Sortie du 18 octobre 2020 par aude Lac des Cerces (2410m)

Ouf !
En tous cas c’est clair, ça fait des souvenirs =)

Oui, on avait réussi à sauver de quoi faire un petit déj’, certes un peu frugal mais largement suffisant pour la petite heure qui sépare le lac du parking de Plan Lachat ! Et depuis, on dort avec le saucisson (hors de question de s’en passer, oh, non mais faut pas pousser non plus 😊 et tous les autres mets susceptibles d’attiser la convoitise des chapardeurs opportunistes !

Au final, presque 10 ans plus tard, ça fait des bons souvenirs qui nous font encore bien rigoler (ah ! la Bête des Cerces qui avait bouloté le sauc’ et le chocolat ! ) même si ce ne fût pas la meilleure des nuits qu’on ait passé là haut avec eux. Inversement, des bivouacs sans soucis, on en a fait des tonnes et pour bon nombre, ils n’en ont plus souvenir. Comme quoi...

Merci pour vos com’ !

Et bien, quel récit, une sacré frousse ! Vous avez pu nourrir les enfants avant de redescendre dans la vallée au moins ?

Fichu saucisson, s’il ne faut manger que des graines pour être tranquille... ça va être moins fun mes prochains bivouacs ;)

Effectivement ça change de l’été !

Cela me rappelle un bivouac mémorable sur les rives du lac il y a une petite dizaine d’années avec nos enfants, alors âgés de 7 et 10 ans. Vers 3h du matin, alors que nous dormions du sommeil du juste, nous fûmes réveillés par quelque chose qui s’était mis à secouer notre tente ! Frayeur ! Je glissais dehors alors un œil, armé de ma lampe torche et constata avec stupeur que le GROS sac qu’on avait laissé dans l’abside et qui contenait entre autre notre nourriture pour la suite de notre périple avait disparu ! Gloups... Je braque la lampe en soulevant la toile de l’abside et à une dizaine de mètres, deux yeux brillants me fixèrent pendant un instant. Chien errant ? Renard ? Loup ?

Conciliabule dans la tente. Heureusement, les enfants dorment encore. Ma chère et tendre a sacrément la frousse et veut que j’attende qu’il fasse jour pour voir ce qu’il est advenu du sac à dos. Évidemment, on ne ferme plus l’œil de la nuit, aux aguets. Vers 5h30, le ciel s’éclaircit et n’y tenant plus, je sors. Je retrouve rapidement le sac à dos quelques dizaines de mètres plus loin. Les sacs contenant la nourriture sont éventrés. Là gît notre pain tout mouillé par la condensation nocturne, ici des sachets de noisettes, amandes dédaignés et des sachets de semoule a moitié percés. Notre chapardeur avait gloutonné essentiellement le saucisson, quelques biscuits et aussi la tablette de chocolat !

Belle ambiance... ça change de l’été !