenté. Un petit attroupement se forme au pied de l’aiguille d’arrivée de la tyrolienne, randonneurs, vététistes, farratistes ayant terminés le parcours.

Son compagnon hésite à aller la chercher, ayant peur de la percuter en bout de sa descente. Finalement, il se laisse glisser en se tenant au câble pour se freiner. Il passe ses jambes autour de la jeune fille, la prend en "remorque" et commence à se tracter vers la plateforme.
Mais même si la jeune fille ne pèse que 35 kg, c’est lourd quand il faut se tracter en montant. À quelques mètres de l’arrivée, le jeune homme est épuisé, lâche tout, et le couple repart en arrière pour s’immobiliser au milieu de la traversée.

Cette fois, c’est la jeune fille qui passe ses jambes autour du garçon. Cela leur permet sans doute de régler la poulie.
Chacun se tractant soi-même, il réussissent à revenir jusqu’à la plateforme sous les applaudissements des spectateurs saluant ce sauvetage en plein ciel.

La pause terminée, je prends le chemin qui remonte jusqu’à Planfoy. Bien ombragé, la chaleur est supportable. Sauf les 450 derniers mètres avant le village qui sont terribles.

Retour à 13 h après une balade de 10 km.

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Randonnée réalisée le 12 août

Dernière modification : 14 août 2024

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