Sortie du 29 juillet 2018 par Jean-David Vanil Noir (2389m) et Vanil de l’Écri (2376m) en boucle par la cabane de Bounavaux

Réveil au parking des Baudes ce dimanche 29 Juillet 2018.
Après une petite nuit en compagnie de mon frère dans ma petite voiture .
Ah ; Nostalgie des Dents du Midi ;)

On débutent tranquillement vers 7 h 30 à la suite d’une journée de folie samedi sur le Wandflue.
Nous rappelons qu’il avait plu tout du long !!!
Un réconfort mérité aujourd’hui car il devrait faire beau et chaud, et pas qu’un peu...

Bref, pour ma part c’est pas l’extase car mon genoux droit me fait mal, je pense que c’est du à cette humidité de la veille.
Pour ce qui est de l’ascension ça à l’air de passer donc je tente le coup.

On pied du Chalet de Bounavaux, je décide d’emprunter le parcours "tortue" et mon acolyte prendra celui du "lièvre". Haha !!!
Sans faire une course, je suis parvenu en premier au chalet, même après avoir copiner avec un bovin.
Mon petit frère, quand à lui, photographie avec minutie la flore locale.

La suite de la balade ne se raidit qu’au pied des falaises du Vanil Noir. La croix, bien que visible, a l’air si loin, et inaccessible.

Le soleil fait sa présence alors que nous tournicotons dans cette pente raide.
C’est long ici et mon genoux ne me facilite pas la tâche.

On croise un randonneur qui descend tout droit sur la caillasse roulante sous ses pied. Je laisse ça aux bouquetins, les pattes comme le reste, c’est précieux ;)

On achemine plus tard dans un environnement ludique avec ses petites escalades faciles de rochers, et on arrive sur la crête, whouaaaa !!!

Le Vanil Noir est un sommet qui en jette. Pour ce qui est de son voisin le Vanil de l’Ecri, ma douleur rotulienne décidera elle même de son sort. Tans pis !
Une pause pour se ravitailler et admirer l’assaut final du point culminant des Préalpes Friborgeoises.

Hop, on se lance. D’abords sur l’arête impressionnante mais confortable avant de s’accrocher à la chaîne qui nous permet de s’avancer sur cette pente raide.
La partie horizontale m’a paru la moins simple et le croisement entre personnes est fort cocasse :).

Arrivé sur la brèche, le sommet est à portée de mains et nous voilà au sommet à 2389m.
À mon avis, c’est le plus technique fait jusque là, plus que Sambuy, Charvin et même Tournette qui est très fortement ressemblante sur le décor et l’itinéraire.

Vient maintenant le temps de descendre. On frôle le vide sur l’arête puis dégringole, passe un ressaut vertigineux mais toujours sécurisé.
On continue ensuite par des désescalades sympa et, oh oui, un lapiaz, trop cool !!!

Un petit moment de frayeur pour moi lorsque je me sens glisser avant l’accès à la chaîne. Dangereux ici. Je me rapproche des rochers pour pouvoir y accéder prudemment. Ouf, finalement je m’agrippe à ce morceau de métal, je suis sauvé.

En contrebas de ce dernier, il faut maintenant traverser un pierrier par une petite sente pour atteindre le col, le col de...
ET M*** !!!
Je me rend compte que le Col de Bounavaux et plus bas, trop bas pour moi.

C’est partis, la descente continue. La dernière partie sera un supplice pour mon tendon, aïe, aïe, aïe !!! Mon collègue m’attend déjà en bas.

Il ne reste plus grand chose pour rejoindre le chalet et cette partie me rappelle la descente de la Tournette en voyant les cimes à gauche, la cabane en bas, les éboulis, une copie conforme en somme.

Le final sera plus doux, pour les jambes, pas pour le temps, une chaleur écrasante.
Nous rejoignons la voiture, rentrons en France, pour revenir de plus belle, en Suisse en Août.