Sortie du 22 août 2022 par Agarock et rocherblanc735 Mont Giusalet (3312m)

Pour entamer mon nouveau séjour en Savoie, j’ai décidé de passer par Montgenèvre et Suse en Italie, pour rejoindre les granges de l’Arpon afin de gravir, au passage, ce Mont Giusalet.

1500 mètres de dénivelé pour atteindre l’objectif, compris dans un itinéraire qui passe d’abord par une belle montée dans l’alpage italien permettant de passer un verrou et de rejoindre le territoire français, puis d’atteindre le joli et fonctionnel bivouac Vacca.

La suite, se déroule rapidement sur une arête débonnaire permettant d’admirer le superbe et immense lac du Mont-Cenis, dominé par les pointes du Lamet et de Ronce, puis sur l’immense éboulis de la face est de la cime du Bard.

Ce dernier par contre, est immensément bien balisé par de très nombreuses traces
de peinture rouges et blanches, vraiment extrêmement utiles dans ce dédale minéral.

Arrivé à la cime du Bard, la traversée d’un plateau constitué de dalles et d’escarpement rocheux, n’est plus qu’une formalité, car les balisages et les cairns toujours bien présents, permettent aisément de se frayer son chemin jusqu’à la large crête sommitale du Giusalet.

Mais ! un peu avant d’arriver au sommet du Mont Giusalet, j’ai l’impression d’entendre mon prénom ! que quelqu’un m’appelle... entendrais je des voix ?

Je me dis, non, c’est moi qui fabule...

Mais lorsque j’atteins le cairn sommital du Giusalet, j’ai l’incroyable surprise de retrouver, également tout heureux de me voir, le duo de "guerriers de la montagne" composé de Bernard (rocherblanc735 sur altituderando) et de Christian, avec qui j’avais partagé une grande partie de l’ascension uissanne du pic du col d’Ornon et des Renauds,

Quelle surprise et quelle joie de les retrouver et de partager cet instant au sommet du Mont Giusalet !!!

...et quelle était la probabilité de se rencontrer là-haut au même moment ???

Nous en profitons donc pour bien discuter et nous restaurer un peu avant nos descentes respectives qui ne se dérouleront pas sur les mêmes versants de cette montagne.

De là-haut, ça plonge sur le vallon de Savine, son lac, mais également sur le massif d’Ambin, son sommet et ses dents.

La vue étant encore bouchée au sud, par la fameuse "Nébbia" italienne, je n’ai pas pu vraiment apprécier celle sur la vallée de Suse et son Rocciamelone, dommage... par contre, celle sur de grands bouquetins mâles pas farouches, ainsi que de leur progéniture, fût un enchantement.