Sortie du 13 janvier 2024 par BA42 Crêt de Chaussitre (1245m), par les Trois Croix (col du Grand Bois) et Valadon

Cette fois, le soleil devrait faire son apparition sur les monts du Lyonnais. Mais je préfère assurer en allant dans le Pilat.

Au pied de mon village, dans la zone urbaine, à deux pas de la ville, un panneau "Attention chasse !" me surprend. La Route est très fréquentée. Une balle perdue ne le serait pas pour tout le monde...

Départ du parking des Trois Croix à 10 h 45. Il restait deux places pour se garer, les stéphanois vont sortir ce samedi...

Ce jour, pas de semelles de plomb, j’ai pris mes bottines de neige.

Traversée frisquette du Bois Frison et retour au soleil du côté de Prélager.

Après le hameau de Prélager, j’abandonne le sentier habituel pour descendre vers les étangs. Le sentier est tracé mais j’enfonce un peu, pas suffisamment pour regretter mes raquettes...

Sept des étangs sont gelés. Le grand étang était le plus beau, entièrement au soleil qui faisait scintiller les cristaux de givres le recouvrant et qui ne sont pas captés par l’APN.

Je dépasse les Ollagnières et vire à droite au hameau du Creux pour les cent derniers mètres d’ascension.

Avant le bois, je tourne à gauche pour monter dans la prairie enneigée alors que les Alpes apparaissent peu à peu dans mon rétro.

Montée courte mais rude. La trace est bonne mais il fait chaud.

Pause casse-croûte à 13 h 15 sur des rochers dans le pré à l’est de l’antenne, face aux Alpes, bien plus nettes que la veille. Il fait relativement chaud et la végétation se décharge de sa neige.

Un couple est entré dans le pré pour admirer le panorama invisible du chemin.
Après les salutations habituelles, le M. me demande : "Vous n’étiez pas au crêt de la Perdrix hier ? C’est vous qui nous avez détaillé le panorama ?"
Et en effet...

Je vais ensuite à la table d’orientation. Le plateau des Saint-Genest-Malifaux est très brumeux. La nappe de brouillard vient seulement de ses dissiper. Cantal, Cézalier, monts Dore sont enneigés et visibles. Une nappe de brume recouvre les monts du Lyonnais, le Signal des Saint-André, les crêts Malherbe et des Courtines sortent leur tête de la brume épaisse.

Le mont Boussuivre émerge comme une île. À sa droite, des mirages donnent l’impression de l’existence de montagnes tabulaires. Aux jumelles, des sapins semblent démesurés, à faire pâlir le séquoia Hyperion lui-même...

Retour par la Carrière. le chemin, en versant nord reste frais et il ne "pleut" pas trop sous les arbres encore féeriquement givrés.

Après Prélager, le retour se fait en sens inverse de l’aller. Beaucoup de monde dans le Bois Frison. Un peu de "pluie" aussi.

Fin de cette belle balade de 13 km à 15 h 45.