Sortie du 17 février 2019 par Stef04 Pic de Bertagne (1042m) en boucle au départ du Parc de St-Pons (Gémenos)

L’hiver dans les Basses-Alpes nous fait fuir encore un peu en Provence.

Après le Garlaban, direction le Massif de la Ste Baume et son sommet principal : Le Pic de Bertagne ; une journée sous un magnifique soleil printanier avec quelques péripéties

Départ du parking désert, direction le Vallon du Gour de Brest où la presque totalité du dénivelé sera avalée. Mais la montée est agréable, dans le calme, sur un terrain sympathique jusqu’au Col de l’Espigoulier.

On traverse la route, on emprunte le sentier en face, et rapidement : "Je crois qu’on s’est trompé". Un coup d’œil sur le GPS, on est trop bas !
Pas grave, la crête est juste là, on coupe en mode "sanglier" pour rejoindre le pied de la Dent Ouest de Roque Forcade.

On continue sur le magnifique sentier en balcon sous les Dents jusqu’au Pas de Roque Forcade. Rien d’insurmontable, mais jamais simple quand on est petit. Heureusement des chaînes ont été installées.

Le paysage du Plan des Vaches est surprenant. Nous décidons de snober avec humilité la Tour de Cauvin, nous ne sommes pas en avance.....

Rapide pause pique-nique sous le Pic de Bertagne avant d’entamer son ascension.
Ce n’est pas un très joli sommet mais son panorama vaut largement le détour .

Puis c’est l’heure de la descente et elle va être épique  !

Du Col du Fauge, on prend la direction de l’Abbaye St Pons sur un sentier bien balisé. On descend sans trop se poser de question. Un coup d’œil au GPS et au tracé du topo : Re-zut, on a loupé le sentier sur la gauche menant au Pas de Cugens. Et aucun d’entre nous ne l’a vu.
On le récupéra plus bas, se dit-on !

On arrive donc sous le Pas de Cugens, en sens inverse du topo, et sans GPS, jamais nous n’aurions trouvé ce sentier non balisé qui descend sous les falaises.

Au début, on se dit que c’est joli, qu’on a bien fait de ne pas descendre par le Vallon des Crides, mais très vite on déchante !

La descente est pénible, raide, sur un sentier instable, qui n’est vraisemblablement plus entretenu et la végétation a rapidement repris ses droits.
A cela s’ajoute un vacarme assourdissant des aficionados du bitume dans le Col de l’Espigoulier.

Nous arrivons avec soulagement à la magnifique Abbaye, ses canaux et ses fontaines, rincés, la tête "comme une coucourde" (comme on dit ici).

Beaucoup de gens ont passé leur dimanche ici, le parking est plein. Nous reprenons vite la route de nos chères Basses-Alpes, mais tout de même ravis d’avoir découvert ce beau Massif de la Ste Baume.