Sortie du 28 octobre 2018 par Agarock Sommet de Marseilleveyre (433m) en boucle par l’Escalier des Géants, Sommet Saint-Michel (323m), Calanque de l’Escu, Cirque des Walkyries et Tête de la Mélette (356m)

Pratiquement toute la France est "attaquée" par les intempéries annonçant l’hiver (neige, et pluie) en ce 28 octobre 2018… Toute ? Non.

Un endroit peuplé d’irréductibles marseillais résiste encore et toujours à cette météo capricieuse, les Calanques de Marseille... hi hi !

Mais cela ne va pas durer, alors, on va bouger, profiter de cette heure de sommeil supplémentaire octroyée par le, (peut-être, dernier ?) changement d’heure hivernal, pour aller crapahuter dans cet endroit paradisiaque qu’est le massif de Marseilleveyre.

1250 mètres de dénivelé positif et beaucoup de sueur encore, perdue sur ces sentiers de Provence, car la température minimale fixée à 15 degrés au début de notre périple a conservé les conditions pour cela.

Départ de Sormiou, montée vers la Fontaine de Voire, lieu de la légende fondatrice de la ville de Marseille suite à l’union de Gyptys, la ligure autochtone et de Protis, le marin grec originaire de Phocée.

Puis le circuit des 3 Pics jusqu’à la Tête de l’Homme 396m, point culminant du Plateau de l’Homme Mort, lieu où un jeune homme de Cassis retrouva jadis, un berger sans vie et d’où la vue reste splendide sur les calanques de Sormiou et de Morgiou.

Descente au Col de Cortiou, remontée du mythique Cirque des Walkyrie baptisé par WAGNER comprenant l’escalade de son Pas Supérieur de la Mélette (III) afin de rejoindre la tête du même nom (356m).

Petit passage au belvédère céleste de "Titou - Ninou" baptisé ainsi autour de 1938, quand les familles Rouix et Chaps y venaient scruter l’horizon avec leurs fils et fille respectifs, surnommés Titou et Ninou.

Nous filons ensuite au Col de la Lèbre et dévalons le grand pierrier de Podestat jusqu’à sa calanque.

Le littoral est à quelques encablures et nous le longeons jusqu’à la Calanques de Marseilleveyre où la pause pique-nique face à une mer calme s’impose.

On y voit même des gens se baigner, c’est dire...

Reprise de la randonnée par la remontée du Plan des Cailles, vers un lieu malheureusement carbonisé il y a peu, afin d’atteindre le bien nommé Col de la Galinette.

Les marquages en pointillés verts nous sont bien utiles pour rejoindre le "clou du spectacle" : cet endroit des Calanques que je considère comme l’un des plus beaux du massif, le Pas de la Demi-Lune (278m).

Sa courte traversée est magique et sa vue également, notamment au fur et à mesure que l’on s’en éloigne et que l’on gagne du recul.

Nous passons sous les grottes St Michel et de L’Ours afin de contourner et de rejoindre le sommet du linéaire Rocher St Michel.

D’ici, la vue plonge de façon impressionnante et "gazeuse" sur le Rocher des Goudes et son village, et cet aller - retour vaut toujours largement le coup, pour moi qui l’ai réalisé à de multiples reprises,

Descente bien raide dans le boisé Vallon de la Mounine que l’on remonte jusqu’à l’inévitable Croix de Marseilleveyre (433m) d’où la cité phocéenne aujourd’hui... eh bien... a disparu !!!

Une brume humide et grisâtre annonçant la fin de notre exception météorologique a fini par gagner notre petit coin de paradis.

Alors, nous ne nous attardons pas au sommet de Marseilleveyre, mais nos pas vont néanmoins gagner en prudence, car une bruine inhabituelle pour la région, a bien humidifié les escaliers calcaires sur lesquels nous entamons notre descente et il serait stupide de gâcher notre plaisir par une éventuelle chute.

Retour par le Bois de la Selle puis par la Fontaine de Voire et c’est l’arrivée au parking, lui aussi humide, mais avec le sentiment d’avoir rentablement profité de ce microclimat provisoire dans nos si belles Calanques.