Sortie du 1er février 2023 par JEAN.C.RIEN et Paul Refuge Danilo Sartore, Cime de la Coste du Col (2844m)

JOUR 1

Tous les 2 ans environ, je reviens vers le refuge de Sartore, comme un pèlerinage.
Vu l’enneigement, le départ se fera cette fois-ci de Larche et en sens inverse du topo.
Légèrement plus court, mais la trace est à faire dans une neige fraichement tombée.

De Larche nous montons avec Paul en direction du Riou de Rouchouse où une surprise nous attend : la dépouille d’un bouquetin fraichement dévoré par des loups.

Arrivés vers la cabane de Viraysse, la montée en direction du col de Sautron devient plus difficile, il faut tracer dans une neige fraiche. Merci Paul !

Le vent ayant fait son travail, l’arrivée au col est plus facile.
Nous déposons les sacs, et direction le sommet de la Coste du Col.

De là, le panorama est grandiose. A l’Est, l’Italie et au loin l’arc alpin. Sud-ouest, Siguret, la tête du Coin de l’Ours, la tête de Parassac et au loin le Mercantour.

Après avoir récupéré nos sacs nous entamons la descente du col, un peu technique côté italien. Une traversée pas trop longue mais qui demande de l’attention et de passer les raquettes sur le sac. Un passage plus haut pourrait avoir moins d’exposition.

Le refuge est en vue 200 m plus bas. Il faudra dégager l’entrée pour nous installer. C’est au premier étage bien au chaud que nous passerons la nuit. En bas ça caille et les gourdes seront gelées le lendemain.

JOUR 2

Bien que les températures soient négatives dans le refuge, nous avons eu trop chaud dans nos duvets.

Après le petit déjeuner, ménage et prises de vues sur les nouvelles raquettes en test.

Nous fermons soigneusement le refuge pour nous diriger vers la passe de la Cavale.
Il faut descendre assez bas pour remonter une première barre qui donne accès à la croix de Caraglio (joli point de vue sur les villages en contrebas), la montée à la passe de la Cavale n’est plus très loin. Des pentes en traversée pas toujours évidentes en raquettes...

C’est au soleil, sur la crête du col des Monges que nous déjeunerons.

Il ne reste plus qu’a descendre vers Larche dans un océan blanc, vierge de toute trace.

Quel bel itinéraire !