Sortie du 16 juillet 2022 par Antoine Mont Buet (3096m), en boucle par Tré les Eaux et le Cheval Blanc
Magnifique boucle permettant d'atteindre, au prix d'un effort soutenu, ce sommet majeur du Haut-Giffre, plus haut sommet haut-savoyard en dehors du massif du Mont-Blanc.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau temps, quelques cumulus l’après-midi, chaud et sec
Récit de la sortie
Départ à 7h30 du parking du Buet désormais payant. Il fait déjà chaud, la journée s’annonce caniculaire. Le mélézin offre une ombre bienvenue et le torrent de Tré les Eaux dégage une fraîcheur tout aussi appréciée. La sortie de la forêt au niveau du passage des dalles n’est cependant pas boudée, permettant de profiter du panorama sur les impressionnantes cimes environnantes : les Cornes de Loriaz, le Mont Oreb, le Gros Nol et au fond l’objectif du jour sur lequel le regard ne s’attarde pas trop tant il paraît encore très loin et très haut. La fin de la remontée du vallon en direction du Col des Corbeaux est longue, d’autant plus que la fatigue commence à se faire sentir après une ascension de près de 1500 mètres de dénivelé déjà.
Au col, la vue sur les sommets valaisans et l’Oberland bernois est un bon prétexte pour s’offrir un peu de répit avant de continuer l’ascension en direction du Cheval Blanc. Impressionnant par sa raideur depuis le col, le sentier se remonte finalement très bien, zigzaguant dans les pentes schisteuses, parfois avec l’aide de câbles pas franchement indispensables. L’arrivée au sommet donne une première idée de l’ambiance qui me suivra jusqu’au sommet du Buet, avec le vide impressionnant côté Sixt-Fer-à-Cheval dont le fond du cirque se devine au pied des Cornes du Chamois.
La traversée vers le Buet s’effectue sans difficultés en l’absence de neige et, bien qu’elle paraissait longue et fastidieuse depuis le Cheval Blanc, j’arrive assez vite au pied du ressaut câblé de l’arête nord. Ce passage est certes un peu exposé mais reste techniquement très facile à négocier par temps sec. La remontée de la crête sommitale, presque plate, paraît néanmoins bien longue après tous les efforts consentis et l’on se surprend à trouver autant de monde au sommet de cette montagne qui paraît pourtant si éloignée de tout.
Le début de la descente est légèrement perturbé par les nuages de poussière générés par les randonneurs sur un terrain d’une sécheresse inquiétante en ce milieu du mois de juillet. L’arrivée au refuge de la Pierre à Bérard et sa fontaine d’eau potable est un soulagement, les gourdes étant presque épuisées alors que les températures dépassent les 35° C à Passy. La fin de la descente du vallon de Bérard se fait au milieu de la foule de touristes venus profiter de la fraîcheur dans cet endroit paradisiaque. Retour au parking à 15h30.
Photos
Auteur : Antoine
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