Sortie du 11 août 2024 par BA42 Crêt Malherbe (946m) par Saint-Romain-en-Jarez (boucle 12,5km)

Circuits de 21 km vendredi et de 13 samedi, ce dimanche devait être un jour de repos.

Mais en faisant le tour du jardin, le ciel bleu apparait irrésistible et le jour de repos attendra...

En consultant ma pile d’extraits de carte pour improviser une sortie, Saint-Romain apparait comme une évidence. Aller : rien que de la montée. Retour : rien que de la descente.

Départ tardif à 9 h 45, il fait déjà 26°C.

Début de circuit bien ombragé et chaleur supportable. Passage à découvert au niveau du hameau du Jaboulay. C’est le secteur le plus raide de l’ascension, les températures grimpent, le rythme ralentit. Cela va mieux au retour dans la forêt.

Arrivée sur le plateau à la Croix Bicoury, il est 11 h 15. Un peu d’air et un peu d’ombre jusqu’à la Rabinière.

La montée finale au crêt Malherbe est entièrement en espace découvert et un petit vent rafraichissant souffle, il vient pourtant du sud. Au cœur de l’après-midi, il sera brûlant...

Crêt Malherbe à 12 h 10, l’heure du casse-croûte. Un peu déçu car les Alpes ne sont pas visibles, contrairement aux deux jours précédents. Mont du Velay, du Forez et du Pilat son parfaitement visibles malgré la brume. Dans les champs moissonnés, les balles rondes posées sur l’éteule dorée sont très photogéniques.

Début de descente à 13 h, il fait raisonnablement chaud sur le plateau entre Grange Gautier et les Quatre Vents. Un seul souffle, celui du sud, il est encore agréable.

Abandon de l’idée de parcourir le circuit 15 km, celui de 12,5 suffira bien.

Dans la descente par Trinque-Barra, il fait très chaud, versant sud, versant cagnard...

Au col 734, tout s’arrange avec le passage en versant nord-est arboré et ombragé. Le circuit long, lui, reste au sud.

Retour sur la petite route en bas du versant. Il reste 500 mètres en plein soleil. Il fait 36°C et là, le maillot va se tremper.

Retour ruisselant à 15 h.

En conclusion, chaud mais supportable. Je n’ai croisé ni marcheur, ni vététiste. Quelques cyclistes le matin, sur la route. L’après-midi, pas de vélos, quelques rares voitures, des villages traversés déserts.

L’avenir s’annonce brûlant. Mais "business" avant tout...