Sortie du 13 février 2024 par BA42 Circuits des Clochers foréziens

Poussée anticyclonique ce mardi 13 février.
Départ de Gumières à 11 h 45, une fois les derniers brouillards évacués.

Après le Chier du Faut, je rate le chemin qui passe par Chazelles-sur-Lavieu. Et comme je ne suis pas passé par le centre de Gumières, il n’y aura donc pas de clochers sur mon parcours du Circuit des Clochers foréziens...

Au loin, à l’est les Alpes sont discrètement visibles parmi les dernières nuées qui planent au-dessus des monts du Lyonnais.

Passage sous le château de Lapierre et, à l’entrée du hameau de Vanel, j’entame la montée forestière qui mène au hameau de Fortunières.

Dans la forêt, j’escalade un petit chaos rocheux, un "chier" comme on l’écrit et "cher" comme on le prononce. Certains comportent des pierres à cupules. Pas celui-ci. En revanche, je découvre un abri de chevreuil avec des crottes qui me semblent fraiches. N’étant pas un naturaliste, je n’en ai pas ramassé pour vérifier. Mon amour de la nature a des limites...

13h, j’atteins Fortunière et sa table d’orientation qui donne sur un rideau arboré occultant la vue vers les Alpes. La table de piquenique est à l’ombre. Appréciable en été...

Pour le panorama, il faut monter plus haut, au-dessus de l’Acr’Oforez, vers 1090 mètres d’altitude.

13 h 10, l’heure du casse-croûte, des troncs coupés vont me permettre de m’asseoir au sec. C’est le moment que choisit un nuage pour se mettre devant le soleil, m’obligeant à mettre la polaire.
Le nuage se dissipe sur sa périphérie et gonfle au centre, donnant une impression de mouvement, mais étant stationnaire. Et puis, au dessert, il se dissipe totalement et je sens la douce chaleur sur mes vêtements au faible albédo.

Passage par l’ancien Café du Roy, point culminant du circuit et descente en direction du ravin de la Mare.

À Plenafeix, je croise un marcheur. Après les salutations d’usage, il m’apprend que tous les sentiers communaux vont être rebalisés car des plaquettes sont manquantes. Une bonne choses, les circuits de Gumières sont intéressants.

Au hameau du Curtil, j’entends la Mare qui gronde et je préfère prendre la variante qui évite le gué.

Arrivé à la bifurcation de jonction, je fais l’aller-retour jusqu’au gué et à la cascade du Saut du Diable. Beaucoup d’eau en effet et gué infranchissable pieds au sec. Il y a bien quelques branches humides... du genre "casse-gueule"...
Bien alimentée, la petite cascade est très jolie. Certes, ce n’est pas le Salto Ángel... Comme de nombreuses cascades, elle porte le nom de Saut du Diable.

Petite variante finale passant par un sentier plus aéré et moins boueux.

Retour au village à 16 h, après une balade de 11 km. Pas très rapide aujourd’hui...