Sortie du 17 octobre 2021 par Pascal Le Grand Arc (2484m), La Tuile (2294m), La Dent du Corbeau (2286m) et La Grande Lanche (2111m) par l’Ébaudiaz

Une longue balade sur les crêtes roussies de l'automne, dominant les vallées de l'Isère, de la Maurienne, de la Tarentaise...

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Conditions météo

Grand beau automnal. Doux l’après-midi.

Récit de la sortie

On avait découvert le lieu quelques années auparavant alors que la brume et les cumulus avaient un peu gâché le panorama... Voilà enfin une belle journée d’automne, superbe saison où le beau temps rime avec une atmosphère cristalline et débarrassée de tout nuage, avec en plus le décor tout en teintes brumes qui magnifieraient les lumières chaudes du coucher de soleil...

12h30, départ du chalet de l’Ébaudiaz, après une interminable route bien chaotique et défoncée qui aura en soi déjà servi d’échauffement... La matinée a été fraîche et le givre couvre la végétation encore dans l’ombre matinale, mais le soleil chauffe bien... Direction les magnifiques alpages de la Thuile...

Déjà au loin au bout de la crête, le Grand Arc montre son austère face nord ne voyant jamais le soleil, où des restes de neige subsistent... Quelques doutes que cela compromette la raide descente du sommet en direction de la crête. Bon, on abandonne l’idée de faire la boucle complète en poursuivant jusqu’au bout pour monter au Petit Arc. D’ailleurs, il est déjà un peu tard pour cela... Rejoignons plutôt la crête au col de la Thuile et poursuivons vers le Grand Arc en aller-retour...

La crête aux couleurs de l’automne est magnifique, et se laisse parcourir tranquillement, malgré quelques passages exposés qui demandent un peu d’attention. Et finalement, la raide montée finale est quasiment sans neige, la caillasse se grimpe facilement, voilà enfin le sommet...

15h30, la vue est magnifique. Contemplation et casse-croûte face au panorama, alors que le soleil déjà descendant commence à se colorer...

16h15, c’est l’heure de repartir dans l’autre sens... Le soleil illumine l’interminable succession de bosses qu’on va parcourir jusqu’au bout si le temps le permet...

Ça monte, ça descend, on suit la trace tantôt débonnaire dans l’herbe, tantôt étroite et exposée, tantôt pimentée de petits ressauts rocheux faciles... C’est long mais on ne s’en lasse pas. On repasse le col de la Thuile, puis on continue vers le col de Charvan, chacun de ces cols étant un "stop ou encore" de cette longue crête... La suite, c’est la raide montée à la Dent du Corbeau, suivi de la très raide descente derrière où les mains sont parfois utiles. Mais, ces difficultés passées, il ne reste qu’une crête herbeuse débonnaire jusqu’à un dernier collet puis au sommet de la Grande Lanche, qu’on va parcourir dans la lumière de plus en plus colorée. Les sommets flamboient alors que les vallées plongent dans l’ombre... Objectif réussi, ce dernier sommet est atteint avant que le soleil ne disparaisse pour de bon.

On ne reviendra pas au collet, on continue la descente vers le nord par une raide sente sur le fil, histoire de compléter la boucle en profitant au mieux de l’ambiance du moment. La nuit tombe lorsqu’on quitte enfin la crête pour la forêt et un tranquille chemin ramenant au chalet du Séchon, puis de l’Ébaudiaz... Fin de la balade peu après 20h.

Avertissements et Droits d'auteur

Randonnée réalisée le 17 octobre 2021

Dernière modification : 20 octobre 2021

Auteur :

Avis et commentaires

Merci pour ces belles anecdotes !

Mont Pourri évidamment... C’est corrigé !

Bonjour,

Magnifique cette balade, et de bien belles photos très parlantes.

Fut un temps où j’y montais assez souvent par là-haut, J’adore cette crête entre la Combe de Savoie et la Tarentaise. Quand on est dans la Combe de Savoie on ne se rend pas bien compte, mais mine de rien, l’intégralité de la crête entre le chalet du Séchon et le Grand Arc fait dans les 7 km en tenant compte des creux et des bosses.

Parcours pas compliqué mais au retour sur certains passages, pour autant que je me souvienne, malgré la fatigue , il fallait garder quelques onces de lucidité. Il y a eu des accidents.

Quand on y allait à la fin du printemps, pour le ski de rando ou tout simplement pour crapahuter dans la neige, il y avait deux questions primordiales : la première, « Est-ce que l’avalanche (de la Dent du Corbeau) est descendue » ? C’était une méga avalanche qui descendait toutes les années dans le Ruisseau de la Combe.

La deuxième, « Est-ce qu’au gué ça passe ? ». Maintenant ils l’ont bien arrangé, mais avant c’était un vrai gué, certes empierré, mais avec de sacrés godets entre les cailloux et avec le gros bouillon de la fonte des neiges ça n’arrangeait rien. Il m’est arrivé de me sentir léger, léger avec ma 4L au milieu de tout ça. Il fallait bien prendre son élan et espérer.... Une fois j’ai eu de l’eau sur le plancher !

« ...son austère face nord ne voyant jamais le soleil, où des restes de neige subsistent... », C’est bien pour ça qu’il traîne quelque part le dossier d’une étude sur une station de ski ici.

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