Sortie du 21 juillet 2019 par Nardino Roche Noire (3067m) avec bivouac aux Grands Lacs

1er Jour :

Distance : 9 km
D+ : 840 m
Durée : 4 h

Samedi 20 Juillet 2019 : 12 h 38, départ de Valmeinier 1800 pour les Grands Lacs.

Nous rejoignons La Chenalette (1752 m) en empruntant un sentier qui part dans l’avant-dernière épingle avant le parking de la station.

Au Chalet L’Ordière nous prenons le sentier qui part à gauche direction Le Planay, La Losa (2103 m).

Après La Losa on passe devant la Chapelle ND des Neiges (2185 m), puis on laisse le Refuge de Terre Rouge (2182 m) sur notre gauche pour continuer en direction des Casses Blanches.

Juste avant les Casses Blanches au point coté 2387 m (8 km - Panneau) prendre la direction les Grands Lacs (2529 m - 9 km) qu’on atteindra après être passés au bord du Lac Caspi.

Installation du Bivouac.

L’objectif du lendemain est là-bas au fond, plein nord.

Comme ça d’emblée, on a l’impression d’un beau tas de cailloux, à qui de gros névés donnent un air de Haute Montagne.

Question itinéraire, pas de soucis, c’est un "tout droit" qui nous attend.

C’est en sirotant un apéro avec tout ce qu’il faut, que nous avons assisté à l’extinction des feux sur les Aiguilles d’Arves et sur tous les sommets.

Le bonheur du bivouac !

Sauf que pour atteindre pleinement ce bonheur (et là j’ai eu un gros coup de chaud), il a fallu réparer le réchaud à gaz qui refusait de s’allumer. Chose faite avec une aiguille de la trousse de secours.

2ème Jour :

Distance : 14 km
D+ : 740 m
Durée : entre 6 et 7 h

Le plaisir extrême d’un café près de la tente le matin, et le petit déjeuner qui dure, qui dure en regardant le soleil monter (Bof ! Pas de précipitation, le sommet, on ne nous le volera pas... !).

Hors de question de perdre le moindre mètre de dénivelée, par conséquent nous sommes partis en suivant au plus près, voire en trajectoire légèrement ascendante, la courbe de niveau du lieu du bivouac.

Ce qui nous a fait passer dans des dévers qui ont fini de nous réveiller.

D’entrée il s’est vite avéré que le terrain, extrêmement caillouteux, n’allait pas être des plus confortables et allait donner pas mal de fil à retordre aux chevilles et aux genoux.

Nous sommes ainsi arrivés dans un petit vallon (2557 m), à la confluence du Ruisseau des Grandes Culées avec un autre ruisseau non nommé, venant de la gauche.

Ici a commencé l’ascension à proprement parler .

En suivant le ruisseau de gauche, on a rejoint un premier plateau (2641 m), puis en partant un peu à gauche un deuxième plateau (2740 m) sur lequel se trouve un petit lac non nommé.

Et enfin on est arrivé sur un troisième plateau (2830 m) qu’on a remonté jusqu’à un amas rocheux caractéristique. Nous l’avons contourné par la gauche.

À partir d’ici, la progression jusqu’au sommet s’est poursuivie en se frayant au mieux un passage dans des amoncellements de roches de toutes tailles.

Aux abords du Col de Mont Froid (2933 m), nous avons obliqué vers la droite pour rejoindre la crête finale à gauche du sommet par une montée plus confortable sur un terrain moins croulant que celui plus direct, donné par certains topos.

Formidable panorama ! Des dizaines et des dizaines de sommets, du Mont Blanc à la Haute Ubaye et de la Vanoise aux confins de l’Oisans.

Quel spectacle ! Franchement un sommet qu’il a été difficile de quitter pour redescendre ! C’est certain, Il n’a pas grand-chose à envier au Mont Thabor.

Après un bon casse-croûte, retour au bivouac par le même chemin.

Le matériel plié et chargé dans les sacs, nous avons gagné le Vallon du Ruisseau des Grandes Culées par un sentier apparemment récemment balisé en rouge et sommes descendus ainsi jusqu’aux Chalets de la Sausse, aux abords du Refuge de Terre Rouge.

Ici nous rejoignons le sentier emprunté la veille pour monter, qui nous ramènera à la Chenalette.

La remontée jusqu’au parking de Valmeinier 1800 s’est faite par le sentier utilisé la veille pour descendre à la Chenalette.

Et alors là juste deux mots sur ce sentier : je ne sais pas qui l’a tracé mais sans doute quelqu’un qui avait une dent contre les randonneurs, car si on est bien chargé, il faut de sacrées bonnes cuisses qui cramponnent pour le descendre, et des câbles d’acier en guise de tendons d’Achille pour le remonter !

En conclusion de cette sortie, je dirais que j’ai découvert une merveilleuse Vallée de la Neuvache, peu fréquentée, mais pleine de cols, lacs, crêtes et sommets à visiter, offrant une grande potentialité de sorties et d’itinéraires à s’inventer.

Donc naturellement, rendez-vous a été pris pour l’année prochaine,