Sortie du 1er mars 2024 par BA42 Circuit de Gourny

Un peu de fièvre ce matin, nez qui coule, éternuements, toux, plus de voix : ce n’est pas la grande forme. Hier, je me suis trainé : 12 km en 4 h 30.

Ce jour, le ciel va se dégager et c’est le premier jour de fermeture de la chasse. Cela m’embête de manquer le retour à la nature sans ces psychopathes. Et il faut profiter du soleil, la neige est annoncée pour dimanche.

Et puis l’optimisme revient avec même une certaine euphorie, sans être "speed". Aurais-je forcé la dose du sirop à la codéine ?

Départ tardif à 13 h 45 de Saint-Bonnet-les-Oules et remontée de la belle Combe de Gourny. Bien exposée les fleurettes sont nombreuses. Quelques moutons dans un pré donnent une touche bucolique. Ce pré est le moins vert de tous, il est déjà tondu au plus ras.

Au hameau éponyme, rencontre avec quatre brebis qui ne sont pas de la même race que celles du pré et viennent donc d’ailleurs. Je pense à L’aventure c’est l’aventure ou à La grande évasion, celle avec Steve McQueen, pas celle avec Bogey dont le titre est une métaphore comparable au Grand sommeil. Elle me précèdent sur cinq-cents mètres. Je m’arrête, elles s’arrêtent aussi, je repars, elles repartent. À la route nommée Chemin de la Bourgiat, je fais attention qu’elles ne traversent pas devant un véhicule. À la première maison, le portail est ouvert et elles rentrent. Il y a une pelouse qui demande à être tondue...

Les belles et rares ornithogales ne sont pas encore fleuries, il faudra attendre environ deux semaines.

Descente dans le Malval. Un peu trop encaissé, il y a peu de fleurettes, et beaucoup à la boue... Ce val est vraiment mauvais...

Je dépasse Pragrand pour monter un peu plus loin et atteindre plus directement l’Étang Picard. Cette petite nappe tranquille est encore en partie au soleil, les jours rallongent, nous sommes à trois semaines de l’équinoxe... Pas de canards ce jour.

J’entends deux coups de fusil. J’avais oublié que la chasse au sanglier ferme le 31 mars.

Remontée du Chemin du Belvédère jusqu’au hameau de Bénière. Belle vue en effet sur la plaine et ses zones industrielles.

Passage par le ravin de Gourny, en aval de la combe homonyme. Ravin encaissé et sombre seulement léché par le soleil déclinant et dépourvu de fleurettes. Elles sortiront vers la fin mars.

Retour à 16 h 45, après une balade de 11,5 km. C’est bien plus rapide que la veille. L’effet codéine ?