Sortie du 13 août 2023 par Peyuko Sommet de Prelles (2952m) - Pointe des Estaris (3086m) - Roc Diolon (3071m) par les Lacs d’Orcières

Pour le départ, je suis plutôt l’itinéraire de Cyril et j’atteins le Sommet Drouvet en 1h30 environ. Ce n’est clairement pas la plus belle partie de la rando avec les installations de la station mais je savais à quoi m’attendre et au moins, je suis seul jusqu’à rejoindre le haut du téléférique.

Je quitte rapidement le sentier balisé et très fréquenté pour monter vers le Roc des Hommes, puis la Pointe des Pisses. Ça devient sauvage et je suis immédiatement plongé dans une ambiance plus amène.

En face, au sud-est, j’ai une vue plongeante sur les Pélissons... impossible d’imaginer d’ici que cette montagne à vaches, en apparence, cache un itinéraire d’arête engagé !

La crête vers le Sommet de Prelles est entrecoupée de quelques ressauts à descendre prudemment. Au col des Pisses, le petit lac Surat apparait, lové dans son vallon quelques 600m plus bas.

Au sommet de Prelles, la vue sur la Pointe des Estaris, avec son élégante forme pyramidale, et les lacs turquoises en contrebas est splendide. Vers le nord, un panorama grandiose, avec de nombreux sommets emblématiques des Écrins : Olan, Aiguille de Morges, Sirac, Ailefroide, Pic Sans Nom, Pelvoux (salut Mick, Cyril et Didier !)...

Parvenu au col de Prelles, l’arête de la Pointe des Estaris intimide mais finalement, en basculant un peu versant nord (cairns), ça passe en mettant à peine les mains. Un petit groupe de bouquetins m’accueille sous le sommet, que j’atteins moins de 3h30 après mon départ.

La suite vers le point 3081 est une belle succession de ressauts à franchir ou à contourner. Sur cette portion d’arête, la pente en versant sud forme des sortes de rampes qui glissent tout droit vers le lac des Estaris... mais mieux vaut éviter un plongeon dans l’immédiat !

Enfin, la traversée d’arête entre le point 2920 et le col de Fressinières est tout aussi belle qu’inutile. On peut en effet l’éviter facilement en basculant à l’est mais pour qui aime ce genre de terrain, essayer de rester au plus près du fil peut s’avérer être un défi assez ludique (à ne toutefois pas prendre à la légère !).

J’ai retrouvé Silvia au col de Fressinières et je n’ai pas continué vers le Roc Diolon où j’avais déjà été en 2020 (presque à la même date jour pour jour). C’était mon premier 3000 dans les Alpes et j’en garde forcément un souvenir particulier. J’en profite pour publier quelques photos.