Sortie du 18 juillet 2024 par Agarock et Pastaga13 Aiguille d’Argentière (3237m) par le vallon de Maurian, le lac et le col du Goléon
Retour dans le secteur du Goléon pour l'ascension engagée de l'aiguille d'Argentière d'où la vue sur les Alpes, et notamment sur la trinité des aiguilles d'Arves, vaut largement les efforts nécessaires pour y monter.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Grand beau.
Récit de la sortie
Retour dans le secteur du Goléon pour l’ascension engagée de l’aiguille d’Argentière d’où la vue sur les Alpes, et notamment sur la trinité des aiguilles d’Arves, vaut largement les efforts nécessaires pour y monter.
Au départ du Plot, la montée classique vers le refuge du Goléon peut être déjà, pour beaucoup, un objectif à lui tout seul.
Petite pause, puis contournement par la rive gauche du lac du Goléon, grâce à une passerelle métallique et flambant neuve, permettant de traverser le déversoir du lac. (en réponse au topo d’Alain qui indiquait qu’elle avait été retirée à partir de 2017)
La suite va se durcir, car la montée vers le col du Goléon est raide, bien raide.
Surtout au début, quand on emprunte la première des trois croupes herbeuses caractéristiques présentées dans le topo de BA42, afin de prendre de la hauteur sur le vallon du Maurian.
Une trace permet néanmoins d’atténuer légèrement la pente, et d’atteindre 200 mètres plus haut le fameux rocher blanc caractéristique, pour la deuxième partie de cette montée infernale.
Le col du Goléon est atteint péniblement, d’abord par les lacets courts, puis qui s’allongent, pour finir sur une trace toute droite et en dévers qui traverse un grand pierriers situé sous la pointe 2965.
L’arrivée au col est salvatrice et propice à une belle pause, car la suite représentée par le cheminement de la crête d’Argentière est engagée et comporte encore 400 mètres de dénivelé.
Contrairement au topo, nous n’avons pas contourné le premier sommet de cette crête, ça passe bien, même si certaines portions sont relativement raides.
Passage en vire obligatoire le long d’une crête bien pourrie, puis, la suite consiste à "faire le dénivelé" vers la pointe 3216.
C’est raide, c’est physique, et il faut escalader quelques dalles constituées de petites ardoises pas forcément très stables.
Arrivés sur cette première antécime, la suite semble maintenant bien plus courte.
Le contournement par la gauche de la deuxième antécime ne pose pas de problème, malgré un passage un peu exposé, puis la brèche atteinte, nous laissons nos sacs afin de nous alléger pour le final qui semble bien engagé.
Nous choisissons l’option n°1 d’Alain (BA42), comprenant le passage en vires et la remontée d’un couloir côté nord.
Un gros névé encore présent côté nord de la brèche ne nous a pas permis de contourner entièrement le ressaut sommital par la droite et par le bas.
Nous avons donc dû enjamber un peu plus haut, quelques passages exposés pour atteindre le couloir.
Arrivés sur la crête sommitale, et bien, il faut aller chercher le cairn sommital qui pour ne rien faciliter, est situé tout au bout de celle-ci.
Mais il est là pour nous permettre de jouir d’une extraordinaire vue sur les aiguilles d’Arves dont avait été privé l’auteur de ce topo.
Une ascension aventureuse et engagée qui nous aura causé pas mal de stress et une grosse dépense physique, mais également, l’immense souvenir d’un moment épique en montagne, qui forcément, restera longtemps dans nos mémoires
Vidéo du sommet
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