Sortie du 18 novembre 2023 par Olif25 Mont de l’Herba (1303m) par les Hôpitaux-Vieux

L’idée première de cette sortie automnale était donc de partir à la recherche de l’une des premières neiges sur le massif du Jura et qui était supposée avoir blanchi le sol des Fourgs, d’après les informations matinales récoltées sur le marché de Pontarlier, en même temps que les dernières pommes de terre et carottes de ce maraîcher bourri (gentilé des habitants du village des Fourgs).

En route pour le Toit du Doubs, donc, en tout début d’après-midi. À 1100 mètres, le sol avait verdi à nouveau. Départ du Parking des Rangs, sous un ciel changeant, mais suffisamment lumineux et sans précipitations. Direction la Chapelle du Tourillot, en suivant le chemin empierré qui longe sur la droite les pistes de la petite station familiale du Haut-Doubs. Après avoir profité du panorama sur le village-rue des Fourgs, il faut reprendre la direction du Crêt du Vourbey en suivant le balisage raquettes, qui longe le chemin tout en restant dans le champ, désormais délaissé par les montbéliardes qui y paissent habituellement. Une fois la route récupérée, on l’abandonne presque illico, pour une courte portion libre de tout balisage, mais particulièrement évidente, pour arriver au pied de la face Nord du Crêt du Vourbey, une courte et raide montée dans l’herbe, très facile à négocier en empruntant les traces transversales laissées par les vaches. Les sommets de la haute chaîne versant suisse font leur apparition, ainsi que le Mont de l’Herba, que l’on devine légèrement blanchi. Pour fouler un blanc tapis, il faudra donc s’y rendre.

La descente de la face Sud du Vourbey se fait gentiment, via une trace bien marquée qui suit la crête et débouche sur une route, près de la bifurcation avec le GR145, que l’on emprunte sur la gauche, comme décrit dans le topo initial. Cette portion est tracée pour le ski nordique quand la neige est là, mais il sera possible de la longer sans dommage pour la piste, en passant suffisamment au large.

La suite de l’itinéraire continue d’emprunter les pistes de ski, d’abord vers la droite dans le champ sur une centaine de mètres, puis en bifurquant à gauche dans le bois vers la Combe du Voirnon (variante par rapport au topo de référence).

La route, empierrée puis asphaltée (et tracée pour le ski quand elle est enneigée), conduit vers le chalet d’alpage de la Combe, qui regarde vers les Hôpitaux-Vieux. Juste avant d’arriver au chalet, la route bifurque en faisant une épingle à 160°. C’est la longue et rude montée (surtout à skis !) de l’Herba, qui mène sur le plateau sommital.

La route continue tout droit jusqu’aux Granges Derniers, mais on bifurquera juste avant pour suivre la trace bien marquée dans le champ, passer devant la Grange Bonjour et arriver au Chalet du Mont de l’Herba. Le triangle géodésique sommital placé à la cote 1303m est en vue, mais s’y rendre ne présente pas d’autre intérêt que de pouvoir se dire que l’on a passé la barre des 1300 mètres, car il n’est pas particulièrement marquant. Ce n’est pas de là que l’on aura le plus beau panorama. Pour apercevoir les Alpes par temps clair, il faudra redescendre un chouïa et se décaler du côté de la route et du petit bois qui la borde. Le Chalet est par contre occupé l’été par le Père François, fromager suisse qui fabrique sur place le fromage issu du lait du cheptel qui monte avec lui à l’alpage. Sur rendez-vous, on peut assister à la coulée du matin et prendre un bon petit déjeuner fromager juste après.

Nouvelle variante par rapport au topo initial, outre le fait que l’on tourne en sens inverse, on va profiter du balisage nordique en place pour suivre le tracé de la Noire de la Bégaude. Mais, même sans le piquetage, la trace serait évidente. Elle bifurque à gauche dans le champ en descente juste après le Chalet de l’Herba et suit les courbes de terrain, pour pénétrer dans le bois par un chemin de mieux en mieux marqué. Elle part à nouveau sur la gauche, une fois revenu dans une clairière, juste avant une place de stockage de bois. On se trouve bien dans des prés-bois, caractéristiques des paysages jurassiens d’altitude.

Un bois, une clairière, un bois herbeux, un pré arboré, un arbre isolé dans le champ, avec toujours une trace évidente et des passages aménagés pour franchir les clôtures, jusqu’au muret frontière, que l’on ne franchira pas à moins d’avoir quelques économies à déposer sur un compte en Suisse.

En restant côté français, on profitera de la large trace balisée pour la piste noire, qui s’éloigne progressivement du muret, et on obliquera à droite au bout d’un petit kilomètre pour descendre dans le champ, dès que l’on apercevra au loin la ferme de la Bégaude et un petit chalet sans nom (à ma connaissance) qui se trouve juste en dessous de la piste.

Récupérer alors le chemin qui mène jusqu’à la Beuffarde, puis déboucher sur la route asphaltée C7, que l’on prendra, non pas sur la droite comme dans le topo initial, mais en partant à gauche. On se trouve de nouveau sur une piste nordique tracée en hiver. Après 500 mètres, on bifurquera à droite pour emprunter la piste du Grand Bois, qui permet de couper la large boucle formée par la C7, que l’on traversera quand on la croisera, pour partir sur le chemin forestier juste en face.

Une fois sorti du bois, on arrive dans le vaste champ qui domine le site de La Coupe, point de départ des activités nordiques des Fourgs. Une trace VTT traverse le champ, mais il faudra la quitter rapidement à la barrière pour partir à gauche et arriver vers le Parking de la Coupe, que l’on longera, avant de passer au-dessus des terrains de foot, puis du Snabeudzi, bar-restaurant au pied des pistes de descente des Rangs, pour finir par revenir au Parking où se trouve la voiture.

Distance effectuée : 14km
Difficulté : aucune
D+ : 327m
Durée : 3h30
Altitude max : 1265m
Altitude mini : 1099m
Altitude de départ : 1123m

N.B. : cet itinéraire emprunte donc des portions pédestres, des portions pour raquettes, des portions de ski nordique, des portions balisées VTT et quelques portions non balisées. Selon la saison, on s’appliquera donc à ne pas gêner, ni empiéter sur les autres pratiques. En dehors du balisage hivernal, retiré à la belle saison, la trace reste néanmoins évidente.