Sortie du 3 février 2023 par BA42 Roche Gourgon (1420m)

Enfin une journée ensoleillée dans ma région ! Mais pas partout. Monts du Lyonnais et Pilat ne verront que peu de soleil. Et demain les nuages seront de retour dans les monts du Forez...

Départ tardif de la maison, le temps que les nuages qui recouvrent les environs de Saint-Anthème s’évacuent.

Départ du col de Baracuchet, raquettes aux pieds, un peu après 11h30 sous un franc soleil et des températures légèrement positives.

Avec le redoux, les arbres exposés au sud et à l’ouest se sont déchargés de la neige. Mais c’est encore bien blanc à l’est et surtout au nord.

Je passe à 400 mètres de la Grande Pierre Bazanne, je la visiterai au retour. Il est 12h30 passées et je compte faire ma pause au sommet de la Roche Gourgon qui est distante de 3 km, le final ne semblant pas être tracé.

Pierre-sur-Haute surplombe une nappe de brouillard qui stagne dans la vallée de Chorsin.

Jolie traversée d’un bois avec de grands arbres plantés serrés et retenant beaucoup de neige. Beaucoup de traces d’animaux, invisibles car la faune devient de plus en plus nocturne.

J’arrive au pied de la Roche Gourgon vers 13h30 et des nuages bas commencent à voiler le soleil.

La trace n’est pas faite et les 450 mètres de distance jusqu’au sommet vont me prendre une vingtaine de minutes. La neige est lourde et la progression pénible.

Enfin au sommet ! Il ne fait pas froid malgré le soleil voilé et le petit vent du nord et je peux casser la croûte en observant les jeux d’ombres et de lumières de cette petite nappe de nuages bas, peu épaisse.

J’entame le retour à 14h20. La nappe de nuages bas s’évacue et le soleil revient.

À la cote 1347, au lieu de passer par la jasserie des Uclets, je passe par les pâturages, ce qui me permettra d’arriver directement à la Grande Pierre Bazanne. Mais ce n’est pas tracé et la progression est lente et parfois pénible. Le vent a soufflé fort et la lisière de la plantation est une muraille de neige. Un espace entre deux arbres est comme une porte que je franchis. Au centre de la plantation des douglas non ébranchés forment un incroyable décor onirique.

Les facettes nord et nord-ouest de la Grande Pierre Bazanne sont plâtrées. J’ôte les raquettes et monte par la facette sud qui est sèche. Au sommet, le vent est sensible et je ne m’attarde pas. Le Pilar est toujours invisible, en revanche le mont Blanc apparait au-dessus des brouillards de la plaine du Forez. Descente par la "Voie normale", enneigée et avec un peu de traitre verglas entre rocher et neige.

Redescendu, je fixe les raquettes sur le sac et rentre tranquillement dans la lumière déclinante de cette fin d’après-midi.

Retour au col de Baracuchet à 17h15 après une balade de 14 km.