Sortie du 10 décembre 2020 par jump38 Lac des Tavernes

C’est clair : le lac des Tavernes est à moins de 20 km de notre domicile ! Alors … aucune hésitation !

Le ‘parking’ de départ a été grossièrement dégagé par le chasse-neige que l’on croise juste avant d’y arriver.

Comme d’hab, après une récente chute de neige, il n’y a pas de traces ... on sait, Claudine et moi, ce qui nous attend !

Je ne pensais pas trouver une telle épaisseur de neige fraîche ! Il y en a une trentaine de centimètres dès le départ. Nous allons donc nous relayer à la trace.

Fort logiquement, plus on monte et plus l’épaisseur de neige augmente. Le moins qu’on puisse dire c’est que la progression est lente.

Mais qu’importe ! Le silence absolu, la féérie du paysage, le sentiment d’être deux trappeurs (bon ! en exagérant un peu !) isolés en pleine forêt, font largement oublier l’effort nécessaire pour progresser dans les 40 centimètres de neige fraîche. Le décor n’est que rondeurs ; la neige a arrondi tous les angles.

On observe les traces d’animaux. Là ; est-ce un sanglier qui est passé ? Là : ça semble bien être la trace d’un cervidé ? Et cette petite trace : écureuil ? Les animaux ont dû être surpris par l’importance de cette première chute de neige, tout comme nous …mais pas avec les mêmes conséquences ; peut-être aimeraient-ils, eux, être confinés bien au chaud ?

Parvenus à l’endroit où on rejoint l’itinéraire traversant des Tavernes au Crêt du Poulet, on se pose un court instant la question de continuer ou pas. Décision est prise de rejoindre les Tavernes en visant les quelques passages sous les arbres où l’épaisseur de neige est moindre.

Encore un bel effort, mais cette fois pratiquement sur le plat, et nous touchons au but.

À l’unisson de ce qui se passe en plaine, la ’taverne’ des Tavernes est fermée ! Mais le pique-nique en terrasse est possible … on en profite.

Bien sûr, reprenant nos traces, nous irons bien plus vite au retour qu’à l’aller, et nous n’hésiterons pas à nous régaler en sortant de la trace dans les parties plus pentues pour retrouver le bruit sourd des raquettes dans la ‘peuf’.

Tant à la montée qu’à la descente, nous n’aurons vu personne.

C’était notre première sortie raquettes de cette nouvelle saison hivernale ; elle fut physique mais ô combien belle.