Sortie du 9 juillet 2018 par Mr L Grande Pointe de Bizard (2507m), Pointe de Comborsier (2534m) et la Tournette (2448m) par la Perrière (Vallée de la Grande Maison)

Après une tentative avortée il y a deux mois, l’arête de la Pointe de Comborsier comportant encore des corniches de neige ne m’ayant pas inspiré confiance, me voilà de retour cette fois sans neige !

À titre d’information, j’ai zappé la Grande Pointe de Bizard ayant déjà été faite la fois précédente. Ma sortie est donc une variante du topo de Jicé qui passe sur la droite de la Grande Pointe de Bizard, et passe également plus à droite de La Perrière.

Mon point de départ fut donc la vallée de la Grande Maison, à Plan Bérard.

Après une montée pas très intéressante via la piste carrossable jusqu’au Chalet de Bizard, je coupe directement en direction de la pointe de Comborsier, le trajet est depuis ce point presque parfaitement rectiligne et la pente pas très prononcée.
C’est là, la partie facile de cette rando.

Après être passé sous la Grande Pointe de Bizard, je bifurque légèrement sur la droite pour rejoindre le pied de la pointe de Comborsier.

C’est là que commencent les choses sérieuses.
Malgré certaines topos qui annoncent cette rando de difficulté "moyenne", cette arête est selon moi relativement difficile.

J’entame donc la montée sur l’arête. le premier palier se fait sans difficulté. La sente est évidente et il n’y a pas vraiment de vide. Au sommet de ce premier palier, sur le plat, un gros Cairn ! Il faut bien le regarder, car il n’y en aura plus d’autres avant le sommet ! Sans doute que beaucoup s’arrêtent ici 😉

J’attaque le deuxième pallier, puis le troisième, qui passent sans problème. Même s’il y a un peu plus de vide, et qu’il faut donc rester vigilant.

J’enchaîne ainsi jusqu’au milieu de l’arête. Là où elle est plus plate. C’est là que j’avais stoppé ma monté ce printemps à cause de la neige.

À partir de là c’est beaucoup plus compliqué. Car si on voit quelques traces de passages, il n’y a pas de sente évidente.
J’avais lu dans un topo qu’il fallait cheminer sur le fil, je m’y tiens donc.
Même si j’hésite à chaque difficulté, à prendre à gauche ou à droite.

Je monterai donc en contournant les obstacles plutôt par la gauche. Ce qui au final est sans doute une erreur, car c’est là qu’il y a le plus de vide. J’ai fait des passages très hasardeux.

En approchant du sommet, je me retrouve coincé ne sachant comment franchir un ressaut. Je quitte donc le fil pour descendre un peu sur le versant ouest.
Même si cela me fait passer dans un terrain glissant, juste au-dessus d’une petite barre rocheuse, voyant des "traces de patinage" (c’est raide) d’un précédent randonneur, je suis conforté dans l’idée, que c’est justement plutôt une bonne idée de passer ici.
Je suis donc ces traces, qui remontent quelques mètres plus loin vers le fil de l’arête.
Depuis ce point le reste de l’arête est facile sans plus de difficultés.

Après avoir profité d’une pause au sommet, je prends le chemin du retour par le même itinéraire.
Pour le retour je passerai beaucoup plus sur ce fameux versant ouest. Dans des blocs parfois instables, mais dans des passages beaucoup moins exposés que ceux empruntés à l’aller !

Une fois de retour au pied de la pointe de Comborsier, direction les alpages.
Cette partie était moins palpitante, j’arrête là mon récit.

Ce fut donc une belle balade, pas très longue, avec juste assez d’émotions pour marquer ma journée !