Sortie du 5 février 2023 par Jicépé Plan des Queux (2150m) par la Flachère

Nuages et même neige étant annoncés pour l’après-midi, je choisis un secteur où le soleil restera le plus longtemps : la Tarentaise, pour une montagne facile en raquettes et pas trop longue : le Plan-des-Queux.

Au départ de la Flachère, le hameau est encore à l’ombre. Les raquettes sont chaussées dès le sommet du village, sur le banc dressé sur le château d’eau.

Tout de suite, la montée est régulière dans des prairies bordées de forêt. Les traces surtout de ski sont nombreuses et il faut chercher un peu la trace ayant servi à la montée pour plus de confort. La montée est plus sur le flanc gauche de la crête que sur le sentier d’été lui-même, mais ça monte bien jusqu’à attraper le chemin venant des Deux Nants par la forêt. La pente est alors assez faible, mais quelques raccourcis sont possibles dans les lacets.

Cet itinéraire est en gros balisé en trois tiers par les pylônes HT : on défile sous le premier en remontant dans la forêt, on laisse le deuxième au bord du Plan de l’Arpettaz et le troisième est contre le sommet. Mais il y a assez d’espace pour des vues et des photos évitant pylônes et câbles électriques...

Sous le sommet, je laisse les skieurs qui m’ont rattrapé monter dans la pente à gauche, pour continuer tout droit à flanc de montagne et déboucher ainsi au Col de la Machoui, où l’horizon s’ouvre vers le sud, au pied de la Dent et de la Tête de Fer. Par ce passage, les dernière pentes pour le sommet sont vraiment débonnaires.

La vue est magnifique … si l’on fait abstraction du pylone HT

• au loin : Mont Blanc, Grandes Jurasses, Grand Combin, Meije
• plus près : Beaufortain, Mont Pourri, Grande Casse, Peclet-Poset, Encombres, Mont du Fût et Cheval Noir, Crève Tête
• tout proche : la Dent et Tête de Fer, Pointe de la Fenêtre, Verdet...
  Il faut faire le petit aller et retour jusqu’au pylône pour éviter les câbles sur les photos vers l’est.

La descente permet de varier les plaisirs dans une neige encore fraiche. Je choisis la descente directe au nord-ouest comme les skieurs, dans des pentes herbeuses, puis à leur pied par une traversée en secteur plus boisé jusqu’à retomber sur le chemin de montée. A partir du Plan de l’Arpettaz, les virages de la piste de montée sont coupés pour tracer tout droit, en veillant quand même à ne jamais m’éloigner de cette piste qui ramène sans problème à la Flachère, où je retrouve le banc du château d’eau pour le casse-croute.

Une magnifique journée qui laisse plein de soleil dans les souvenirs... mais aussi beaucoup de crampes dans les muscles revenus au repos !