Sortie du 30 octobre 2016 par Dyn’s Col de Jajène (1775m) par le Vallon de Tranchemule
Traversée de la montagne de Jajène du col de Tournerond au col de Jajène.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau temps.
Récit de la sortie
La montagne de Jajène manque encore à l’appel, la seule partie des crêtes d’alpages du col de la Croix au Rognon que je n’ai pas réalisé. Les journées d’été indien s’enchaînent. Ce mois d’octobre 2016 a été des plus fructueux. Je suis remonté au Roc de Garnesier en solo par sa face ouest, gravi la Tête de l’Aupet par le col de Drouillet au départ du Trièves, retourné pour la troisième fois sur la traversée des crêtes du Rocher Rond, refait le Pic de Bure avec les premières neiges, arpenté les arêtes éminemment sauvage de la Tête de la Madeleine et du Bec de l’Aigle au sud du col du Noyer, retourné au Grand Ferrand entre amis, effectué la magique Traversée Héroïque, sans compter mes retours à Toussière et à la Pointe Feuillette par de nouveaux itinéraires, ma boucle des "quatre cols" par les sommets. La veille encore, je m’aventurais sur le sentier de la Baronne...
Les pelouses dorées du vallon de Tranchemule est un enchantement. Les quelques randonneurs estivaux ont déserté les lieux pour mon plus grand plaisir. Idéal pour trouver un brin de solitude. Je remonte paisiblement les alpages vers le col de Tournerond. J’enchaîne avec la traversée de la montagne de Jajène avec quelques sections rocheuses de toute beauté. Le soleil rasant d’arrière saison plonge les versants nord dans l’ombre. Ils en sont d’autant plus austères.
Cette traversée s’effectue en deux parties, un collet rallie une nouvelle crête plus élevée. Je prends une pause, m’allongeant dans l’herbe au sommet de la montagne, profitant du point de vue sensationnel sur la grande barrière dévoluarde. Je ne peux m’empêcher de scruter les Petites Charances traversée de bout en bout par ce sentier de la Baronne. J’ai réalisé ce grand rêve... hier ! Je n’en reviens pas tant les pentes d’une raideur des plus intimidantes déversent sur un précipice vertigineux... Est-ce vraiment par ici que se faufile l’audacieux sentier...
J’entame le retour tranquillement par le col de Jajène. Ces alpages sont propices au flânage. Mes jambes s’occupent du retour au hameau des Amayères laissant mon esprit vagabonder...
Photos
Auteur : Dyn’s
Avis et commentaires
Mais des chasseurs ! La dernière fois que je suis allé à la Pointe Feuillette, c’était en novembre et en remontant les gorges des Amayères on s’est fait doublé par des 4x4 remplis de gars en treillis...
"Où vous allez ?"
"Ben à la Pointe Feuillette par la crête de Jajène".
"A vos risques et périls, alors"
Et effectivement, certains s’installaient tranquillement avec glacière et sièges de camping sur la gauche de la vallée, fusil sur les genoux tandis que d’autres faisaient descendre le gibier depuis la piste forestière sous Piégros. Au milieu passe le GR93 ....
A vos risques et périls donc.
Autant dire qu’on a pas trainer dans le secteur. Ça allait largement mieux sur les crêtes magnifique de Jajène, heureusement.
Parait-il oui... Il y a eu des soucis durant les estives les dernières années... Patou mal éduqué ? Randonneur indiscipliné ?
En tout cas, je n’y monte jamais l’été, préférant alors les altitudes plus élevés. La meilleure période pour se promener sur ces alpages est, de mon avis, le début du printemps, lorsque les premières fleurs sortent et que les grands sommets sont encore enneigés, ou à l’arrière saison lorsque la neige est revenu sur les hauteurs. Pas de patous, pas de randonneurs, pas de problèmes !
je suis allé une fois sur la pointe feuillette il parait que les patous de la bergerie des amayeres montrent bien les crocs !
un beau secteur sauvage en face le col des pretres
C’est un festival, Arnaud ! Tu nous régales....
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