Sortie du 4 février 2024 par BA42 Roche Gourgon (1420m) et Grande Pierre Bazanne (1394m)

Ce matin, dans mon village, brouillard dense et températures de 1°C.
La webcam de Bard (810 m) hésite entre soleil et brouillard, mais toutes celles situées au-dessus de 1000m sont ensoleillées.

Un dimanche, il y aura du monde dans le Pilat. Va pour les monts du Forez.

Sur la route, je sors du brouillard à 850 mètres d’altitude, un peu avant Lérigneux.

Départ du col de Baracuchet un peu avant 11 h pour une balade que j’effectue chaque hiver avec des raquettes. Ce jour, l’ambiance est printanière avec une belle inversion de températures. Randonneurs Montbrisonnais fuyant le brouillard tenace depuis la veille, VTTistes sont venus sur le plateau. Environ 20 personnes croisées ce jour. On est loin de la foule du Pilat.

Je croise un couple avec des trottinettes électriques.

• Bonjour, ce n’est pas trop dur ?
• Non, c’est impeccable ! (Grand sourire)...

Contrairement à mon habitude, je vais passer par Roche Gourgon en premier pour prendre ma pause casse-croûte au sommet que j’atteins vers 12 h 45. Petit vent de nord dont il est facile de s’abriter, mais je sors le pull et le bonnet, c’est l’hiver et l’altitude est de 1420 mètres. Plusieurs personnes vont arriver.

Les chemins sont parfois glissants en raison de glace sous une fine pellicule de dégel.

Les lointains sont très brumeux, le Pilat se distingue à peine, les Alpes sont invisibles. Quel contraste avec la luminosité de la veille !
Toute la pleine du Forez est noyée sous une mer de nuages que la brume ne rend pas très nette.

Beaucoup de boue et plusieurs bourbiers dans le bois. Les bûcherons sont passés par là, la plantation arrive à maturité...

Grande Pierre Bazanne à 14 h 20. J’arrive à distinguer le sommet du mont Blanc. L’APN ne captera qu’un tâche blanche à peine perceptible...

Retour au parking à 15 h 30, après une balade ensoleillée de 15 km.

Sur la route, je "rentre" dans le brouillard à 770 mètres d’altitude. Le thermomètre perd 10°c, c’est gris, c’est sombre, c’est déprimant...