Sortie du 5 octobre 2022 par BA42 Crêt de la Chèvre (1427m) et Crêt de la Perdrix (1431m) par Graix

Après un circuit d’une vingtaine de kilomètres la veille, un circuit un peu plus court sera le bienvenu pour ce second jour de beau temps.

De la maison, le lever de soleil sur le versant ouest de Pierre-sur-Haute laisse présager d’une journée lumineuse.

Direction le Pilat et plus exactement le petit village de Graix, accroché à 1000 mètres d’altitude en versant sud.

Départ 10h10 et montée dans la fraicheur du val du Clozet, dans l’ombre d’un ubac.

Premier panorama à la Croix de la Loge. La mer de brouillard de la vallée du Rhône est en train de se dissiper. Les Alpes sont visibles mais encore à contrejour, il n’est pas tout à fait 11h00. Les feuillus commencent à prendre les chaudes couleurs de l’automne.

Après la traversée de la D63, je prends le chemin non balisé. D’après la carte, il se perd dans la forêt.
La carte est exacte mais une sente prolonge le chemin. Les ramasseurs de champignons sont passés par là.

De sente perdue en sente retrouvée, je débouche sur le sentier balisé un peu en aval du carrefour de Beau Girard.

J’atteins le crêt de la Chèvre à 12h10, en passant par ce je nommerais la Sente de la tête du géant.

C’est la semaine, le Pilat est quasiment désert. Un couple de randonneurs se prépare à partir et à laisser ce magnifique belvédère pour moi seul.

Pas un chat ! comme on dit... Mais c’est dit un vite car je vois quelque chose qui bouge sur les rocher en contrebas. Déjà le matin, dans la forêt, j’avais vu filer une ombre et avais réussi à apercevoir la tête d’un écureuil qui épiait mes mouvements avant de s’enfuir en sautant d’arbre en arbre.

Cette fois c’est Maître Goupil qui s’ébroue sur une dalle horizontale puis qui monte dans ma direction. Il s’arrête un instant, me regarde et rentre dans un bosquet et je l’attends à la sortie... À ce moment, des randonneurs arrivent bruyamment et je ne reverrai plus le renard.

Pause casse-croûte au sommet malgré, le vent, face au mont Blanc et aux Alpes qui deviennent de plus en plus lumineuses à l’approche du midi solaire.

Départ à 13h00 en passant par le chirat et le Sphinx. Les gris des rochers et les roux des myrtilliers sont du plus bel effet.

Crêt de la Perdrix à 13h30, pause photos et descente dans les landes du Pilat.

J’ai failli marcher sur deux couleuvres qui se doraient au soleil, elles vont bientôt rentrer en hibernation et profitent des dernières chaleurs.

Descente par le Bois de Plapompaire pour déboucher sur le lumineux Plateau des Jarlées, dernier belvédère sur le massif des Écrins.

Fin de rando calme et ensoleillée.

Un seul coup de fusil, lointain, ce jour.

Parking à 14h50 après un circuit de 12 km.