Sortie du 13 juillet 2024 par BA42 Pierre de la Bauche (872m)
Promenade vespérale.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
- Soleil couchant, températures agréables, mais fraiches au sommet
Récit de la sortie
Après une matinée nuageuse et fraiche, les températures deviennent plus agréables en début d’après-midi, quelques éclaircies apparaissent et je m’attèle à un petit travail d’isolation.
Vers 15 h, le ciel se dégage. J’arrête ou je continue ? Après réflexion, j’opte pour la seconde solution et me promet de monter à la Pierre-de-la-Bauche en soirée, les quelques nuages stratosphériques promettant un ciel coloré.
Départ de la maison à 19 h 40 pour effectuer le Circuit des balcons, le coucher du soleil étant prévu pour 21 h 39.
Dès le départ, le soleil me semble bien bas et je vais peut-être devoir envisager un raccourci...
Traversée du village en évitant la place de l’église ; ce soir c’est le bal des pompiers et c’est déjà très bruyant.
Traversée du petit parc arboré, de grands tilleuls dispensent leurs fragrances miellées.
Passage par le plan d’eau immobile qui offre de jolis reflets parfois troublés par un poisson qui s’amuse à faire des ronds. Quelques personnes sont là pour apprécier la quiétude des lieux et aussi un couple de pêcheurs.
Au carrefour de la cote 720, je me rends compte que je suis parti trop tard pour le Circuit des balcons et je prends le raccourci. Je vais manquer l’éventuelle vue sur les Alpes au belvédère des Aliziers. Il me restera celle sur le mont Blanc, juste avant d’atteindre le culmen de la commune.
Le soleil couchant donne une belle lumière et les blés mûrs sont magnifiques.
Au loin, le grand douglas solitaire du chemin de crête apparait, son agonie est visible de loin.
Je dis "solitaire" car lorsque je suis arrivé au village, il était vraiment seul. Puis, un petit frère est arrivé. Hélas, après plusieurs années de sécheresses et de canicules, le "petit" n’a pas survécu et le "grand" se laisse mourir de chagrin...
Un voile nuageux passe, les couleurs s’atténuent quelques minutes avant de flamboyer de nouveau, la lune sera à son premier quartier demain 14 juillet.
J’arrive sous la Pierre-de-la Bauche à 21 h 10. Un pâle mont Blanc rougeoyant apparait. Le soleil est très bas, il va se coucher dans quelques minutes. L’heure du coucher "officielle" de 21 h 39 ne doit pas tenir compte de la proéminence des monts du Forez.
21 h 20, l’astre du jour commence à disparaitre derrière les montagnes, entre Pierre-sur-Haute et les Bois Noirs. Les voiles nuageux commencent à se colorer et moi à me refroidir... Le bonnet et la petite veste sortent du sac...
Descente très lente car il va falloir attendre un bon quart d’heure avant le flamboiement des nuages stratosphériques.
Je croise une petite famille, il vont sur les hauteurs pour observer les feux d’artifice des alentours. Je n’y ai pas pensé et je n’ai pas pris le trépied. C’est beau la jeunesse ! Ils sont en shorts et petits maillots. Moi, avec une petite polaire, veste, pantalon long et bonnet, je n’ai pas chaud du tout...
À la cote 842, Belledonne et Grandes Rousses ne sont pas visibles, déjà avalés par la nuit. Le grand douglas à encore quelques aiguilles vertes. Le temps pluvieux lui aurait-il apporté un peu de sursis ? Cependant, l’issue fatale ne fait aucun doute...
Le crépuscule bascule peu à peu vers la nuit et je sors la frontale en abordant un chemin caillouteux.
Quelques petits détours pour éviter de marcher sur les petites routes. En semaine, pas de problème, un samedi soir, il vaut mieux éviter...
Passage par le belvédère de la "Madone". Quelques personnes sont là pour observer les nombreux feux d’artifice des alentours.
Le décalage entre lumière et son est toujours amusant si on essaye d’évaluer la distance.
Je ne reste pas longtemps. Ces feux me font penser à ces dictateurs lointains, pour l’instant, qui ont pour dessein d’établir un nouvel ordre mondial dans lequel la liberté individuelle ne serait plus qu’un souvenir d’un autre temps.
De la "Madone", la descente passe par la place du village. C’est la fête ! La sono est assourdissante, je fuis au plus vite... Les pompiers respectent-ils les normes ?
Passé le centre du bourg, c’est plus calme, il fait moins froid qu’au sommet, les lampadaires sont éteints et je ressorts la frontale. Histoire de ne pas marcher dans une...
Fin de cette balade de 10 km à 23 h.
Photos
Auteur : BA42