Sortie du 22 octobre 2023 par Jicépé Mont de la Coche (2070m) et Tré le Molard (2035m) en boucle par Rière-Bellevaux

Départ de la vallée du Nant Fourchu, au Pont de l’Étang : il n’y a plus de pancarte indiquant Rière-Bellevaux, simplement des panneaux directionnels indiquant "Le Gué".
Après avoir rejoint le hameau de Rière-Bellevaux où ont poussé les panneaux photovoltaïques, la rude montée en forêt permet de prendre de l’altitude. La bifurcation vers les Furets est assez évidente et les traces ne se perdent que dans les prairies, pour être retrouvées facilement à leur extrémité.

Des Furets, un bon chemin rejoint au Chargieu la route pastorale venant de Jarsy. Je monte par la route et fait le détour à la Croix d’Allant, déjà visitée en raquettes l’hiver. La poursuite vers le Plan de la Limace est tranquille avant d’attaquer la crête montant sous Tré le Molard : le sentier rejoint désormais plus tôt la crête, délaissant l’ancien passage plus exposé sous le Passage de Plan Molard, au prix d’une petite redescente.

La montée de la crête est rude et assez pénible car particulièrement grasse ; les bâtons aident bien. La vue se dégage progressivement et le passage exposé demande un peu d’attention mais il est assez sec. Le Mont Blanc et l’intérieur des Bauges se dévoilent au Col, avant une dernière rude montée au sommet du Mont de la Coche, où le passage dans l’herbe accroche bien et permet d’éviter la glaise du sentier.

Des nuages vont et viennent contre plusieurs montagnes, mais les vues sont généralement très dégagées et étendues : Mont Blanc, Beaufortain, Mont Pourri et Vanoise, Aiguilles d’Arve et Écrins (dans l’échancrure entre Pécloz et Arménaz), Belledonne et grande Rousse, et bien sur les Préalpes : Vercors, Chartreuse, Bauges et Bornes-Aravis.
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J’évite de redescendre par les sentiers glissants et bascule côté Orgeval pour une descente plus longue mais sèche, avec quelques éboulis à traverser et une harde de chamois qui s’échappe au-dessus de moi, faisant tomber pas mal de cailloux !

Je ne suis pas le topo qui plonge dans des pentes raides qui pourraient être glissantes le long d’un torrent, mais je choisis comme d’autres topos, de rester de niveau pour traverser vers Banc Ferrand jusqu’au pied de l’Arcalod, avant de descendre sur les Chalets d’Orgeval. Ils semblent désertés, mais le potager est encore bien garni et un troupeau de chèvres tinte sur les pentes.

Le retour de l’alpage d’Orgeval est plus calme, mais la descente dans la forêt de Coutarse, face au Pécloz et ses "rails", est longue, d’autant plus qu’elle se prolonge par une section de route pour retrouver la voiture laissée plus bas.