Sortie du 26 juillet 2020 par Stef04 Pointe Basse de Mary (3126m)

Il y a 3 ans, la Pointe Basse de Mary nous avait résisté après avoir essuyé un orage spectaculaire dès 8h30, suivi de nombreuses hésitations....

On s’était toujours dit qu’on reviendrait ; c’est chose faite.

Départ au petit matin du parking de Maljasset déjà bien plein ; je n’ai jamais vu ça en 10 ans ; sans compter ceux qui ne respectent pas l’interdiction de traverser le hameaux !!

Nous montons par l’itinéraire du topo de Michel.

Les pentes herbeuses sont raides mais agréables.

Puis vient la traversée des blocs rocheux que nous affectionnons à tel point que nous resterons dedans quasiment jusqu’au collet à l’Ouest du point 3064, atteint tout de même avec soulagement.

Nous croisons un gentil couple de Montagnards de Barcelonnette, qui nous aiguillent pour la suite de l’itinéraire ; il ne faut pas oublier qu’il n’y a ni sentier, ni sente, ni cairn et que la navigation se fait à vue, et que la recherche d’itinéraire est usante.

La suite sera plus aisée, une fois que la vire a été trouvée (enfin si c’est la bonne !).

Le sommet est enfin en vue, puis rapidement atteint.

Le panorama est unique : Pointe Haute, vue plongeante sur les Vallons de Chabrière et du Longet...
Quelques photos, un petit mot sur le nouveau cahier, mais on ne s’attarde pas car les fortes rafales de vent nous glacent sur place.

Nous prenons le chemin en sens inverse, puis continuons jusqu’au grand cairn cette fois, pour descendre ensuite plein sud dans les pentes herbeuses plus reposantes.

Une fois le plateau de Tuissier rejoint, nous nous accordons enfin une bonne pause déjeuner ; il est déjà 14h.

Il faut ensuite se résoudre à rentrer et à affronter les pentes herbeuses agressives pour les genoux du Béal de Pousterle. Puis, nous retrouvons enfin l’agréable sentier du Vallon de Mary puis Maljasset.

Cette ascension restera un immense souvenir et une grande fierté.

Pour ma part, même si l’ascension n’est ni technique, ni engagée, ce sommet n’est pas "très accessible" ; Il ne doit être envisagé que par des randonneurs aguérris.
J’ai trouvé, à titre indicatif, l’ascension du "Pic de Panestrel" beaucoup plus aisée.