Sortie du 24 octobre 2021 par bibox Tour de la Crête d’Âne
Une découverte père-fils de ce secteur incontournable du massif. Un bol d'air dans les grands espaces du Dévoluy. Des jeux d'enfants aux cabanes sur le parcours. Deux marins dérivant parmi les flots des vallons d'Âne et Froid. Le soleil qui éclaire les alpages dorés. De la contemplation et des rêveries d'automne.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Très beau voire chaud par moments.
Récit de la sortie
Après avoir écouté récemment une série de podcasts sur Napoléon, c’était le destin de passer par Laffrey et de s’arrêter quelques instants à la célèbre "Prairie de la Rencontre", devant la statue équestre de l’ancien empereur, avant de rejoindre le Dévoluy.
Pour faire découvrir ce massif à mon fils, le tour de la crête d’Âne s’imposait d’autant que cela me permettait aussi de parcourir ces vallons pour la première fois également. J’ambitionnais de faire le long parcours par la combe de Corne pour réaliser la Traversée Héroïque et c’est pourquoi j’avais pris casques et corde mais le froid du matin me faisait craindre que la raide antre soit gelée et donc glissante. Peut-être que dans cette trouée, grotte verticale, la température était plus clémente qu’à l’extérieur et qu’il aurait été possible d’y aller ? J’y reviendrai un jour. Aussi, ce sera l’occasion de faire le sommet de la crête d’Âne, trop aérienne pour mon cœur de papa.
On aura pleinement profité des couleurs d’automne qui ont peintes petit à petit les vallons d’Âne et Froid au programme du jour. Après un bon pique-nique à la cabane du vallon d’Âne sous fond de jeux d’enfants, ce tour dans les grands espaces sous l’imposante paroi calcaire du Pic de Bure s’apparente presque plus à la dérivation de deux moussaillons tombés à la mer, portés par les flots d’une herbe dorée, sous la chaleur de l’astre diurne qui parfois nous fait enlever nos couches de vêtements et qu’une légère brise parfois nous fait remettre. À la mer car les silhouettes des vaisseaux de roches qui marquent le décor font penser à deux étraves de navires voguant parmi les flots, immense et puissante étrave que celle du Pic de Bure, plus modeste mais solide tout de même que celle de la crête d’Âne.
Le panorama est grandiose sur les grandes barrières dévoluardes ’est’ et ’ouest’ alors que l’on se trouve à l’opposé du massif par rapport à son point culminant, la Grande Tête de l’Obiou que l’on a en point de mire tout là-bas, plus loin. Le bas du vallon Froid est un dernier émerveillement de conifères clairsemés qui avaient laissé la place plus haut aux grandes prairies et autres pierriers, le tout encerclé d’immenses murailles rocheuses illuminées par les rayons de l’après-midi. Sur la piste de retour, en forêt, on trouve plus d’arbres vêtus de leur parure orangée.
Photos
Auteur : bibox
Avis et commentaires
Pas très comestible ta beta vulgaris, ce doit être dû à l’altitude.
2/2 car j’étais sûr que vous alliez répondre à ça !
Merci pour vos retours !
T’inquiète CourtePatte, moi aussi j’ai mis une minute ! Je dois me ramollir....
C’est beau. Par contre, question poésie, le calembour de la #67.... 🙂 Le pire c’est qu’il m’a fallu une bonne minute pour le comprendre !
Quelle belle façon de faire découvrir le Dévoluy à ton fils, cette Crête d’Ane est superbe sans être difficile.
Et tes photos sont très belles....
Rémi, super, je crois que le fiston va rapidement dépassé papa... j’aime bien votre complicité !
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